L’allocation patrimoniale représente la répartition de votre patrimoine entre les différentes familles d’investissement (classes d’actifs). Principalement entre les fonds euros en assurance-vie, les actions et l’immobilier. Et plus accessoirement l’or, les cryptomonnaies et autres investissements atypiques.
Avoir une bonne allocation patrimoniale, cela revient à diversifier son patrimoine pour :
- multiplier les sources de revenus (intérêts, dividendes, loyers, etc.) ;
- mieux profiter de la hausse des différents marchés à long terme ;
- mieux résister aux crises (patrimoine plus résilient).
Comment organiser votre patrimoine et le diversifier selon vos projets de vie ? Nous donnons 3 exemples d’allocation patrimoniale et le résultat chiffré sur l’évolution de votre patrimoine.
SOMMAIRE
- Comment organiser et optimiser votre allocation patrimoniale ?
- La pyramide de Maslow appliquée à l’épargne : 3 exemples d’allocations patrimoniales
- Le résultat de votre allocation patrimoniale
- Bilan : que retenir de l’allocation d’actifs ?
Comment organiser et optimiser votre allocation patrimoniale
Retenez que l’allocation patrimoniale est un facteur clé de performance de votre patrimoine. En effet, vous n’obtiendrez pas le même rendement si vous allouez 100 % de votre patrimoine en fonds euros d’assurance-vie, plutôt que 100 % en actions (exemple extrême).
L’allocation patrimoniale (déterminer x % en fonds euro, y % en actions, z % en immobilier) est ce qui contribue le plus à la performance de votre patrimoine (sa rentabilité pour développer plus rapidement votre patrimoine). De façon bien plus déterminante que le choix de telle ou telle action ou tel ou tel appartement.
Notre vision du patrimoine et de l’allocation patrimoniale se fonde sur la pyramide de Maslow (nous développons plus loin) :
C’est donc très important de se pencher sérieusement sur son allocation patrimoniale, c’est même la 1ère chose à faire quand on investit. Et c’est une stratégie à suivre à long terme. Ainsi, sur le long terme, en conduite, il suffira d’investir conformément à son allocation patrimoniale. Explications.
Comment générer de la performance (rendement) ?
Les 2 points essentiels pour générer de la performance :
- Premièrement, le plus important est d’organiser son allocation patrimoniale en établissant la répartition de son patrimoine. Vous devez adapter votre allocation à vos projets et à vos ambitions, et tenir compte de votre profil psychologique (aversion aux risques). Allocation défensive ? Allocation équilibrée ? Ou allocation dynamique ?
- Ensuite, une fois votre profil d’investissement défini et votre allocation d’actifs organisée, on optimise. Comment optimiser son allocation patrimoniale ? Par le choix des meilleurs produits d’épargne : la meilleure assurance-vie pour les fonds euros, le bon courtier pour le PEA, la meilleure assurance-vie en gestion pilotée, les meilleures SCPI.
Dans cet article, nous nous focaliserons sur la base, à savoir l’allocation patrimoniale que vous allez viser (le premier point). À noter : cette allocation est déterminée par votre tempérament, mais aussi vos projets. Par exemple, n’investissez pas une somme en actions si vous comptez sur cette somme pour acheter votre résidence principale dans 1 an. À l’inverse, ce serait dommage d’être trop frileux et de ne pas oser investir à long terme ce qui peut l’être. Donc placer à moyen terme ou long terme sur livret A est un beau gâchis.
Note de Nicolas : prenez du recul et réfléchissez à votre horizon de placement pour placer efficacement avec la meilleure allocation patrimoniale.
Compartimentez votre patrimoine et investissez selon votre horizon de placement
Vous allez investir différemment selon votre horizon de placement :
- Court terme : épargne de précaution en livret A et/ou LDDS. Éventuellement les fonds euros que l’on peut racheter en moins de 72 heures, comme sur l’assurance-vie Linxea Vie.
- Moyen terme : assurance-vie en fonds euros.
- Long terme (plus de 8 ans) : actions et immobilier. Diversifiez facilement avec les trackers (fonds indiciels), la gestion pilotée et la pierre-papier SCPI.
Tout en sachant que les investissements long terme sont plus risqués (les marchés immobiliers et actions présentent un risque de perte en capital), mais offrent de meilleures perspectives de rendement. En pratique, on limite grandement le risque (la volatilité) en diversifiant et en investissant à long terme.
