Faut-il privilégier l’investissement en ETF ou en actions en direct ? Voilà une question que certains épargnants se posent quand ils souhaitent investir en bourse sur les marchés actions.
Dans cet article, nous allons voir les avantages et les inconvénients de l’investissement en ETF et en actions en direct. Et en fin d’article, Nicolas partage son PEA avec sa répartition entre ETF et actions en direct.
Pour les épargnants ordinaires n’ayant ni le temps ni les compétences pour construire et gérer un portefeuille d’actions, les trackers et ETF constituent la solution la plus simple et la plus efficace pour investir en bourse. Il s’agit par exemple d’investir dans un ETF S&P 500 pour obtenir la performance du S&P 500 (les 500 plus grandes entreprises américaines), ou dans un ETF World pour obtenir la performance de l’indice MSCI World (les 1550 plus grandes entreprises mondiales).
La question de savoir s’il faut plutôt investir en ETF ou actions en direct s’adresse plus particulièrement aux investisseurs ayant un fort attrait pour la bourse et souhaitant potentiellement s’impliquer dans le choix des titres.
Certains investisseurs s’intéressent de près à des secteurs et/ou à l’économie en général. Ils souhaitent se positionner sur des entreprises particulières, avec l’espoir de surperformer le marché actions. On parle alors de stock-picking pour désigner la démarche consistant à sélectionner soi-même directement les actions de son portefeuille.
En pratique, il est difficile de battre un ETF World en créant soi-même son propre portefeuille d’actions en direct…
SOMMAIRE
- Pourquoi privilégier les ETF plutôt que les actions en direct ?
- Y a-t-il de bonnes raisons de privilégier les actions plutôt que les ETF ?
- Quelle place donner aux actions en direct ?
Pourquoi privilégier les ETF plutôt que les actions en direct ?
Les avantages des ETF sont désormais bien connus de nombreux investisseurs individuels et des lecteurs d’Avenuedesinvestisseurs.fr. Prenons ici le temps de lister pourquoi les ETF constituent une solution très intéressante pour investir en actions.
Simplicité de gestion : ETF > fonds actifs > actions en direct
La construction d’un portefeuille d’actions est un travail nécessitant de l’expertise : lecture de rapports financiers, analyse fondamentale… apprendre le stock picking. Sur quelles actions investir (LVMH, Tesla, Nvidia, Microsoft, Apple, Air Liquide, etc.) et avec quelle podération dans le portefeuille ?
Et il faut aussi du temps pour le suivi du portefeuille : s’informer sur les résultats des entreprises, réinvestir les dividendes, arbitrer entre différentes lignes, etc.
👉 Pour ces raisons, la grande majorité des épargnants délègue ce travail en investissant au travers de fonds. Les fonds actions constituent une solution simple et efficace pour s’exposer aux marchés actions, et ainsi profiter des excellentes performances de cette classe d’actifs.
Mais tous les fonds actions ne se valent pas. Les gestionnaires d’actifs sont plus ou moins doués pour allouer le capital et identifier les opportunités. Et les gérants stars de la décennie passée ne seront pas nécessairement les stars des décennies suivantes.
En optant pour des fonds indiciels (les ETF) plutôt que les traditionnels fonds actifs, l’épargnant simplifie la gestion de son patrimoine : il supprime l’incertitude quant aux aptitudes d’un gestionnaire de fonds à investir dans les bonnes actions. En effet, un ETF indiciel cherche simplement à répliquer la performance d’un indice boursier de votre choix (S&P 500, MSCI World, CAC 40, etc.). Ni plus ni moins.
💡Les études montrent que les ETF indiciels délivrent des performances supérieures à l’essentiel des fonds actifs. Se tourner vers des ETF est donc un choix d’investissement rationnel. Par exemple, dans l’univers des fonds actions internationales, moins de 2 % des gérants actifs battent sur le long terme l’indice MSCI World et l’ETF World :
Des frais de gestion très réduits
Si les ETF affichent de si bonnes performances vis-à-vis des autres fonds actions, c’est notamment car ils ont des frais de gestion très faibles.
