Choisir les meilleurs placements pour son épargne et bien investir

Comment investir en Bourse ? Guide complet 2024 pour réussir !

Comprendre et investir en bourse.
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Vous trouverez ici les meilleures solutions pour investir en bourse selon votre niveau et le temps que vous voulez y consacrer. Gestion libre ou gestion pilotée ? Investissement en titres vifs ou via des fonds d’investissement ? En assurance-vie, PEA ou compte-titres ordinaire ? Choisissez un bon outil, les bons produits et respectez les 4 bonnes pratiques de l’investissement en actions. Pas besoin d’être un as de la finance pour obtenir une bonne performance, il faut surtout être discipliné.

SOMMAIRE

LE CHOIX DES LECTEURS
De nombreux internautes s’interrogent sur le choix du courtier pour investir en bourse. Depuis 2 ans, nous avons d’excellents retours sur ces courtiers en bourse aussi bien pour leur niveau de services que pour leurs tarifs :
Fortuneo : services et tarifs très bien positionnés, idéal pour le grand public (voir ici pour l’ouverture d’un compte-titres CTO ou PEA Fortuneo)
Trade Republic : le courtier avec des tarifs particulièrement attractifs sur les places étrangères (cliquez ici pour découvrir l’offre CTO de Trade Republic)

Note au sujet de l’investissement en bourse : investir comporte un risque de perte. Que ce soit en bourse, en immobilier ou sur d’autres marchés. Mais l’investissement long terme et les bonnes pratiques (détaillées plus loin) limitent les risques.


Comment investir en bourse ? La synthèse

Un bon actionnaire qui réussit à long terme, c’est :

  • Un bon outil (le contenant) : vous pouvez utiliser 4 enveloppes (assurance-vie, PEA, PEA-PME et compte-titres ordinaire). Choisissez la meilleure assurance-vie, le meilleur PEA et le meilleur comptes-titre ordinaire ! Via ces outils, vous pourrez passer des ordres sur différents produits pour investir en bourse.
  • De bons produits (le contenu) : vous pouvez investir sur différents “produits d’investissement” : fonds actifs, fonds passifs (trackers) et titres vifs notamment. Nous recommandons surtout l’investissement en fonds indiciels trackers, pour leur efficacité et leur grande simplicité par rapport à l’investissement hasardeux en titres vifs. Voyez comment bien investir en actions selon votre niveau.
  • Un bon comportement : appliquez les 4 règles fondamentales pour obtenir une bonne performance à long terme.

Note de Nicolas : nous n’allons pas vous apprendre à jouer en bourse mais à investir en bourse. Ici, pas de trading en options binaires, en forex,…mais de l’investissement responsable et à risque maîtrisé. Notre article est une synthèse accessible à tous, tel un guide “la bourse pour les nuls”. 

Investir comporte un risque de perte. Ceci dit, historiquement, les baisses ont toujours été suivies de remontées pour atteindre de nouveaux plus hauts (statistiques). C’est pourquoi l’investissement long terme est recommandé.

Plus l’investisseur investit à long terme en actions, plus la probabilité d’être en plus-value est importante :

Statistiques bourse plus-value investir sur le S&P 500

L’investissement en bourse (et l’investissement en actions en général) est souvent perçu par les Français comme trop risqué. Car les marchés ne montent pas en ligne droite, il faut supporter ce qu’on appelle la volatilité.

Et pourtant, les chiffres tendent à prouver que le “couple rendement / risque” est excellent pour qui sait investir patiemment à long terme en supportant les mouvements de marché.

🔎 Voyons ici l’évolution de l’indice boursier MSCI World. Bien plus représentatif que le CAC 40, car le MSCI World représente les 1600 plus grandes sociétés mondiales. On constate que sur le long terme, la tendance est haussière, les plus hauts (flèches rouges) succèdent aux précédents plus hauts, malgré des baisses temporaires. D’ailleurs, on remarque que le krach du COVID (mars 2020) a rapidement été oublié après quelques mois de patience. Ainsi, le cours de l’ETF World CW8 est passé de 80 € en 2009 à près de 460 € en 2024 (soit x6 !) :

Investir en bourse

👉 2 leçons : pour bien investir en bourse, il faut diversifier (on expliquera plus loin en pratique) et être patient sans craindre les baisses passagères (ce qu’on appelle supporter la volatilité).

Performance à long terme du CAC 40 : x20 en 35 ans !

