Nous vous présentons ici 12 règles essentielles à assimiler pour bien placer et investir. Une fois en tête, ce seront ensuite des réflexes naturels, acquis pour vous profiter toute la vie.
1. Investissez dans ce que vous comprenez et posez les calculs
Essayez toujours de savoir ce qui se cache derrière les appellations marketing des placements que l’on vous vend. Est-ce une assurance-vie ? Un PEA ? Un livret ? Les noms des produits ne sont pas toujours explicites ni leur contenu. Par exemple, savez-vous dans quoi votre assurance-vie est investie ? Sur quel fonds euro et quelles unités de compte ? Est-ce qu’il s’agit d’une gestion libre ou pilotée ?
Avant de signer l’ouverture d’un produit, prenez toujours le temps de voir ce qu’il y a à l’intérieur. Et attardez-vous sur les frais et les conditions. Prenez donc votre temps pour réfléchir à tête reposée, prenez la documentation et étudiez-la tranquillement chez vous. Et surtout, ne tombez pas dans le piège des investissements atypiques et pyramides de Ponzi.
Note de Nicolas : ne signez jamais directement devant votre “conseiller” en banque même s’il se montre pressant, il faut d’abord s’informer objectivement et comparer.
Et posez les calculs ! N’investissez pas sans avoir calculé le rendement brut et le rendement net de votre investissement. N’oubliez pas de compter les frais, charges et impôts. Quand on place ou investit, c’est essentiel de savoir ce que l’on va réellement gagner, c’est la base. Vous trouverez ici le simulateur de rendement pour vous aider. Pour l’immobilier locatif, nous vous invitons à calculer à l’aide de cet exemple de calcul de rendement locatif.
2. Ne perdez pas de vue les motivations de vos conseillers
Au risque d’être dur, mais juste, votre “conseiller” de banque est avant tout un vendeur. Il place ses produits et ne connait pas tout le marché. Quand bien même il connait le marché et sait qu’aller chez Boursorama sera mieux pour vous, il ne pourra pas vous conseiller d’y aller.
Il ne pourra pas proposer mieux que son assurance-vie à 3 % de frais sur versement (il parlera de “droits d’entrée” pour mieux faire passer la pilule), avec un fonds euro médiocre, des fonds maison peu performants et très chargés en frais. C’est normal, il travaille dans l’intérêt de sa banque et ne pourra pas vous conseiller objectivement d’aller ouvrir ailleurs une meilleure assurance-vie à 0% de frais sur versement, avec de bons fonds € et à architecture ouverte (proposant un meilleur choix de fonds de plusieurs maisons de gestion). De même, il proposera le programme immobilier de la banque, alors qu’il y a bien d’autres choix plus rentables ailleurs.
Bref, le terme de conseiller bancaire est galvaudé, c’est avant tout de la vente, il n’est pas comme le médecin de famille que vous pouvez suivre aveuglément. Le vrai conseiller propose des produits qu’il a sélectionnés dans tout le marché, auprès de nombreuses banques, après analyse objective. Et il vous apporte du conseil, comme l’optimisation fiscale, en fonction de votre situation familiale, patrimoniale, de vos projets et de votre tempérament. Ce peut être un conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI) rémunéré à l’heure de conseil et non guidé par les commissions plus généreuses pour tel ou tel produit. La règlementation française tend d’ailleurs vers ce modèle anglo-saxon, plus sain et qui garantit plus d’indépendance. Comment choisir un bon conseiller en gestion de patrimoine ?
Avis de Nicolas : il ne faut pas perdre de vue que les banques sont limitées à leurs solutions d’épargne…par quel heureux hasard votre banque aurait-elle tous les meilleurs produits du marché alors qu’il y en a des dizaines ? Votre boulanger est-il un conseiller en baguettes et viennoiseries ? Non, c’est un vendeur de baguettes et viennoiseries. Si les baguettes de mon boulanger sont savoureuses mais que le croissant est meilleur et moins cher dans la boulangerie d’en face, il ne me conseillera pas d’aller en face mais je diversifierai, j’aurai 2 boulangeries selon mes besoins.
