Choisir les meilleurs placements pour son épargne et bien investir

Choisir un conseiller en gestion de patrimoine en 2024 : les points à savoir

Conseiller gestion de patrimoine

Quel conseiller financier choisir pour bien gérer et optimiser votre patrimoine ? Conseiller de banque ? Conseiller en gestion de patrimoine (CGP) ? Banque privée ? Avocat fiscaliste ? Notaire ? Qui vous servira le mieux ? Et si ce n’était pas tout simplement…vous-même ? Pourquoi choisir un conseiller en gestion de patrimoine et comment bien le choisir ?

Réfléchissez bien avant de choisir et signer chez le premier conseiller financier venu. Car le premier venu ou le plus proche de chez vous n’est pas forcément le meilleur.

Attention, ce n’est pas parce que le conseiller est indépendant que son conseil est indépendant ! Vous le comprendrez dans l’article.

Les points à regarder pour choisir un conseiller en gestion de patrimoine :

  • Non seulement le CGP doit être indépendant (c’est très courant), mais surtout il doit délivrer un conseil indépendant (c’est très rare !). Nous expliquons cette subtilité dans l’article.
  • Votre CGP doit être à l’aise avec votre situation (salarié, retraité, profession libérale, entrepreneur, conseiller 200 000 € de patrimoine ou 2 millions d’euros ?)
  • Votre CGP doit être compétent sur les questions financières, fiscales et civiles.
  • Comment allez-vous communiquer ? Téléphone, visio, whatsapp, etc.
  • Le CGP doit être bien habilité CIF et être enregistré à l’ORIAS.

Au travers de cet article, nous vous présentons 5 profils de clients, correspondants à différents niveaux de patrimoine. Pour chaque profil patrimonial, nous exposons de quelle façon vous pouvez tirer parti d’un conseiller en gestion de patrimoine. Dans de nombreuses situations, le conseiller en gestion de patrimoine se révèle indispensable afin d’optimiser et d’éviter les erreurs de gestion pouvant avoir des conséquences lourdes en termes de performance, de fiscalité ou de transmission.

SOMMAIRE


À force de travail et d’épargne, ou par héritage, vous avez amassé une somme rondelette : 30 k€, 100 k€, 1 M€ ou plus encore ? Vous disposez d’une capacité d’épargne (et/ou d’emprunt) significative et cherchez les meilleurs leviers pour construire votre patrimoine ? Vous pouvez vous sentir dépassé et vous vous demandez si vous avez besoin des conseils d’un professionnel pour placer cet argent.

Les atouts des conseillers en gestion de patrimoine (CGP)

Un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) sera précieux dans de nombreuses circonstances, telles que la préparation de la succession, une expatriation, un changement de situation personnelle ou financière,…ou tout simplement pour tout mettre à plat.

Rien à voir avec les soi-disant CGP qui vous démarchent pour des bilans patrimoniaux gratuits, avec pour seul objectif de vendre du Pinel ou autre produit très chargé en frais.

Il faut que les intérêts du CGP et du client soient alignés, donc il faut bien choisir son conseiller.

Pourquoi consulter un conseiller en gestion de patrimoine ?

Les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ont coutume de se définir comme les médecins de famille du patrimoine familial. En effet, le CGP établit une relation de confiance, ainsi le client se confie et expose sa vie personnelle, professionnelle et ses projets. Puis le CGP établit un diagnostic patrimonial, donne des préconisations et conseils et assure le suivi à long terme. Du moins c’est ce que fait un bon CGP.

L’accompagnement peut être trans-générationnel et peut viser à optimiser la succession familiale. Il s’agit d’abord de développer au mieux votre patrimoine selon votre situation personnelle, en actionnant les bons leviers (capacité d’épargne ET capacité d’emprunt).

Entre autres missions des conseillers en gestion de patrimoine (les vrais CGP, pas les « vendeurs de tapis »), on peut citer :

Bien entendu, plus votre « surface financière » sera importante et plus la valeur ajoutée d’un bon conseiller en gestion de patrimoine sera réelle en termes de gain de temps et d’argent. Ceci dit, recourir aux services d’un CGP peut être pertinent également avec un patrimoine modeste si le potentiel est là, notamment pour les professions libérales et entrepreneurs (et plus généralement pour tout individu ou foyer avec une bonne capacité d’épargne et/ou d’endettement).