Soit une performance annualisée de près de 9 %. Il s’agit de la performance de l’indice CAC 40 depuis son lancement en 1987 en comptant les dividendes réinvestis. Pour rappel, le CAC est l’indice qui regroupe les 40 plus grandes sociétés françaises.

C’est aussi la performance que vous auriez obtenue si vous aviez simplement acheté un tracker (fonds qui réplique la performance d’un indice) sur le CAC 40 à son inauguration et sagement attendu. Ainsi, il n’y a pas besoin de trader activement pour obtenir de bons résultats (multiplier les opérations est généralement contre-productif) ! Investir à long terme sur le marché actions est une stratégie gagnante pour tirer vers le haut le rendement de son épargne.

📌 Attention, résumer la bourse au CAC 40 serait très réducteur. En effet, le CAC pèse finalement peu (moins de 4 %) dans l’indice mondial MSCI World. On en parlera ensuite, mais il vaut mieux diversifier. D’autant plus que le CAC 40 est historiquement à la traîne par rapport au indices américains notamment (S&P 500, Nasdaq).

Un placement de choix pour l’épargne à long terme

En France, le système de retraite par répartition n’incite malheureusement pas à s’intéresser à l’investissement long terme. Contrairement aux anglo-saxons qui investissent beaucoup sur les marchés financiers, en raison de leur système de retraite par capitalisation. Pourtant, les Français vont devoir compléter leur retraite car le système de retraite par répartition est menacé selon les projections démographiques du COR.

Pire encore, les médias français ont tendance à accuser les actionnaires de tous les maux, les actionnaires étant souvent désignés comme responsables de plans de licenciement. Pourtant, les actionnaires sont nécessaires et utiles socialement et économiquement : ils permettent avant tout aux entreprises de lever des capitaux, d’investir et recruter.

Les Français détournés des actions passent à côté d’un des meilleurs moyens de développer leur patrimoine à long terme, alors que tout le monde peut devenir actionnaire à partir de 100 €. En effet, “le salarié lambda” peut être à la fois salarié et actionnaire, pour également récolter les fruits (dividendes) de son travail.

Vous avez le choix entre plusieurs solutions pour investir en bourse, selon vos connaissances et votre niveau d’implication. En pratique, vous disposez de 3 principales enveloppes pour investir en bourse et il est possible de les combiner : l’assurance-vie, le compte-titres ordinaire (CTO) et le PEA (on explique en détail ces enveloppes ensuite).

Niveau débutant : vous n’avez ni les compétences ni le temps à y consacrer

Vous voulez faire au plus simple ? Simplicité peut rimer avec efficacité. Nous vous recommandons l’Assurance-vie en gestion pilotée. Ainsi, vous ne faites aucune opération vous-même : c’est le gérant qui investit selon votre profil (défensif, équilibré, dynamique, offensif, etc.). Vous pouvez même choisir une assurance-vie investie uniquement en trackers à moindres frais, comme Yomoni et Nalo que nous présentons dans notre comparatif des meilleures gestions pilotées.

Pour illustrer, ces dernières années furent compliquées avec le COVID 19, la guerre en Ukraine, l’inflation, etc. Mais encore une fois, les bonnes gestions pilotées ont su en tirer parti malgré tout. Par exemple les performances de Nalo sur les 5 dernières années se sont étalées entre + 7 % (en profil défensif) et + 51 % (en profil dynamique).

Yomoni
Nalo

Niveau intermédiaire : vous avez acquis quelques connaissances et vous pouvez y consacrer 1h par semestre

Investir en bourse via le PEA

Le PEA (plan d’épargne en actions) est une excellente solution si vous souhaitez vous investir un peu personnellement. Généralement les gens ont tendance à faire du “stock picking” (on en reparle ensuite pour le niveau confirmé). C’est à dire qu’ils achètent des actions en direct (“titres vifs”), telles que les stars du CAC40 (Sanofi, Total, LVMH, etc.).

Mais pour bien diversifier, vous pouvez investir sur des fonds indiciels (trackers aussi appelés ETF), pour investir en un seul ordre sur tout le CAC40 (indice Français) ou le S&P500 (indice Américain) par exemple. Avec un seul ETF World, on peut aussi investir directement sur les 1 650 plus grandes sociétés mondiales. C’est de la gestion passive : 1, 2, 3 ou 4 trackers conservés sur le long terme peuvent suffire, le temps est votre allié. Il faut seulement être discipliné sur le long terme.