3. Définissez un horizon de placement
C’est un des paramètres les plus importants pour définir sa stratégie d’investissement. On n’investit pas de la même façon son épargne selon qu’elle serve à acheter une voiture dans 3 ans, un bien immobilier dans 8 ans, ou à constituer un complément de revenu pour sa retraite. Nous vous invitons à relire la page expliquant comment définir son horizon de placement et adapter sa stratégie d’épargne en conséquence.
Avis de Ludovic : typiquement, si vous investissez à long terme, vous avez intérêt à tirer parti des bons rendements qu’offrent les marchés financiers tout en profitant des niches fiscales que sont l’assurance-vie et le PEA. À l’inverse, il est déconseillé d’investir en bourse à court terme, car le risque de perte en capital est réel.
4. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures
Cet adage bien connu dans le milieu des investisseurs est vrai pour toutes les classes d’actifs. L’immobilier ou plus récemment les marchés actions ont pu connaître une progression importante ces dernières années. Oui, mais rien ne garantit que cette tendance se poursuive dans les années à venir. L’économie est cyclique. De la même manière, le rendement des fonds euros en assurance-vie baisse ces dernières années sur fond de baisse de l’inflation et baisse des taux obligataires…jusqu’à quand ?
Il faut donc être humble et diversifier les actifs.
5. Diversifiez !
La diversification est un moyen de protéger la valeur de son patrimoine des aléas que subissent et subiront les diverses classes d’actifs au travers des cycles économiques.
- Que ce soit entre actifs : monétaire, obligations, actions, immobilier, éventuellement un peu d’or.
- Et au sein même des actifs : pour les obligations, vous prendrez plusieurs fonds euros et vous investirez éventuellement en crowdfunding. En actions, diversifiez facilement en trackers ou avec un panier d’actions diversifié entre secteurs/pays/taille de capitalisation. En immobilier, vous pouvez investir sur plusieurs SCPI – SCPI en soi déjà bien diversifiées en terme d’immobilier de bureau / murs de commerce / localisation.
6. Endettez-vous si cela vous profite
Empruntez si l’effet levier est intéressant : emprunter une somme à 1,5 % pour la placer à 3 % net c’est malin. Ainsi, vous vous constituez un capital par l’endettement et pour un coût inférieur au rendement de l’investissement. Et c’est d’autant plus intéressant si en plus vous défiscalisez les intérêts d’emprunt (immobilier locatif). Mais attention, si vous empruntez pour un actif qui se déprécie, ce n’est plus un effet levier mais un effet massue !
Avis de Ludovic : emprunter pour partir en vacances ou s’acheter une voiture, ce n’est pas un investissement mais une dépense, sauf si vous êtes chauffeur de taxi.
7. Bourse : lissez vos investissements dans le temps
Si les marchés actions constituent une des classes d’actifs présentant le meilleur rendement à long terme, la situation pourrait être très différente pour un investisseur qui serait entré en bourse à la veille de l’éclatement de la bulle internet en l’an 2000 ou à la veille de la crise des surprimes en 2008. En pratique, il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’anticiper les mouvements de hausse et de baisse des marchés.
Note de Ludovic : il est possible de s’affranchir de cette incertitude, quitte à ne pas profiter pleinement d’une belle hausse des marchés. La méthode du Dollar Cost Averaging (DCA) consiste à lisser dans le temps son entrée sur les marchés actions. N’hésitez-pas à lire notre page dédiée à l’investissement en bourse : on explique tout à ceux qui cherchent des solutions simples et efficaces pour profiter de la performance long terme des actions. Et vous pouvez vous simplifier la vie avec l’épargne automatique. Explications : Épargne automatique : applications, Fintech et versements programmés.
8. Achetez au son du canon, vendez au son du clairon
En 2008-2009, krach boursier, le CAC40 chute à 2500 pts, ceux qui achetaient des actions étaient alors traités de fou. 6 ans plus tard le CAC était déjà revenu à 5000 pts (+100% de plus-value sans compter les dividendes !). Warren Buffet a dit : “Soyez craintif quand les autres sont avides. Soyez avide quand les autres sont craintifs.”