Comment choisir un bon conseiller en gestion de patrimoine ?

Il existe plusieurs types de conseillers en gestion de patrimoine. Voici notre schéma pour résumer cet univers :

Conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI)

En agence bancaire, on rencontre beaucoup de CGP pour la clientèle dite « patrimoniale », mais ils sont dépendants des produits maison et on peut estimer que le conseil est biaisé.

De même pour les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) qui travaillent hors banque, mais en réalité rémunérés également avec des rétro-commissions sur les investissements vendus… pour gagner leur vie ils doivent être de bons vendeurs, plus que de bons conseillers.

Tous les conseillers en gestion de patrimoine ne se valent pas, loin de là ! Le 1er critère de sélection doit être la compétence, et non la proximité géographique. Un bon conseiller doit être capable de faire tout ce qui est énoncé ici, véritable conseil à 360 degrés.

Et la question est aussi de savoir si vous souhaitez écarter le risque de conflit d’intérêt ou non. Ce qui nous amène à la différence entre conseil indépendant et conseil non indépendant

CGPI au conseil indépendant ou au conseil non indépendant ?

Pour éviter les conflits d’intérêt, privilégiez plutôt un CGPI (conseiller en gestion de patrimoine indépendant) au conseil indépendant. Les véritables CGPI au sens strict de la réglementation sont rémunérés à l’heure de conseil ou selon un forfait annuel (et remboursent les commissions s’ils en perçoivent). Et ils travaillent en architecture ouverte sans limites sur les investissements conseillés.

Ne vous laissez pas appâter par les rendez-vous et les bilans gratuits (CGPI au conseil non indépendant) destinés à vous vendre ensuite toujours les mêmes solutions : assurance-vie très chargée en frais + Pinel également très chargé en frais et rarement rentable (jusqu’à 50 % de surcoût, comme dans notre cas pratique réel sur le Pinel). Vu leur modèle de rémunération, les CGPI au conseil non indépendant sont naturellement tentés (c’est humain) de pousser les placements qui leur rapportent le plus de rétro-commissions et de gonfler les frais, ce qui n’est pas dans l’intérêt des clients.

Finalement, les vrais clients des CGPI au conseil non indépendant sont leurs partenaires qui les rémunèrent pour vendre leurs produits aux épargnants (chiffre d’affaires du CGPI au conseil non indépendant = rétrocommissions des partenaires). Alors que les clients des CGPI au conseil indépendant sont les épargnants (chiffre d’affaires du CGPI au conseil indépendant = les honoraires payés par leurs clients directs, les épargnants).

C’est une analyse factuelle, sans jugement de valeur. Sachez d’ailleurs que la réglementation MIF 2 tend vers ce modèle anglo-saxon du conseil sans rétro-commissions (source), plus sain et qui garantit plus d’indépendance sans biais au conseil. Mais en France, il n’y a que 5 % de CGPI au conseil indépendant sur le marché, tous les autres délivrent du conseil non indépendant avec rétro-commissions !

Il vaut mieux payer 3 en conseil pour gagner 10 ou 20 (bon retour sur investissement). Plutôt que payer 0 en conseil pour gagner 2 (voire perdre 2 sur un mauvais investissement). Le vrai conseil est payant (comme chez un avocat fiscaliste ou un expert-comptable). Si ce n’est pas payant, c’est probablement de la vente et non du conseil qualifié.

De fait, les CGP indépendants au conseil indépendant (facturant des honoraires) seront plus objectifs et neutres dans leurs conseils. Mais ils sont très rares et demandés. En choisissant ce type de CGPI on n’écarte pas le risque d’incompétence, mais on écarte le risque de conflit d’intérêt. Ceci dit, un CGPI au conseil indépendant incompétent ne survivrait pas longtemps. Il finirait par se réfugier dans le conseil non indépendant pour gagner sa vie grâce à ses compétences commerciales, et non ses compétences en conseil financier, fiscal et civil.

Pour mieux servir nos lecteurs (150 000 lecteurs par mois et depuis des années on nous demande du conseil personnalisé), nous avons donc fini par créer notre propre société CGPI au conseil indépendant (habilité CIF et enregistré à l’ORIAS).