Ensuite, si vous avez investi sur plusieurs trackers, vous pouvez vous contenter de rééquilibrer votre portefeuille tous les 6 mois, conformément à la 4ème règle de l’investissement en bourse. Par exemple si vous avez investi 80 % ETF World et 20 % ETF Nasdaq, alors tous les 6 mois vous pouvez jeter un œil sur l’évolution et passer un ordre pour revenir à cette allocation (80/20), dans le but de respecter votre pondération entre ces deux “lignes” de votre portefeuille. Et si vous avez décidé de n’investir que sur l’ETF World, il peut se suffire à lui-même et dans ce cas il n’y a pas besoin de rééquilibrer le portefeuille, vu qu’il s’agit de la seule ligne de votre portefeuille.

🔎 Par exemple : vous décidez d’avoir un panier avec 10 pommes + 10 bananes (50/50). Dans 6 mois, il y a 12 pommes + 10 bananes (admettons que les pommes se soient reproduites plus vite !) Alors comment rééquilibrer ? Soit vous ajoutez 2 bananes, pour revenir sur 50/50. Ou alors vous vendez 1 pomme et achetez 1 banane, pour avoir 11 de chaque et revenir à 50/50 aussi. C’est ce qu’on appelle rééquilibrer et tenir son allocation dans le temps. Pas besoin d’y passer du temps pour investir efficacement en bourse, 2 minutes tous les 6 mois peuvent suffire.

👉 Concrètement, on vous explique ici comment passer un ordre et bien choisir son PEA. Pour le grand public, Fortuneo fait figure de favori en raison de ses frais bas, son interface sobre et efficace et son service client disponible (même pendant la crise du COVID-19). Voir ici pour l’ouverture d’un CTO ou d’un PEA Fortuneo.

Fortuneo bourse

Investir en bourse via l’assurance-vie en gestion libre

En assurance-vie, vous pouvez également investir en bourse en gestion libre, de façon autonome. D’abord, il faut choisir une bonne assurance-vie. Puis en gestion libre vous investissez sur une sélection d’unités de compte, c’est à dire des fonds d’investissement (comment choisir ses unités de compte ?). Il s’agit d’une gestion mi-active mi-passive. En effet, vous choisissez vos unités de compte (UC), mais ce sont les gérants de vos UC qui géreront activement.

En pratique, une allocation de 3-4 unités de compte diversifiées (dont les fameux trackers) peut suffire, et vous pouvez mixer avec un fonds euro pour sécuriser une partie du capital investi.

👉 Parmi les meilleures assurances-vie, Linxea Spirit 2 est un must-have : sans frais sur versement, de bons fonds euros et un beau choix d’unités de compte.

Niveau confirmé : la bourse est devenue une passion, vous avez les compétences et le temps à y consacrer

En PEA et en compte-titres ordinaire (CTO) : vous sélectionnez directement les actions des entreprises que vous souhaitez posséder. C’est à dire que vous n’investissez pas via des fonds, ni des trackers, ni une gestion pilotée, mais vous achetez des actions en direct (“titres vifs”).

C’est ce qu’on appelle le “stock-picking“. C’est amusant et stimulant intellectuellement, mais c’est généralement la solution la plus chronophage et la moins efficace. Car difficile de se constituer un portefeuille vraiment diversifié, et l’évolution d’un titre ne dépend pas seulement du succès de la société elle-même, mais surtout du climat économique et géopolitique, de l’attrait du secteur, des décisions des banques centrales, etc.

De plus, même une société réputée solide peut voir son cours chuter, pour plusieurs raisons : contre-performance, rupture technologique, fraude comptable, etc. Par exemple, l’affaire Carlos Ghosn au Japon en novembre 2018 : le cours de Renault a chuté de 10 % en deux jours.

📌 Généralement, les gens qui disent “n’investis pas en bourse, c’est trop risqué” ont seulement en tête l’image du “stock-picking” et la faible diversification. C’est plus de la spéculation que de l’investissement patrimonial et ce n’est pas ce que nous recommandons.