Diversifiez votre patrimoine sur les grandes familles d’actifs
La règle fondamentale reste de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, c’est à dire de diversifier ses placements. Vous déciderez ensuite de votre allocation entre ces différentes classes d’actifs.
- Le monétaire : livret A, LDDS, autres livrets. Les français adorent, mais il faut se contenter du minimum (3 mois de dépenses maximum en guise d’épargne de précaution) car le rendement est ridicule, souvent sous l’inflation. Comparez avec notre guide : les meilleurs placements sans risque.
- Les fonds euros d’assurance-vie : ce sont en réalité des obligations (dettes d’entreprises et d’États européens). Il s’agit du placement préféré des français : les fonds euros ne présentent pas de risque de perte en capital et le rendement est généralement supérieur au livret A. Notre article sur le marché des obligations.
- Les actions : vous êtes propriétaire de parts d’entreprises. Plutôt que de jouer au casino ou au PMU en cherchant le bon cheval sur qui miser, nous recommandons une allocation de trackers en PEA et les assurances-vie en gestion pilotée. Sachez que la rentabilité historique des actions est excellente : 7 % par an en moyenne lissée, au prix d’une volatilité à supporter (les cours peuvent fluctuer à la hausse et à la baisse).
- L’immobilier : vous pouvez être propriétaire de votre résidence principale, d’investissement locatif, de pierre-papier SCPI, d’actions SIIC, etc. Les moyens d’investir en immobilier sont nombreux, comparez les solutions d’investissement immobilier. En pratique, la pierre-papier SCPI permet d’investir facilement dès 500 € en diversifiant, en assurance-vie ou non, en empruntant ou non. Attention, l’immobilier aussi est volatil. Vous ne le percevez pas car votre appartement ou vos SCPI ne sont pas cotés en bourse, et pourtant la volatilité est réelle, donc les perspectives de plus-values ou moins-values également.
- L’exotique (placements atypiques) : les matières premières (investissement en or, brent), l’investissement forestier (GFI), les investissements plaisir (investir dans les grands crus de vin, dans les montres de luxe, l’investissement dans l’art, les voitures de collection…et même investir dans les Lego), l’investissement en cryptomonnaie, etc. On est ici dans le spéculatif : maximum 5-10 % de votre patrimoine. Ce sont des “sucreries” très dispensables et à limiter dans votre régime alimentaire !
L’allocation patrimoniale idéale
Comment bien placer son argent ? Finalement, la répartition de votre patrimoine vous est propre. Il n’y a pas de répartition idéale toute faite, bonne pour tout le monde. Vous devez réfléchir à votre horizon de placement et adapter votre allocation d’actifs en conséquence, modulo votre tempérament et votre niveau d’appréhension aux risques.
Ceci dit, il y a des constantes, vous venez d’apprendre plusieurs points clés :
- vous savez sur quels actifs diversifier,
- vous savez qu’investir à long terme sur les bons supports est plus rémunérateur,
- les meilleurs produits d’épargne sont les meilleurs produits pour tous (par exemple le meilleur fonds euros est accessible à tous).
Pour illustrer le résultat de 3 stratégies patrimoniales, nous allons vous présenter 3 allocations d’actifs différentes. Vous pourrez vous sentir plus proche d’une répartition de votre patrimoine ou d’une autre.
La pyramide de Maslow appliquée à l’épargne : 3 exemples d’allocations patrimoniales
La pyramide de Maslow est une illustration très connue qui représente la hiérarchie des besoins. Nous pouvons l’appliquer également à l’épargne en hiérarchisant les actifs. Nous représentons ici en premier un patrimoine avec une allocation équilibrée. Un patrimoine défensif comportera trop d’épargne de précaution et pas assez d’actions et d’immobilier, cela donnera un rendement tiré vers le bas donc moins de revenus générés par votre patrimoine.
La résidence principale constitue le socle de la pyramide : acheter ou louer, c’est avant tout un choix de vie.
Nous nous focaliserons donc sur la pyramide elle-même, c’est à dire l’argent que vous pouvez placer :
- À la base, on retrouve l’épargne de précaution qui doit être faible.