Se tourner des ETF permet de déléguer la gestion de son portefeuille d’actions pour un coût dérisoire.
Les frais de gestion annuels sont de l’ordre de 0,07 à 0,30 % pour les ETF populaires répliquant de grands indices mondiaux. En effet, les sociétés de gestion (par exemple Amundi, ou notre avis sur les ETF iShares de BlackRock). En comparaison, les fonds actions classiques comportent des frais de gestion annuels qui avoisinent les 2 %.
Belle diversification sectorielle et géographique
En matière d’investissement, la diversification est une des clefs du succès. La diversification d’un portefeuille d’actions sur différents secteurs d’activité et différentes aires géographiques permet d’en optimiser le couple performance/risque.
La performance d’un portefeuille d’actions est la moyenne pondérée des performances des différentes actions qui composent le portefeuille.
Tandis que la volatilité (le risque) se calcule différemment : son calcul fait notamment intervenir le niveau de corrélation entre les titres (actions) qui composent le portefeuille. La volatilité tend à diminuer si le portefeuille combine des actifs peu corrélés entre eux (par exemple des actions de secteurs très éloignés entre eux). Ainsi, une bonne diversification permet de réduire la volatilité du portefeuille.
Construire un portefeuille d’actions correctement diversifié ne s’improvise pas. Cela demande un vrai travail d’analyse des titres.
👉 Pour cette raison, l’investissement en ETF représente là encore une solution simple et efficace pour diversifier son patrimoine. Par exemple, un ETF répliquant l’indice MSCI World permet de s’exposer à plus de 1500 grandes entreprises dans le monde (Amérique du Nord, Europe, Japon, etc.) couvrant l’ensemble des secteurs économiques :
- Technologies.
- Santé.
- Industrie.
- Consommation courante et discrétionnaire.
- Communication.
- Énergie.
- Assurance, banque et finance.
- Matières premières.
- Etc.
🔎 Notre article : investir en ETF World. Sinon, un panier composé de plusieurs ETF répliquant les indices MSCI USA (ou S&P 500), MSCI Europe, MSCI Japon, Asie, etc., offre également une belle diversification. Il sera généralement recommandé de bien dimensionner la part investie aux USA (les USA pèsent environ 70% du MSCI World !) afin de bien représenter le poids des entreprises de ce pays.
La gestion passive pour éviter les biais psychologiques
Investir en ETF, par exemple en ETF couvrant de grands indices boursiers, c’est faire le choix de la gestion passive.
La gestion passive permet d’éviter les biais psychologiques dont les investisseurs individuels sont couramment victimes:
- La surexposition à un secteur économique/une thématique à la mode.
- La surexposition à des entreprises répondant à des critères non pertinents (rendement en dividendes, PER, etc.).
- La surexposition domestique (pour un investisseur français cela correspond à la surexposition aux actions françaises).
- L’attachement sentimental à une entreprise en dépit de performances décevantes.
- Ou pire encore : le renforcement d’un titre à la baisse…
Ce sont autant de biais exposant les investisseurs à une sous-performance de leur patrimoine, voire à des pertes en capital accrues. Notre article : investir en évitant les biais cognitifs des investisseurs. Alors que l’investissement passif sur ETF génère de gros profits en restant investi à long terme :
Note de Nicolas : pour passer à la pratique, nous vous invitons à ouvrir un PEA (parmi les meilleurs PEA pour éviter les frais) et à lire nos 2 articles guides : comment investir en bourse et investir en ETF.
➡️ L’investissement en ETF est déconcertant de facilité, ennuyeux diront certains, mais diablement efficace ! Alors, y a-t-il des raisons d’investir en actions plutôt qu’en ETF ?
Y a-t-il de bonnes raisons de privilégier les actions plutôt que les ETF ?
Après avoir passé en revue les avantages des ETF, on peut se poser la question de savoir s’il existe quelques raisons d’investir en actions en direct plutôt qu’en ETF. Nous vous invitons aussi à lire cet article : quels sont les risques des ETF ?