Avis de Nicolas : cette dernière démarche est réservée aux investisseurs avertis. C’est de la gestion active. Il faut choisir au moins 20 titres de secteurs différents et rester en veille sur leur actualité. Vous ne supportez pas les frais de gestion des fonds et trackers, mais tout repose sur vous. Vous pouvez battre les trackers de référence, mais il faut être humble : la “surperformance” n’est pas la norme. Nombreux sont ceux qui sont battus par une bonne assurance vie en gestion pilotée et encore plus par une simple allocation de 1, 2 ou 3 trackers sur PEA. Finalement, il ne faut pas croire que plus on y passe du temps (analyse fondamentale et/ou technique des titres), plus on est récompensé par le marché…au contraire, le plus simple et lazy est généralement plus efficace à long terme.

Chaque enveloppe a ses avantages et ses inconvénients, donc ces enveloppes sont complémentaires.

Investir en bourse

👉 On peut détenir 1 PEA + 1 PEA-PME + plusieurs CTO + plusieurs contrats d’assurance vie + plusieurs PER. Le tableau ci-dessous présente les spécificités de chaque enveloppe.

Compte-titres (CTO) PEA PEA-PME Assurance-vie (AV)
Produits logeables Tous Limité aux actions Européennes
(et trackers de toutes les régions du monde)
PME européennes Toutes les UC disponibles dans votre AV
Plafond en € Illimité Illimité (mais versements limités à 150 000 €) Illimité (mais versements limités à 75 000 €) Illimité
Possibilité d'ouvrir plusieurs contrats ?
(Transférable)
Limité à 1 par personne
(Transférable)
Limité à 1 par personne
(Transférable)

(Transférable uniquement chez le même assureur)
Avantage fiscal Gains exonérés d'impôt sur le revenu Gains exonérés d'impôt sur le revenu (4600 € d'abattement par an sur la plus-value retirée)
Age de l'enveloppe pour bénéficier d'avantages fiscaux Aucun avantage fiscal À partir des 5 ans du PEA À partir des 5 ans du PEA-PME À partir des 8 ans de l'assurance vie
Informations supplémentaires En savoir plus sur le CTO En savoir plus sur le PEA En savoir plus sur le PEA PME En savoir plus sur l'assurance-vie
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FORTUNEO
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En gestion libre = LINXEA : recevez la documentation ou souscrivez en ligne. Jusqu'à 200 € de prime !

En gestion pilotée = YOMONI : découvrez Yomoni. Jusqu'à 350 € de frais de gestion offerts !

Fiscalement, vous voyez qu’il y a de gros avantages (exonération d’impôt sur le revenu sur les gains) si on détient l’enveloppe depuis x années. Et c’est l’âge de l’enveloppe qui compte, d’où l’intérêt de “prendre date” rapidement en ouvrant même avec une petite somme.

Le compte-titres ordinaire est le passeport pour le monde

Le compte-titres ordinaire (CTO) permet de loger toutes les actions d’entreprise cotées (LVMH, Sanofi, Facebook, Amazon, etc.) , mais aussi des obligations détenues en direct ou encore des produits financiers comme les trackers ou fonds d’investissement. En pratique, le nombre de CTO par personne n’est pas limité, ni les apports au compte. Visitez donc notre page dédiée au CTO pour plus d’informations et choisir le meilleur compte-titres.

TRADE REPUBLIC SAXO DEGIRO BOURSE DIRECT FORTUNEO
Dépôt minimum à l'ouverture 1 € 1 € 0,01 € 1 € NC
Frais d'inactivité Gratuit Gratuit Gratuit Gratuit Gratuit
Droits de garde Gratuit Gratuit Gratuit Gratuit Gratuit
Bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam (Euronext) 1 € (ou 0 € si investissement programmé !) 0,08 %
minimum 2 €
2 € sur Euronext Paris (4,40 € sur Bruxelles et Amsterdam)

3 € sur les ETF (hors sélection à 1 €)
Idem PEA Idem PEA
Autres Bourses d'Europe (Londres, Francfort...) : frais par ordre 1 € (ou 0 € si investissement programmé !) 0,08 %
minimum 3 € voire 5 € selon la place de marché
4,40 € 0,15 %
(minimum 15 €)
0,20 % (minimum 20 €)
+ 30 €
Bourses Américaines : frais par ordre 1 € (ou 0 € si investissement programmé !) 0,08 %
minimum 1 $
1 € + 0,25 % frais de change
(sur le NYSE, Nasdaq, etc.)
Source : documentation tarifaire DEGIRO
8,50 € jusque 10 000 €
(0,09% au delà)
9,50 € jusque 10 000 € (0,12% au delà)
=> Condition : choisir la formule "Progress" ou "Trader pro" (sinon plus de 50 € l'ordre en formule "Starter")
Classement comparatif
Aller plus loin ℹ️
Consultez les tarifs TRADE REPUBLIC
ℹ️
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ℹ️
Consultez les tarifs DEGIRO
ℹ️
Consultez les tarifs Bourse Direct
ℹ️
Consultez les tarifs Fortuneo