Avec les mêmes valeurs que notre site : objectivité, réactivité, fidélité. Un CGPI attitré, au conseil indépendant, pourra échanger avec vous sur votre situation (familiale, professionnelle, fiscale, patrimoniale) et sur vos projets, pour élaborer la meilleure stratégie (financière, juridique et fiscale) et vous conseiller : contactez-nous ici ou directement chez Prosper Conseil.

Conseil gestion de patrimoine indépendant

Note de Nicolas : J’ai moi-même été approché par plusieurs grands groupes de CGPI. C’est incroyable comme les méthodes et solutions étaient identiques : 1er RDV = prise de contact et connaissance client. 2ème RDV = vente d’une assurance-vie à 3 % de frais sur versement et Pinel à l’autre bout de la France. J’ai bien entendu décliné, car aucune plus-value en termes de conseil et de qualité des investissements proposés. Bref, votre vrai défi sera de trouver un bon CGPI, mais les changements de règlementation vont dans le bon sens. Voir aussi le témoignage d’un lecteur : le vendeur de Pinel qui se faisait passer pour un conseiller.

Que penser des conseillers bancaires ?

Par mimétisme social, par habitude, ou par tradition familiale, vous êtes certainement client d’une banque que vous suivez fidèlement. Il s’agit probablement de la banque héritée de vos parents ou de celle rejointe à l’occasion d’un crédit immobilier, et c’est votre conseiller clientèle qui place votre argent. Vous signez quasiment les yeux fermés en le croyant sur parole tel votre médecin de famille, sans chercher à vous informer ou à comparer les conseils ou les produits.

Les frais sont-ils toujours justifiés au regard du conseil délivré et des investissements proposés ? Les frais sont souvent bien cachés et intégrés à la performance servie, vous en payez sans doute sans même vous en rendre compte (frais sur versement, frais de gestion, droits de garde, etc.) Sans compter les coûts d’opportunité, c’est à dire ce que vous gagneriez en plus si vous placiez mieux, et les conseils manqués notamment en termes d’optimisation patrimoniale et fiscale.

Selon votre niveau de patrimoine et vos capacités d’épargne et d’emprunt, vous n’aurez pas les mêmes enjeux et pas besoin des mêmes conseils.

Conseil gestion de patrimoine indépendant

Adressez-nous un mail : contact@avenuedesinvestisseurs.fr ou remplissez le formulaire ci-dessous pour être mis en contact avec notre conseiller en gestion de patrimoine indépendant :

Vous affirmez également avoir pris connaissance de notre politique de confidentialité.

Patrimoine inférieur à 200 000 € : « monsieur et madame tout le monde »

Patrimoine d'un cadre

Votre conseiller est habituellement le conseiller clientèle particulier, en banque de réseau. Ce dernier gère en moyenne un portefeuille de 1 000 clients. À éviter, ce n’est pas un conseiller mais un commercial chargé de vendre les produits de sa banque.

Appliquez cet adage : on est jamais mieux servi que par soi-même

Nul autre que vous n’est plus intéressé pour développer votre patrimoine en optimisant les frais et la performance. Choisissez vous-même les meilleurs produits, ne vous limitez pas aux produits vendus par votre « conseiller » de banque.

Comme expliqué dans notre 2ème règle des finances personnelles, votre « conseiller » de banque est avant tout un vendeur. Il place ses produits, il ne connait pas tout le marché, il ne peut pas être objectif et vous conseiller de prendre un meilleur produit ailleurs. En somme, ce n’est pas du conseil à proprement parler.

Bref, aucun conseil extérieur n’est nécessaire, ce serait même contre-productif. Faites vos devoirs à la maison : il suffit de passer 2 heures sur internet (notre site est fait pour ça) pour être bien informé et faire les meilleurs choix. Formez-vous 2 heures, ce sera un investissement utile toute votre vie, au lieu de perdre ce temps en rendez-vous stériles chez votre « conseiller ».

Déléguer à un conseiller en gestion de patrimoine ?

Faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) représente un coût. Pour les patrimoines significatifs, ce coût est largement compensé par l’optimisation qu’apportera le CGP à votre allocation patrimoniale. Cette optimisation portera à la fois sur le rendement des placements, sur des conseils patrimoniaux et sur l’optimisation fiscale. Au passage, le conseiller pourra optimiser la fiscalité des successions en étudiant l’allocation patrimoniale au niveau familial.