Nous listons ci-dessous quelques arguments pouvant justifier (ou non !) d’investir en direct sur des actions.
Les frais de gestion économisés
Si vous investissez en actions en direct, vous économisez les frais de gestion qu’implique l’investissement en fonds actions. En pratique, c’est un avantage très limité, car nous avons vu que les frais de gestion des ETF répliquant les grands indices sont très faibles… Ils sont généralement inférieurs à 0,30 % par an.
0,25 % de frais annuels en ETF sur un portefeuille de 100 000 euros représente un coût annuel de 250 euros. Il s’agit d’un coût relativement faible pour s’affranchir du travail significatif qu’implique la gestion d’un portefeuille d’actions. Ce coût de 0,25 % est également négligeable au regard des performance escomptables des marchés actions : de l’ordre de 7-9 % par an (moyenne sur le long terme).
Note de Ludovic : toutefois, l’argument des frais peut éventuellement s’entendre si vous souhaitez investir en dehors des grands indices. Les frais de gestion de certains ETF ciblant des thématiques ou zones géographiques très spécifiques ne sont pas négligeables. Par exemple, un ETF pour s’exposer à la thématique de la robotique et de l’intelligence artificielle tel que l’ETF Robotics & AI ESG (ticker LU1861132840) prélève 0,40 % par an en frais de gestion (on trouve quelques ETF de niche avec des frais encore un peu supérieurs). C’est plus du double des frais d’un ETF compétitif répliquant un grand indice. Ce montant reste faible dans l’absolue, mais on peut comprendre que les investisseurs souhaitant minimiser les frais soient tentés d’investir en direct dans des actions de la thématique qu’ils souhaitent cibler.
Obtenir un crédit d’impôt sur les dividendes étrangers
Les dividendes d’actions étrangères sont généralement soumis à une retenue à la source (withholding tax). Il s’agit d’un impôt prélevé par le pays où l’entreprise a son siège.
Par exemple, dans le cas des dividendes d’actions américaines, un précompte de 15 % est retenu à la source. Le taux du précompte varie d’un pays à l’autre.
Vous investissez dans un ETF monde ? Le fonds est généralement domicilié dans un pays permettant d’optimiser le traitement fiscal des dividendes, souvent l’Irlande ou le Luxembourg (raison pour laquelle le code ISIN de l’ETF débute par “IR” ou “LU”). Mais tous les précomptes ne sont pas récupérables par les fonds.
Note de Ludovic : dans les documents d’information des ETF, vous pouvez souvent lire que l’ETF vise à répliquer la performance “net return” de son indice cible. La performance “net return” correspond à la performance de l’indice en incluant les dividendes nets après déduction des retenues à la source. On trouve plus rarement certains fonds visant à répliquer la performance “growth return” (performance avec les dividendes bruts réinvestis), cela est possible quand le fonds ne supporte aucun précompte sur les dividendes, par exemple un fonds domicilié en France cherchant à répliquer la performance de l’indice CAC 40.
Exemple
Un investisseur résidant fiscalement en France peut, en vertu des conventions fiscales entre États, bénéficier d’un crédit d’impôt afin d’éviter une double imposition des dividendes qu’il perçoit de l’étranger.
Ce crédit d’impôt n’est pas applicable dans le cas où vous investissez en actions au travers d’un ETF.
Par exemple, un ETF répliquant un indice américain basé en Irlande supporte un précompte de 15 % sur les dividendes d’actions américaines. L’épargnant qui investit sur cet ETF ne pourra pas faire valoir de crédit d’impôt à ce titre, quel que soit le type d’ETF (capitalisant ou distribuant les dividendes).
💡Le taux de rendement en dividende moyen des actions américaines est l’ordre de 1,3 % à l’heure où nous écrivons cet article. Les entreprises américaines rémunèrent leurs actionnaires via des rachats d’actions plutôt que des distributions de dividendes, d’où le faible rendement en dividende. Le précompte de 15 % sur un rendement en dividende de 1,3 % ne représente que 0,20 %. Un montant que beaucoup jugeront négligeable au regard de la performance globale des marchés actions à long terme (7-9 % par an).