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Le plan d’épargne en actions permet d’optimiser la force des intérêts composés

Le plan d’épargne action (PEA) est un produit réservé aux résidents Français et limité à un PEA par personne. Les apports au compte sont limités à 150 000 €. On parle bien des apports, c’est à dire que la valeur de vos actifs détenus sur le PEA n’est pas limitée et peut donc largement dépasser les 150 000 € si vous réalisez d’importantes plus-values. Lisez donc notre page dédiée au PEA pour plus d’informations et choisir le meilleur PEA.

Notez qu’il existe également un PEA-PME. Le plafond des versements est limité à 75 000 €. Il est destiné à investir dans des PME comme son nom l’indique.

L’assurance-vie aussi !

Vous pouvez détenir des fonds actions et/ou obligations via les unités de compte (UC) de votre assurance-vie :

Optimisez l’utilisation de vos enveloppes

Afin d’optimiser les frais sur le long terme, nous vous recommandons d’investir vos produits ainsi :

  • En PEA pour tout ce qui est éligible : les actions françaises et européennes en direct, les trackers mondiaux éligibles et les fonds figurant en sélection 0 % de votre PEA.
  • En Assurance-vie : les fonds non 0 % de votre PEA et les fonds d’investissement non éligibles au PEA (fonds obligataires, monétaires, immobiliers, matières premières, etc.)
  • En compte-titres ordinaire (CTO) pour ce qui n’est pas éligible PEA ni disponible en assurance-vie : les actions US, les certificats, les SIIC, etc.

Avis de Nicolas : l’assurance-vie et le PEA sont les 2 plus belles niches fiscales Françaises. Indispensables pour investir à long terme. Prenez date, 100 € suffisent pour ouvrir les bons produits. En numéro 3, on pense également au PER (plan d’épargne retraite), intéressant quand on investit à très long terme et que l’on est en tranche marginale d’imposition 30 % et plus (car défiscalisation des versements sur PER).

  • En banque traditionnelle, vous devez payer généralement des “droits de garde” annuels ainsi que les frais de transaction élevés (frais par ordre d’achat ou vente, quand l’ordre est exécuté). Sans compter les frais sur versement en assurance-vie, défaut rédhibitoire selon nous.
  • En banque en ligne, vous ne payez que des frais de transaction et ils sont raisonnables. Aucun frais si vous ne passez pas d’ordre, ce qui est très économique pour un investisseur long terme. On apprécie particulièrement les services de Fortuneo, qui se positionne également très bien au niveau des frais de transaction.
  • Les courtiers spécialisés en bourse offrent les meilleurs tarifs pour investir en bourse. De même que les courtiers spécialisés en assurances-vie sans frais sur versement.

Vous pouvez comparer les coûts par ordre (frais de transaction, alias frais de courtage) dans les pages suivantes dédiées au PEA et au CTO.

Voici selon nous les 4 bonnes pratiques à suivre lorsque l’on investit en bourse en “bon père de famille”.

1/ Définissez un budget actions et respectez-le

Définissez le niveau d’exposition de votre patrimoine. Cela peut aller de 5 % à 30 % de votre patrimoine en actions, ou davantage si vous n’avez pas peur de la volatilité, selon votre allocation patrimoniale. Votre “budget actions” dépend de plusieurs facteurs, notamment votre horizon de placement (plus vous investissez longtemps mieux c’est) et de votre aversion aux risques. Il ne faut pas que la volatilité vous empêche de dormir.

Les investissements en bourse doivent être pensés sur du long terme. D’ailleurs, vous n’aurez pas besoin de regarder les cours tous les jours : un coup d’oeil tous les 3 mois peut suffire. Regarder votre portefeuille trop souvent pourrait conduire à paniquer inutilement et à prendre de mauvaises décisions. Si vous investissez en immobilier, est-ce que vous regardez l’évolution des prix tous les jours ? L’immobilier et les actions sont des investissements long terme.

Ce que les professionnels appellent : la MESURE.