S’agissant des « petits patrimoines » (inférieurs à 50 000 €) et si vous êtes autodidacte, il peut être intéressant de prendre en main soi-même la gestion de son épargne pour commencer. À défaut de conseil personnalisé, notre site internet regorge de guides pratiques permettant de comprendre les différentes solutions d’investissement, et de comparatifs pour choisir les meilleurs produits d’épargne.

Vous souhaitez vous prendre en main ? Suivez-donc notre feuille de route étape par étape :

Chassez vos mauvaises habitudes et quittez votre zone de confort

Au final, le plus dur pour vous sera donc de vous défaire de l’emprise de votre banque et d’ignorer ses « conseils », du moins ses placements de produits. Comprenez que vous n’êtes pas mariés et que vous devrez allez voir ailleurs pour mieux placer et gagner des milliers d’euros en frais et en surperformance.

A l’échelle d’une vie, la différence sera énorme en terme de développement de patrimoine et donc de niveau de vie et de sérénité. Si vous passez 1 heure ou 2 à vous informer, ce temps sera vite rentabilisé : vous y gagnerez de l’ordre de 1 000 € à 2 000 € par an.

Note de Nicolas : c’est vrai que s’informer, comparer et apprendre de nouvelles choses demande quelques efforts. C’est moins confortable que d’aller à des RDV pour signer sans vraiment réfléchir. Ceci dit vous êtes bien guidé ici et après vos efforts initiaux, vous serez largement récompensé : vous gagnerez en culture, en autonomie, en temps, en euros et en sérénité.

Si toutefois vous ne préférez pas vous impliquer personnellement, si vous souhaitez un audit de votre situation patrimoniale et/ou si vous avez une bonne capacité d’épargne, choisissez un bon conseiller en gestion de patrimoine (plutôt qu’un conseiller clientèle en agence bancaire).

Patrimoine entre 200 000 € et 1 000 000 € : clientèle aisée, dite « patrimoniale »

Patrimoine consultant

Professions libérales, cadres supérieurs, entrepreneurs, etc. Votre conseiller est habituellement le conseiller en gestion de patrimoine dans la filiale banque privée de votre banque de réseau. Ce « conseiller » gère en moyenne un portefeuille de 300 clients. A éviter, ce n’est pas un conseiller mais avant tout un commercial. En effet il ne peut pas être objectif, il ne peut que distribuer les produits de sa banque.

Résistez aux sirènes des filiales banque privée des banques de réseau

À ce niveau de patrimoine, les banques de réseau vous considèrent comme aisé. Elles vous déroulent le tapis rouge : Banque privée Crédit Agricole, BNP Private Banking, SG private banking, LCL banque privée, etc. Chaque banque grand public a sa banque privée pour la clientèle dite patrimoniale.

Mais à vrai dire, le titre de « banque privée » est très galvaudé dans les banques de réseau. La vraie banque privée digne de ce nom est accessible à partir de 10 M€ de patrimoine : Edmond de Rothschild, J.P.Morgan…

Ne vous laissez donc pas influencer par le beau mobilier et flatter par les titres pompeux. En effet, les placements proposés et services rendus y sont à peine supérieurs à ceux de votre agence classique.

Vous aurez certainement accès à un « conseiller » plus qualifié, diplômé bac+5 en gestion de patrimoine, mais il ne pourra pas conseiller à proprement parler et il sera cantonné aux produits maison, loin d’être les meilleurs et avec un choix très restrictif. Par ailleurs, les appels à la défiscalisation seront de plus en plus forts, méfiez-vous, la défiscalisation est rarement rentable.

Avis Banque privée Banque grand public
Ticket d'entrée 100 000 € 1 €
Nombre de clients par conseiller 300 clients 1500 clients
Niveau du conseiller Master 2 gestion de patrimoine BTS Force de vente ou licence banque
Turn-over Mutation tous les 5 ans Mutation tous les 3 ans
Services Crédits, placements, ingénierie patrimoniale Crédits, placements, forfaits téléphoniques, etc.
Niveau des produits et services Le conseiller est plus qualifié et peut être compétent... mais il est limité aux placements de la maison (médiocres) Le personnel est relativement peu qualifié et il est limité aux placements de la maison (médiocres)
Café servi ? Oui (et bureaux plus spacieux et agréables) Non