Le marché immobilier français ne déroge pas à la règle. En 1998, après 7 ans de chute des prix (-40% à Paris et en région PACA), les acheteurs étaient également traités de fous…on connait la suite. L’effet inverse s’observe également : en 2007 après des années de hausse, l’achat était redevenu tendance alors que les prix avaient doublé voire quadruplé en grande ville. Les gens achetaient sans réfléchir en pensant que les prix augmenteraient ad vitam æternam (relire la règle 4). Depuis, les prix en province ont globalement baissé et les negative equity sont devenues courantes. Negative equity ? Concrètement, la vente ne couvre même pas le capital restant dû à la banque.
Les marchés sont cycliques. Ne cédez pas à la panique ni à l’euphorie :
9. Défiscalisation : la cerise sur le gâteau plutôt que la carotte
Attention à ne pas être aveuglé par la défiscalisation. Mieux vaut un bon vieux PEL à 2,07 % net (2,50 % – 17,2 % de PS) ou un fonds euros à 2-3 % net ; plutôt qu’un appartement en Pinel qui rapporte 1,5 % net après défiscalisation et qui de surcroit est plus risqué (risque de vacance locative, de dégradations, de mauvais payeur, de moins-value car on achète du neuf mais on vendra de l’ancien) et plus chronophage à gérer (turn-over des locataires, déclarations fiscales, assemblées générales…).
Autre exemple : prendre des SOFICA (investissement dans le cinéma d’auteur) pour économiser 36 % d’IR c’est bien, mais si on a 9 “chances” sur 10 de se retrouver en moins-value de 50 % à l’échéance, c’est contre-productif.
Ceci dit, si vous avez le bon profil et si vous êtes sélectif, des solutions de défiscalisation peuvent être efficaces : nous vous présentons sur cette page une liste de 16 solutions populaires pour défiscaliser (ou optimiser fiscalement).
10. Concentrez-vous sur le rendement net
Ayez toujours à l’esprit que ce qui est important est l’argent réellement disponible dans votre poche après application de la fiscalité. Cela n’a par exemple pas de sens de comparer le rendement brut d’un bien locatif avec le rendement d’une assurance-vie, le bien loué supporte différentes charges et un mécanisme d’imposition différent. Ainsi, un rendement brut au premier abord alléchant peu parfois aboutir à un rendement net très faible.
De manière générale, il faut comparer les rendements nets entre produits (après frais, impôts ou défisc) et se demander si grappiller 0,1% de rendement vaut le risque encouru sur un produit plus volatil et le temps perdu à gérer : notion de prime de risque. La prime de risque désigne le supplément de rendement exigé par un investisseur afin de compenser un niveau de risque supérieur à la moyenne. Cette différence de taux, ce revenu supplémentaire espéré exigé constitue la prime de risque.
Expérience de Nicolas : mon portefeuille PEA me rapporte en lissant 7% net par an, et mes SCPI me rapportent 4% net par an. J’ai une bonne prime de risque par rapport à mon assurance-vie investie en fonds euros à 2% net. Ceci dit, je diversifie, je ne peux pas être investi qu’en actions et immobilier, j’ai besoin d’avoir du sécurisé en fonds euros d’assurance-vie dans mon patrimoine.
11. Convoiter un rendement élevé implique nécessairement une prise de risque
Les investissements sans risque avec de forts rendements n’existent pas. Les classes d’actifs offrant les meilleurs rendements sont l’investissement en action et l’immobilier. En 2021, l’indice boursier MSCI World a affiché une hausse de près de 30 %. Cette belle performance ne peut malheureusement pas être garantie tous les ans. Il y a des hausses et des baisses, il faut supporter la volatilité pour capter une performance moyenne lissée de 7% par an.
De même en immobilier, un appartement en ville moyenne peut rapporter 10% brut par an, contre 4% brut pour un appartement à Paris. Meilleur rendement mais plus de risques : marché moins dynamique donc plus de risques de vacance locative et locataires moins solvables, probabilité moins élevée de plus-value…on peut préférer cet investissement, mais il faut alors être récompensé par une prime de risque (voir point 10). Plus le rendement est important et plus le risque est fort. Si on vous promet 8% par an sur un produit vendu comme garanti et sûr, méfiez-vous fortement, il s’agit très certainement d’une arnaque.