Investir sur un secteur ou une activité de niche
Vous souhaitez investir sur un secteur d’activité de niche pour lequel vous anticipez une belle croissance et donc une opportunité d’investissement ? Si tel est le cas, il est possible qu’il n’existe pas d’ETF pour vous positionner sur le secteur convoité.
En pratique, vous serez peut-être surpris de découvrir qu’il existe des ETF pour une multitude de secteurs de niche. Par exemple, si vous souhaitez vous positionner dans le domaine de l’informatique quantique ou encore de la santé animale, il existe des ETF sur ces domaines de niche :
- Defiance Quantum ETF (ticker QTUM).
- Pet Care ETF (ticker PAWZ).
Toutefois, les ETF “de niche” ne sont pas toujours disponibles auprès des investisseurs basés en Europe. Les investisseurs peuvent alors faire le choix d’investir en direct sur des actions du secteur. Auquel cas, ils peuvent le faire via un compte-titres ordinaire, un PEA ou une assurance vie.
👉 Pour investir en compte-titres ordinaire (CTO) sur des actions d’entreprises cotées dans le monde et notamment sur les marchés US et hors Euronext : on peut citer Interactive Brokers, Saxo et Trade Republic parmi les courtiers les plus compétitifs sur les frais de passages d’ordres (meilleurs CTO).
💡L’assurance vie Lucya Cardif (parmi les meilleures assurances vie) est également intéressante pour investir en actions : ce contrat donne accès à près de 1000 titres vifs dans le monde (actions large cap).
Note de Ludovic : la probabilité que vous ne trouviez pas un ETF répondant à votre stratégie reste plutôt faible. Quand les investisseurs veulent faire des investissements thématiques, ce sont souvent les mêmes secteurs qui sont plébiscités : la tech, les matières premières, l’énergie, la santé… Autant de gros secteurs pour lesquels on trouve de nombreux ETF en compte-titres, mais aussi en assurance vie. On peut citer Linxea Avenir 2 et Linxea Spirit 2 parmi les assurances vie listant un grand choix d’ETF.
Investir sur des valeurs de conviction
Une autre raison d’investir dans des actions en direct plutôt que des ETF est l’investissement dans des valeurs de conviction. Certaines entreprises, du fait de leur historique de performance et/ou de leur business model (ou d’autres raisons), ont acquis une place particulière dans le cœur des investisseurs.
Certains épargnants souhaitent investir en direct dans des actions de conviction. Il s’agit d’une stratégie tentante mais il faut toutefois avoir conscience que les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
💡Aussi, les actions d’entreprises de qualité ne doivent pas être surpayées. Or, les actions ayant un peu trop le vent en poupe sont parfois très chèrement valorisées, et la moindre déception lors des annonces de résultats peut avoir un impact fort sur les cours de bourse.
🔎Parmi les entreprises régulièrement plébiscitées par les investisseurs individuels, on peut citer : Apple, Microsoft, Alphabet, TotalEnergies, Air Liquide, Hermès, etc.
Note de Ludovic : cette liste ne constitue pas une recommandation à l’achat. Rappelons que l’investissement en actions et en ETF comporte un risque de perte en capital.
Quelle place donner aux actions en direct ?
La gestion d’un portefeuille d’actions en direct requiert de l’expertise et du temps pour correctement gérer ses investissements. À ce titre, pour l’essentiel des épargnants individuels, la stratégie la plus raisonnable est de s’en tenir à un portefeuille essentiellement investi en ETF.
La plupart des épargnants peuvent tout à fait se passer d’investir en actions en direct.
L’investissement dans des actions en direct peut être envisagé en complément d’un portefeuille essentiellement investi en ETF. Avec une allocation du type 90 % ETF + 10 % d’actions en direct.