Note de Nicolas : des amis qui travaillent dans ces pseudo banques privées m’ont fait part de leurs sentiments. D’un côté, la banque est un bon employeur (bon salaire, 9 semaines de congés payés annuels, etc.) et ils s’en accommodent bien. D’un autre côté, ils sont gênés par ces faux-semblants, frustrés d’être des commerciaux plutôt que des conseillers, et certains ont le sentiment de « trahir » leurs clients. Pour reprendre leurs termes, au travail ce sont des vendeurs, et en dehors avec leur entourage ce sont des conseillers. En même temps, ils concèdent que les Français préfèrent l’illusion de la gratuité (en réalité payer via des frais de gestion élevés) et une piètre performance, plutôt que de payer des honoraires de conseil comme ils le font pourtant avec des avocats et experts-comptables.

Garder la tête sur les épaules et bien investir

À ce niveau, la stratégie vue précédemment dans la feuille de route reste imbattable : profitez au maximum des enveloppes fiscales (assurance-vie et PEA avant tout) et continuez de maîtriser les frais. En pratique, ouvrez une bonne assurance-vie en fonds euros + un bon PEA investi en trackers et/ou une bonne gestion pilotée.

Soyez juste un peu plus à l’écoute des évolutions fiscales. Le retour sur investissement sera de l’ordre de 3 à 10 k€ par an de plus que ce que vous auriez en « banque privée » de banque de réseau.

En complément et pour la vision d’ensemble (allocation patrimoniale, optimisation fiscale, etc.), vous pouvez envisager de recourir aux services d’un bon conseiller en gestion de patrimoine. Ce dernier pourra notamment vous accompagner pour réaliser des opérations d’investissement immobilier à crédit et/ou bien optimiser votre fiscalité.

Note de Nicolas : chez Prosper Conseil, vous pouvez accéder au service gestion de fortune à partir de 250 000 € à placer. Ce qui ouvre quelques opportunités introuvables sans passer par un professionnel, par exemple l’assurance vie luxembourgeoise (plus sécurisée que l’assurance vie française et avec un plus grand choix de fonds) et l’accès au crédit Lombard pour optimiser le levier financier et fiscal.

Patrimoine entre 1 M€ et 30 M€ : clientèle riche, dite HNWI (1 million de ménages français)

Patrimoine retraités

Vous êtes considéré comme riche. Selon le terme anglo-saxon vous êtes un HNWI (High Net Worth Individuals).

De nouveaux enjeux et des problématiques pointues

Vous devez maintenant vous préoccuper de ces enjeux et problématiques :

À ce stade, notre site n’est plus suffisant pour vous informer complètement. Vous avez optimisé les meilleures enveloppes fiscales (PEA et assurance-vie en tête) et vous n’allez pas tout placer en assurance-vie ni investir des millions d’euros en compte-titres (CTO) et en SCPI.

Vous avez maintenant la surface financière suffisante pour diversifier en immobilier locatif, en optimisant les montages avec votre CGP et votre expert-comptable. Investir en immobilier en nom propre ou en société (SCI ou SARL) ?

Par ailleurs, être suivi dans le temps par un bon conseiller en gestion de patrimoine pourra être utile, comme vu précédemment.

Vous devrez donc vous entourer de nouveaux conseillers très qualifiés

Entourez-vous d’une équipe de professionnels :

  • Conseiller en gestion de patrimoine (CGP) : conseil pour protéger et développer votre patrimoine avec une allocation patrimoniale adaptée, choisir les meilleurs investissements financiers et immobiliers, préparer votre retraite, etc. Contactez un CGP indépendant compétent.
  • Notaire et avocat fiscaliste : transmission (création d’un trust ?), optimisation fiscale, création de SCI, etc.
  • Expert comptable : pour la gestion des SCI et de vos sociétés.
  • Juriste : en cas de conflit avec des locataires, des partenaires, etc.

L’importance du notaire

À ce stade, le notaire devient indispensable. La transmission de patrimoine devient un vrai sujet, avec un gros enjeu, et demande des compétences particulières. Elle devra être préparée avec un conseil et cela s’anticipe : consultez donc votre notaire (comment choisir son notaire ?) Démembrement de propriété, donations-partages aux descendants tous les 15 ans, etc. Votre notaire vous expliquera les meilleures solutions pour optimiser la transmission.