Exemples de Nicolas : la célèbre affaire Madoff. Ou en France, l’investissement en manuscrits qu’un collaborateur m’avait présenté en 2012 et que je lui avais vivement déconseillé, devant ce qui me semblait être un système de Ponzi. Plus récemment, la starlette Nabilla a été recadrée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) pour avoir affirmé au sujet des bitcoins : « c’est vraiment sûr, c’est vraiment cool, vous pouvez y aller les yeux fermés ».
Ce n’est pas pour rien que le livret A rapporte si peu. A titre de comparaison, les marchés actions en tendance longue ont un rendement de 7% par an, pour une volatilité importante… Aucun placement garanti et sûr ne peut rapporter plus. Sinon, il s’agit certainement d’une arnaque pyramidale ou autre investissement douteux.
12. Méfiez-vous du marketing et des pièges sémantiques
Attention aux noms des produits, souvent trompeurs et purement marketing. Ce n’est pas parce que le produit est étiqueté Logement (PEL, CEL…) qu’il est pertinent pour composer au mieux pour ce projet. Tout comme les produits étiquetés Retraite (PER). Souvent un PEA et/ou une assurance-vie seront plus efficaces pour servir ces projets.
Note de Nicolas : de la même façon, une assurance-vie au nom pompeux qui sonne luxueux (“Erable”, “Platine”,… ) se veut haut de gamme et exigera un ticket d’entrée de 50 000 € (somme minimale demandée pour ouvrir le produit), alors que cette assurance-vie ne sera pas forcément de qualité et qu’une autre avec un ticket d’entrée de 100 € pourrait être bien meilleure. Comparez !
Nous vous avons transmis les bases. Vous avez les clés pour mieux comprendre les placements, vous pouvez maintenant attaquer le cœur du sujet et suivre les étapes de la feuille de route en page d’accueil pour mettre en pratique :
- le choix d’une bonne banque.
- ouvrez la meilleure assurance-vie.
- bien investir en bourse.
- bien investir en immobilier.
- optimiser la défiscalisation.
17 commentaires sur “Les 12 règles essentielles pour votre épargne”
Bonjour j’ai lu l’article mais il y a un point que je n’ai pas bien saisi, le point 6 si on simplifie ça donnerai quoi ? Et je me demander si on investit au long terme, si on veut vivre comme la philosophie de vie Fire, comment se verse-t-on un belle somme ? Et par exemple si je fais du DCA comment dans 3 ans je pourrais m’acheter une voiture si je fait déjà du DCA sur un PEA et que je n’ai pas forcément énormément d’argent à mettre c’est à dire entre 100 et 150€ les premiers mois et sûrement 200€ par la suite.
Merci de la réponse
Bonjour Théo,
Admettons 100 000 € empruntés à 3 %.
Cela coûte 3 000 € d’intérêts par an, et ça va baisser avec le temps car la part du capital restant à rembourser diminue.
Alors que 100 000 € placés à 5 %.
Cela va générer 5 000 € de revenus passifs par an, et qui vont grimper avec le temps puisque 5 % d’un capital qui grossit de plus en plus (intérêts composés).
Donc il vaut mieux garder son capital bien placé à 5 % pour emprunter à 3 %.
Un rentier FIRE ne va pas se verser une grosse somme d’un coup, mais plutôt une somme nécessaire pour vivre chaque mois ou chaque trimestre.
Car le capital doit rester placé et productif.
Exemple : Rentier avec 500 000 euros ? Quelle rente pour prendre sa retraite ?
Et si vous suivez bien notre méthode, vous diversifiez votre patrimoine sur plusieurs actifs (fonds euro, actions, immobilier notamment) et vous avez toujours une épargne de précaution (livret A, LDDS ou LEP).
Donc vous êtes toujours en mesure d’acheter une voiture cash sans emprunter, en prenant l’apport venant des livrets ou du fonds euro.
Notre article : allocation patrimoniale.
Le Livret A étant monté à 3% est-il plus intéressant à utiliser qu’auparavant ?
Bonjour Donovan,
Oui en ce moment c’est intéressant, pour l’épargne de précaution.