Cette approche permet notamment de répondre aux envies de certains épargnants de prendre un peu la main sur leur portefeuille et de s’exposer à quelques valeurs de conviction (10 % de “bac à sable”), tout en étant raisonnable en conservant l’essentiel du portefeuille sur des ETF.
Exemple du portefeuille de Nicolas
Pour illustrer, voici un screenshot de mon PEA :
🔎 Mon portefeuille compte 13 lignes : 4 ETF et 9 actions en direct. En dernière colonne, on voit que mes 4 lignes d’ETF pèsent au total près de 82 % de mon portefeuille PEA (environ 196 000 € sur 239 368 € en date du 24/07/2024). Et les 18 % restants sont investis dans 9 actions en direct. En réalité, cela fait plus de 6 ans que je n’investis plus qu’en ETF, et mes actions en direct sont des “reliques du passé”.
💡En effet, quand j’ai commencé à investir en 2011 je ne connaissais pas les ETF et je “jouais le jeu” du PEA en n’investissant que dans des actions européennes. Puis j’ai vendu une bonne part de mes actions en direct pour investir en ETF. Et à côté du PEA (sur CTO et assurance vie) je n’investis quasiment qu’en ETF et non en actions en direct, donc globalement sur le marché actions je suis plutôt à 95 % ETF et 5 % actions en direct.
Évaluer la performance de ses investissements en direct
L’investissement d’une petite portion du patrimoine en actions en direct peut être une façon de tester ses aptitudes de stock-picker : sa capacité à bien choisir ses titres, y rentrer sur des cours attractifs, suivre les actualités des entreprises, etc. Si vous vous lancez dans le stock-picking, prenez le temps de suivre la performance de votre portefeuille d’actions en direct. Au bout de quelques années, vous pourrez comparer cette performance à celle délivrée par les ETF indiciels.
En pratique, la bonne échelle pour évaluer les capacités d’un investisseur à surperformer les marchés actions se mesure sur plusieurs années, voire une bonne décennie.
Les épargnants ayant largement surpondéré les valeurs de la tech ces dernières années ont obtenu des performances supérieures à celle des épargnants investis sur le S&P 500 ou le MSCI World. Cela dit, les tendances des marchés s’étendent sur des cycles de 5, 10, 20 ans voire davantage, et il peut se produire des retournements de tendance importants. C’est pour cette raison qu’il faut toujours rester modeste après quelques années à succès en bourse.
Note : si vous estimez que les valeurs de la tech continueront de surperformer le reste du marché, vous pouvez surpondérer légèrement ce secteur en investissant dans un ETF répliquant le NASDAQ-100 accessible au sein des meilleurs PEA et des meilleures assurances vie.
2 commentaires sur “Investir en ETF ou actions en direct ?”
Bonjour,
Merci pour cet article !
Petite question pour Nicolas : dans votre portefeuille, je vois que vous détenez à la fois du World et du S&P500. J’imagine que vous avez dû commencer d’abord par le World, et qu’ensuite vous avez continué à investir dans le S&P500 ? Et que vendre le World en le réinvestissant dans le S&P500 n’était pas forcément avantageux ?
Du coup, dans une stratégie long terme, est-ce pertinent de garder les deux (on paye quand même les frais de transaction à chaque fois + les frais de gestion, d’autant plus qu’il y a 70% d’USA dedans …) ou bien est-ce préférable de ne prendre que le S&P500 pour éviter une sorte de “doublon” ?
Cordialement.
Bonjour Lucas,
Dans mon PEA j’avais trop d’Europe entre mes titres vifs + la part d’Europe contenue dans mes ETF World.
Donc j’ai vendu mon EWLD il y a 5 mois (au profit de l’ETF S&P 500) quand Amundi a annoncé que EWLD devenait distribuant et non plus capitalisant.
J’en avais parlé sur LinkedIn.
Je garde globament une allocation conforme à l’ETF World.
Si vous ne prenez que du S&P 500, vous passez à côté du reste de l’ETF World (environ 20 % Europe et 7 % Japon).