Patrimoine entre 30 M€ et 100 M€ : clientèle très riche, dite UHNWI (10 000 ménages français)

Patrimoine héritier

Vous êtes considéré comme « ultra riche ». Selon le terme anglo-saxon vous êtes un UHNWI (Ultra High Net Worth Individuals).

Offrez-vous les services d’une vraie banque privée

Félicitations, vous pouvez vous offrir les services d’une véritable banque privée indépendante (gestion de fortune) : J.P. Morgan, UBS, Edmond de Rothschild…pour ne citer que les plus connus. Rien à voir avec les « banques privées » des banques de réseau (BNP, SG, LCL, CA, etc.) C’est de la gestion de fortune, avec une vraie valeur ajoutée, de véritables conseils et des opportunités inaccessibles au commun des mortels.

Vous avez ici une équipe dédiée d’experts en gestion de fortune, avec des produits et services de grande qualité. Chaque équipe gère une vingtaine de clients seulement, donc votre équipe dédiée vous connait très bien. Pour prendre l’exemple d’une célèbre banque privée qui compte plusieurs siècles d’existence, chaque client a une équipe de 5 experts autour de lui :

  • un « chef d’orchestre » en charge de la relation-client et du réseau d’experts hors banque.
  • un investisseur : allocation globale, gestion sous mandat discrétionnaire multi classes d’actifs. Accès à des produits structurés sur mesure, private equity (actions non cotées), venture capital (capital risque), hedge funds, fonds actions et obligations en parts institutionnelles à moindres frais (plutôt que les parts « retail »).
  • un notaire / avocat fiscaliste : création de sociétés, trusts, démembrements, déclarations IFI, optimisation de la transmission de patrimoine, rédaction des clauses bénéficiaires d’assurance-vie, etc.
  • un expert en crédits : emprunts hypothécaires internationaux avec nantissement du foncier, crédits lombards nantis par les actifs financiers (pour vivre sur l’emprunt donc réduire ses revenus imposables), etc.
  • un personnel dédié aux tâches administratives : virements, liens avec la conciergerie, etc.

Un traitement VIP

Pour l’anecdote, en tant que client vous pourrez aussi bénéficier d’invitations : concerts privés, visites d’exposition avant ouverture, tests de véhicules ou hôtels avant leur sortie, conférences économiques, accès aux gérants de fonds, rencontres avec des personnalités du monde de l’entrepreneuriat/politique, soirées networking, etc.

Pour quel coût ?

Les frais de gestion sont de l’ordre de 0,20 % à 0,50 % par an sur le capital géré, pour un service sur-mesure et complet. Ce qui reste inférieur aux frais de gestion sur unités de compte d’une assurance-vie. D’ailleurs, au sujet des fonds, vous pourrez profiter des parts institutionnelles moins chargées en frais : de l’ordre de 1 % par an pour les fonds actions au lieu de 2 %.

En conclusion, quand on peut se permettre d’avoir un banquier privé, c’est un excellent investissement bien rentabilisé financièrement et un grand gain en sérénité.

Vous trouverez ici notre interview d’un ami investisseur, ancien gestionnaire de fortune.

Patrimoine supérieur à 100 M€ : les 500 plus grandes fortunes françaises

Patrimoine start-up

Vous entrez dans une nouvelle dimension : vous faites partie des 500 plus grandes fortunes françaises.

Notez que le montant cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a été multiplié par 3 en 10 ans : il atteint le record de 650 milliards d’euros. Pourquoi ? Les plus riches français sont très largement investis en actions, qui ont beaucoup augmenté sur la période 2007-2017. A contrario, la classe moyenne est surtout investie en immobilier, actif moins haussier sur cette période.

Créez votre propre banque d’affaires « single family office »

À ce niveau de patrimoine, vous accédez au top du top en termes de conseil : les single family offices. Les clients sont souvent de grands entrepreneurs et leurs héritiers : la famille Arnault (LVMH), la famille Hermès, la famille Bettencourt (L’oreal), la famille Dassault…

Visualisez la différence de patrimoine entre un Français moyen (250 k€), un millionnaire, un UHNWI (30 M€), un milliardaire, et Bernard Arnault (graphique pour concevoir les grands nombres) :

Patrimoine des Français

Vous pouvez vous permettre de créer votre propre banque d’affaires « single family office ». Il s’agit d’une structure juridique avec des dizaines d’experts de tout domaine au service de votre patrimoine familial. À ce niveau, la fortune est surtout concentrée dans l’entreprise familiale. Le « family officer » a donc également un rôle de garant de la pérennité de l’entreprise à travers plusieurs générations. La vision porte sur le très long terme, il s’agit de défendre les intérêts de la dynastie.