On en parle ici : performances investissements 2022.
J’ai eu un héritage en début d’année avec une certaine valeur, je voudrais le placer mais je préfère éviter les frais de banque classique.
Peut on se fier au banque en ligne sur la durée ?
Bonjour André,
Oui bien sûr, je suis client de différentes banques en ligne depuis plus de 10 ans.
C’est sérieux (car elles sont adossées à des banques traditionnelles, ce sont des filiales de banques traditionnelles et réglementées par l’AMF et l’ACPR). Et efficace. On en parle ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/banques-en-ligne-gratuites/choisir-sa-banque-en-ligne-comparatif/
De même pour les assurances vie en ligne (qui sont également assurées par des assureurs traditionnels comme Crédit Mutuel Suravenir ou Generali) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/les-meilleures-assurances-vie/
Bonjour
Je suis de près votre site et je trouve qu’il est très simple , facile à comprendre toujours pleins d’informations
Bonsoir,
Tout d’abord merci pour tous ces conseils et infos. Je parcoure l’ensemble des articles depuis une dizaine de jours et je me rend bien compte que mon epargne est mal placée (livret A et PEL)
J’ai une question pour vous : étant propriétaires, avec ma compagne, de notre RP, ne serait il pas plus préjudiciable de clôturer nos deux PEL afin de les réinvestir dans d’autres solutions type AV, PEA et de garder l’épargne de précaution avec nos livrets A ?
Bonjour Antoine,
Pour votre PEL, cela dépend beaucoup du rendement de votre PEL selon sa date d’ouverture : https://avenuedesinvestisseurs.fr/placements-monetaires/plan-epargne-logement/
Si c’est un PEL à 1 % brut, ce ne serait pas une grosse perte.
Dans tous les cas, il faut garder une épargne de précaution sur livret A (équivalent à 3 mois de dépenses).
Et le reste peut être investi (assurance vie et PEA surtout), selon votre allocation patrimoniale qui dépend de vos projets : https://avenuedesinvestisseurs.fr/allocation-patrimoniale-repartition-allocation-ideale-actifs/
Bonjour Nicolas et Ludovic,
Bravo, décidément plein de pépites dans ce site qui devient ma bible… comme de beaucoup de gens je pense!
Auriez-vous un conseil pour un couple de personnes approchant la retraite (d’ici 2-3 ans) qui vont obtenir un certain capital, mais qui va devoir équilibrer leur retraite ?
Le mien (de débutant) a été de dire de diversifier en pensant horizon (court et moyen), et d’investiguer le PER et l’Assurance Vie…
Bonjour Thomas,
Merci !
Bonne intuition de débutant 🙂
En effet, l’assurance vie et le PER figurent parmi les bons outils pour préparer sa retraite. Je vous invite à lire notre article dédié, il y a aussi l’immobilier et le PEA : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comment-preparer-sa-retraite/
J’adore!!!! Très bon guide de l’épargne avec de bons conseil que je vais de ce pas appliquer! Merci également pour le site et les outils que vous proposez.
Merci Elijah, avec plaisir !
Je penserais plutôt l’inverse: en période de covid, est-ce le bon moment d’en profiter pour investir (quelque soit le support d’investissement) ?
Exactement !
Là est toute la différence entre les pessimistes et les optimistes 🙂
Les investisseurs sont des éternels optimistes.
En plein coeur du Covid, les opportunistes ont fait de très bonnes affaires en bourse notamment.
Comme dit Warren Buffett : “j’achète au son du canon et je vends au son du clairon”.
Bonjour, apres le covid 19 est ce le bon moment pour vendre ?
Bonjour Sandrine,
Pour vendre quoi ? Des actions ? De l’immobilier ? Autre ?
De manière générale, nous ne sommes pas partisans du market timing. On investit à long terme. Mais il faut aussi composer avec votre situation personnelle, peut-être avez-vous besoin de liquidités, mais sans rapport avec le COVID-19 ou tout autre évènement.
Je vous invite à lire les questions 4 et 5 de notre FAQ (peut s’appliquer à l’achat ou à la vente et sur plusieurs marchés, par forcément les actions) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/faq-questions-bourse/#bon-moment-investir-bourse