2/ Diversifiez les investissements

Diversifiez sur au moins 100 titres (100 sociétés différentes, différents secteurs, différents continents). Mais c’est un art difficile (appelé stock picking, choix de titres) car il est très rare de battre le marché. D’autant plus sur le long terme.

Donc encore mieux, diversifiez sur une simple allocation de 1 à 4 trackers (un ETF World est investi sur les 1600 plus grandes sociétés mondiales !), et/ou sur 2 bonnes assurances vie en gestion pilotée.

En pratique, de notre côté nous aimons la simplicité et la complémentarité du :

En effet, bon nombre de ceux qui ont perdu de l’argent en bourse n’ont pas été raisonnables : vous avez sans doute autour de vous des gens qui ont tout “misé” sur une seule entreprise (Eurotunnel ? France Telecom ?) et en tirent comme conclusion que la Bourse est trop risquée. Alors qu’en diversifiant, votre portefeuille sera moins volatil et vous limiterez les risques. En clair, vous ne “misez” ou ne “jouez” pas en bourse (nous ne sommes pas au casino !), mais vous investissez.

Ce que les professionnels appellent : la RAISON.

John Boggle : “Ne cherchez pas une aiguille dans une botte de foin. Achetez simplement la botte de foin.

3/ Appliquez la méthode DCA (investissement progressif et programmé)

Il faut être humble et reconnaitre qu’il est très difficile voire impossible de prédire le marché, d’anticiper ses mouvements de hausse ou baisse (ce que l’on nomme market timing). Car trop de paramètres imprévisibles entrent en ligne de compte.

Alors pour s’affranchir de cette incertitude et quitte à ne pas profiter pleinement d’une belle hausse des marchés, il est préférable de pratiquer l’investissement programmé et progressif. Ainsi, la méthode du Dollar Cost Averaging (DCA) consiste à lisser son entrée sur les marchés actions sur une échelle de temps étendue.

En pratique, on va investir sur au moins 6-12 mois pour atteindre son budget actions défini au point 1. Et ensuite, on continue d’investir régulièrement si possible (fréquence mensuelle ou trimestrielle) et “par tout temps”. Ceci dit, statistiquement en termes de performance il est préférable d’investir en une fois (Lump Sum Investing), mais c’est émotionnellement plus difficile que l’investissement progressif. Rappelons que le risque numéro 1 en bourse est le comportement de l’investisseur.

Ce que les professionnels appellent : l’HUMILITÉ.

4/ Ne cédez pas à l’euphorie ni à la panique

Gardez votre sang froid, vous avez un horizon de placement de plusieurs années. Les marchés ont des sautes d’humeur, so what ? Il y aura régulièrement des “respirations de marché” de 5 % (plusieurs fois par an) et des corrections de plus de 10 % (tous les ans ou presque, même en marché haussier).

En pratique, le marché (par exemple le CAC 40 ou l’indice World) peut très bien progresser de +20 % une année en étant passé par des mois à -5 % voire un trimestre à -10 %. Ainsi, il faut être patient et on peut se contenter de rééquilibrer son allocation mécaniquement (trimestriellement) pour revenir sur la cible définie au point 1. Donc cela revient à renforcer quand les marchés sont bas (en investissant) et à alléger quand les marchés sont hauts (en vendant partiellement) pour revenir à son budget actions.

Ce que les professionnels appellent : le MENTAL et la DISCIPLINE. Time in the market beats timing the market. Selon une étude de Quantalys, historiquement la performance redevient positive en quelques mois après un krach.

Une illustration de ce qu’il ne faut surtout pas faire en bourse

Vous l’avez compris, nous sommes partisans de l’investissement passif, mécanique (sans chercher à timer le marché), sur des fonds indiciels (trackers ou via gestion pilotée investie en trackers). Car les phases de hausse et de baisse sont impossibles à anticiper, et des évènements qui semblent avoir des répercutions évidentes auront pourtant des effets imprévisibles sur les indices boursiers.

Par exemple, une crise peut conduire à un assouplissement monétaire des banques centrales et finalement à une hausse des marchés (comme en 2020-2021 en pleine crise du Covid-19 !) Alors que les “experts” anticipaient une longue baisse et ont vendu…et loupé la remontée et l’une des plus fortes hausses de l’histoire.