Bilan : quel conseiller pour mon patrimoine ?

Avec l’essor d’internet et de l’information accessible à tous, les banques de réseau ne présentent plus beaucoup d’intérêt en dehors du compte-courant et du crédit immobilier (et encore… Il vaut mieux aller en banque en ligne). D’ailleurs, les agences ferment en masse ou comptent bien moins de « conseillers »; ainsi c’est tout le secteur qui doit se repenser pour offrir une vraie valeur ajoutée. On peut donc résumer ainsi :

  • Jusqu’à environ 250 k€ de patrimoine à placer, donc pour une majorité des Français : il vaut mieux sortir de sa zone de confort et s’informer sur internet (si vous lisez ces lignes, vous êtes bien parti !), pour éviter les conseils non objectifs et les produits de piètre qualité trop chargés en frais. Une fois mieux informé, consultez un vrai conseiller en gestion de patrimoine indépendant au conseil indépendant (réglementation MIF 2), pour optimiser votre situation patrimoniale et fiscale, en étant alors plus avisé pour porter un regard critique sur les conseils donnés.
  • Au-delà de 250 k€ à placer (hors résidence principale) : votre tâche principale est de vous entourer de bons conseillers : notaire, avocat fiscaliste, expert comptable et éventuellement un bon CGPI au conseil indépendant MIF 2. Sachez que le CGPI le plus proche de chez vous a peu de chance d’être le meilleur (habilité, de bon conseil, objectif et avec de bons produits d’investissement)…et il n’y a que 6 % de CGPI au conseil indépendant ! Chez Prosper Conseil, vous pouvez accéder au service gestion de fortune à partir de 250 000 € à placer. Ce qui ouvre quelques opportunités introuvables sans passer par un professionnel, par exemple l’assurance vie luxembourgeoise (plus sécurisée que l’assurance vie française et avec un plus grand choix de fonds) et l’accès au crédit Lombard pour optimiser le levier financier et fiscal.
  • Au-delà de 10 M€ : vous pouvez confier sereinement la gestion de votre fortune à une véritable banque privée (J.P.Morgan, UBS, Edmond de Rothschild…pas une banque privée de banque de réseau type BNP, SG, CA, LCL…) ou à un family office.

Avis de Nicolas : si vous cherchez un conseiller en gestion de patrimoine, commencez par vous assurer qu’il soit bien habilité CIF et enregistré à l’ORIAS. Il faut donc être très vigilant sur la capacité d’exercer règlementairement d’une part (CIF), et d’autre part sur le niveau de compétence. Mais ce deuxième point est difficile à juger quand on n’est pas un initié et j’ai rencontré beaucoup de « conseillers » décevants (trop orientés vente de produits) avant de décider de créer Prosper Conseil pour offrir le meilleur niveau de conseil indépendant (MIF 2) à nos lecteurs. Nous pourrons vous dresser un bilan patrimonial complet, améliorer vos investissements pour générer plus de revenus et de patrimoine, et optimiser des points insoupçonnés (au niveau juridique, financier et fiscal). N’hésitez-pas à nous contacter pour être mis en relation.

Conseil gestion de patrimoine indépendant

Adressez-nous un mail : contact@avenuedesinvestisseurs.fr ou remplissez le formulaire ci-dessous pour être mis en contact avec notre conseiller en gestion de patrimoine indépendant :

Vous affirmez également avoir pris connaissance de notre politique de confidentialité.

Si vous n’êtes pas multimillionnaire, vous pouvez donc commencer par suivre notre feuille de route en page d’accueil. Par ailleurs, nous vous invitons à lire ces 3 cas pratiques pour bien investir.

Choisissez la meilleure banque et la meilleure assurance-vie. Et découvrez comment bien investir en bourse et en immobilier.

Feuille de route

Laissez un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *.
Les commentaires sont publiés après modération (sous 48 heures).

31 commentaires sur “Choisir un conseiller en gestion de patrimoine en 2024 : les points à savoir”