Ainsi, l’expérience et toutes les études sérieuses prouvent que l’investissement passif est plus rentable (et moins chronophage et stressant) sur le long terme. Il s’agit ici de l’approche “investir en bourse”, ennuyeuse mais efficace, popularisée par Warren Buffett. De plus, cette approche permet d’éviter les biais comportementaux (cognitifs) de l’investisseur.

Tout le contraire du trading actif qui consiste à choisir des actions (stock picking “au pif”, par l’analyse fondamentale ou en suivant des gourous de la bourse) et à timer le marché (par l’analyse technique). Il s’agit là de l’approche “jouer en bourse” (la plus connue malheureusement, car popularisée par les brokers qui ont tout intérêt à ce que les clients soient accros et multiplient les ordres), bien illustrée ci-dessous.

Psychologie de l'investisseur

Ces bonnes pratiques de l’investissement en bourse sont aussi très bien expliquées dans une interview de notre ami LKM, gestionnaire de fortune et investisseur.

Finalement, investir en bourse nécessite peu de connaissances, une fois que l’on maîtrise les bases développées ici. Et contrairement à la croyance populaire, la bourse est plus abordable et moins risquée que l’immobilier locatif, pour un rendement globalement supérieur dans le temps.

Les avantages de la bourse

Plus abordable

Vous pouvez devenir actionnaire avec 100 € seulement. Le prix unitaire des actions cotées n’est généralement que de quelques euros.

Moins risquée

La diversification est bien plus facile. Et qui dit diversification, dit dilution du risque. Préférez-vous avoir 100 000 € investis sur un panier de dizaines de sociétés internationales ? Ou sur un seul appartement avec un locataire qui concentre une bonne partie de votre patrimoine et fait la pluie et le beau temps ?

Locataire qui peut dégrader votre bien immobilier, ne plus payer le loyer durant plus de 2 ans (la procédure d’expulsion d’un locataire indélicat en France dure plus de 2 ans).

Alors que si l’une de vos dizaines de sociétés a de mauvais résultats, cela sera quasiment indolore pour votre portefeuille boursier.

Moins chronophage

Il s’agit d’un véritable investissement passif, inutile d’y passer du temps (surtout si on investit simplement en trackers) :

  • pas de visites à faire,
  • pas de factures à régler,
  • pas d’assemblées générales (ceci dit il y a aussi des AG d’actionnaires, mais présence moins indispensable que les AG de copropriété),
  • pas d’entretien (vos sociétés ne vont pas se déprécier ou s’effondrer si vous ne faites pas de travaux dans votre PEA),
  • pas de déclaration fiscale compliquée.

Moins complexe

Si on se contente d’investir en trackers sur PEA ou d’une assurance-vie en gestion pilotée, il n’est pas besoin d’être Warren Buffett ou un pro du stock-picking.

Alors que l’immobilier nécessite plus de compétences en gestion, droit et fiscalité. Par exemple, vous aurez intérêt à faire du déficit foncier ou à opter pour le statut LMNP pour obtenir un bon rendement net, sans compter éventuellement la création d’une SCI.

Plus rentable

Pas de frais de notaire de 8 % à l’achat, pas de factures annuelles et de bons rendements historiques (+7 % par an en moyenne annuelle lissée pour le marché actions).

C’est du concret !

Vous nous direz : “l’immobilier c’est du concret”. Certes, mais les actions aussi.

En PEA et en CTO, vous êtes propriétaire de vos actions, de parts de société. Sanofi, Peugeot, LVMH, Apple…ces entreprises vendent des biens tangibles et les salariés ne sont pas virtuels. En détenant des actions, vous devenez propriétaire d’une partie des usines Peugeot ou des brevets Sanofi.

Parallèle Bourse / immobilier locatif

Admettons que vous souhaitiez investir dans la société Total. Vous achetez 100 actions Total à 40 € et vous en devenez propriétaire. En 2020, Total a distribué un dividende de 2,56 € par action. Donc vous avez touché en 2020 la somme de 256 € de dividendes pour 4 000 € d’actions Total. Soit un rendement de 5,30 % net après les 17,20 % de prélèvements sociaux du PEA (prélevés si vous sortez l’argent du PEA).

Ainsi pour faire le parallèle avec l’immobilier : vous êtes propriétaire d’actions de la société Total (votre appartement) qui distribue un dividende (le loyer). Vous connaissez le rendement (on vient de le calculer) mais l’évolution du cours de l’action (de l’appartement aussi) est inconnue.

Vous êtes investisseur long terme, confiant sur l’évolution du cours et vous pensez que la société Total ne va pas disparaitre (votre appartement ne va pas s’effondrer). Vous avez confiance sur la solidité de la société (le bâti de votre appartement), sur le dynamisme du secteur pétrolier (votre ville), sur la qualité du management de Total (la copropriété), sur l’évolution de la fiscalité du PEA (pour votre appartement il s’agira de l’évolution de la taxe foncière et de la taxation des revenus fonciers).

Votre patrimoine est diversifié : vos actions Total ne pèsent que 5 % de votre portefeuille PEA (vous possédez 20 appartements). La valorisation de votre portefeuille Boursier ne va pas décliner si vous ne l’entretenez pas (alors que vous devrez entretenir et faire régulièrement des travaux sur vos appartements sous peine de dévalorisation).

Avis de Nicolas : nous ne sommes pas là pour casser l’investissement locatif, qui garde d’ailleurs l’avantage du levier du crédit (comment bien investir en immobilier). Nous sommes là pour démystifier l’investissement en actions. Les actions méritent une place dans un patrimoine bien équilibré, elles font partie des grandes classes d’actif. Attention, comme en immobilier, il ne faut pas acheter les yeux fermés et l’investissement long terme est de rigueur. Pour aller plus loin, nous vous invitons à lire notre FAQ bourse, et gardez toujours en tête les bonnes pratiques de l’investissement en bourse.

Questions fréquentes. L’essentiel à retenir.

Comment investir en bourse ?

Il existe différentes façons d’investir en bourse, donc chaque épargnant peut choisir selon son niveau d’implication et ses connaissances, du plus actif au moins actif :
– investir en direct dans des actions (titres vifs),
– investir en direct dans des fonds d’investissement en gestion active, avec des gérants qui tentent de battre le marché,
– investir en direct dans des fonds d’investissement en gestion passive (fonds indiciels, alias trackers ou ETF), avec des gérants qui se contentent de reproduire la performance des marchés en suivant les grands indices (CAC 40, Nasdaq, MSCI World, etc.)
– déléguer la gestion de ses placements en actions en choisissant un service de gestion pilotée. En pratique, il faut alors signer un mandat de gestion sur assurance vie généralement, plus rarement sur PEA ou CTO. 
Finalement, il est possible de combiner différentes solutions pour davantage de souplesse. Et en utilisant différentes enveloppes d’investissement : via un compte-titres ordinaire (CTO), un plan d’épargne en actions (PEA), ou une assurance vie

Faut-il ouvrir un CTO ou un PEA ?

Au moment d’investir en bourse, le choix se pose souvent entre ouvrir un compte-titres ordinaire (CTO) ou un plan d’épargne en actions (PEA). Le CTO offre une liberté complète quant aux produits pouvant y être logés (actions du monde entier, tout type de fonds d’investissement, produits dérivés, etc.). Alors que le PEA est plus restrictif puisque seules les actions européennes (hors foncières SIIC) et les fonds d’investissement comportant 75 % d’actions européennes y sont éligibles. En contrepartie, le PEA donne accès à des avantages fiscaux significatifs et on peut aussi investir sur des trackers couvrant le monde entier. Il est tout à fait possible d’ouvrir un CTO et un PEA (bien choisir son courtier en bourse) afin de combiner les avantages respectifs de ces 2 produits.

Pourquoi investir en bourse ?

Les actions cotées en bourse constituent l’une des classes d’actifs offrant historiquement la plus forte performance à long terme. Investir en bourse permet de profiter de la croissance mondiale. Au final, la bourse est idéale pour se construire un patrimoine conséquent, au côté d’autres placements, dans le cadre d’une stratégie globale de diversification. Ceci dit, il ne faut pas foncer tête baissée : il y a de bonnes pratiques comportementales à respecter à long terme, comme on l’explique dans cet article.

Quelles actions acheter ?

Choisir ses actions précisément, c’est ce que l’on appelle le “stock picking”. C’est une démarche que l’on juge très hasardeuse, même en étudiant les rapports (analyse fondamentale) et en faisant de l’analyse technique. En effet, c’est un constat, les petits porteurs battent très rarement le marché. De même, sur le long terme 90 % des gérants de fonds sont battus par le marché. Donc pour simplement reproduire la performance du marché sans “sous-performer” et pour diversifier efficacement, il est souvent recommandé d’investir en fonds indiciels (trackers).

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