- Plus on monte dans la pyramide et plus l’espérance de gain est élevée en contrepartie d’investir à plus long terme, d’où l’importance de connaître votre horizon de placement quand vous placez. D’abord les fonds euros, puis les actions et l’immobilier.
- La pointe de la pyramide (les placements exotiques) doit représenter une part marginale de votre patrimoine, c’est de la pure spéculation.
Allocation patrimoniale équilibrée
On peut s’attendre à un rendement moyen de 4 à 5 % par an.
Vous avez le minimum nécessaire en épargne de précaution : l’équivalent de 3 mois de dépenses sur votre livret A. Pour le reste, vous avez alloué votre patrimoine ainsi :
- 45 % en fonds euros en assurance-vie sans frais sur versement : investissement sécurisé, pas de risque de perte en capital. Les meilleurs fonds euros ont rapporté autour de 3 % en 2023. Vous avez diversifié sur les meilleures assurances-vie : Linxea Spirit 2 et Lucya Cardif par exemple pour 2 assureurs différents.
- 25 % en actions : investissement plus volatil avec meilleure espérance de gain sur le long terme. En pratique, privilégiez une allocation de trackers en PEA (si vous êtes autonome, les meilleurs PEA) et les assurances-vie en gestion pilotée si vous souhaitez déléguer.
- 25 % en immobilier : vous n’avez pas le temps ni les moyens pour acheter et gérer plusieurs appartements et vous préférez vous concentrer sur ce qui compte pour vous (votre carrière, votre famille, vos loisirs, etc.) Ainsi, la « pierre-papier » vous a permis de diversifier sur plusieurs SCPI (plusieurs sociétés de gestion et diversification entre immobilier résidentiel / commerces / bureaux en France et Europe). Si vous disposez de temps et que l’immobilier est une passion, vous avez aussi investi dans l’immobilier en direct (le LMNP pour optimiser fiscalement). Par ailleurs, vous avez financé plusieurs projets immobiliers pour un rendement de 8-10 % via le crowdfunding immobilier.
- 5 % en “exotique”, investissements alternatifs : éventuellement, en guise de valeur refuge et pour posséder des actifs décorrélés des marchés financiers. Par exemple, vous avez quelques pièces d’or (Napoléon) et des belles montres (Rolex, Omega, etc.) transmises de père en fils. Quelques parts de groupement forestier d’investissement. Et quelques cryptomonnaies (comment investir en cryptomonnaie et notre avis CoinHouse).
Précédemment, nous vous avons expliqué qu’il n’y a pas d’allocation d’actifs idéale. Mais ici, nous sommes proches de la répartition idéale pour la plupart des français. Comme son nom l’indique, cette allocation est équilibrée, saine, bien diversifiée et proportionnée. De plus, vous avez optimisé en choisissant pour chaque actif les meilleurs produits. Vous pouvez viser 4 à 5 % de rendement annuel moyen.
Note de Nicolas : On pourrait aussi la définir comme une allocation « bon père de famille » : cette répartition permet de répondre aux urgences imprévues (épargne de précaution), tout en anticipant les projets plus éloignés (études des enfants, achat immobilier, retraite, etc.) Vous investissez sereinement en fonds euros à capital garanti, tout en profitant des performances long terme de l’immobilier et des actions pour tirer le rendement global de votre allocation vers le haut.
Allocation patrimoniale (trop) défensive
On peut s’attendre à un rendement moyen de 1 % par an.
Vous remarquerez que cette allocation est barrée : c’est souvent le choix d’allocation des Français (par méconnaissance), mais ce n’est pas pertinent. D’une part, vous n’avez pas pris le temps d’organiser votre allocation d’actifs et d’autre part, vous n’avez pas optimisé en comparant les produits d’épargne.
Vous avez placé 50 % de votre patrimoine en livrets et 50 % en fonds euros d’assurance-vie. Allocation très défensive et « court-termiste » : répartition contre-productive si vous voulez épargner pour des projets qui surviendront dans plus de 4 ans. De plus, vous avez choisi une mauvaise assurance vie qui vous prélève 3 % de frais à chaque versement, avec un fonds euro qui offre un rendement 2023 inférieur à 2 %.
Rassurez-vous : il est toujours temps d’y remédier, de comparer les produits d’épargne et de vous mettre sur les bons rails pour générer plus de revenus grâce à votre patrimoine.
Allocation patrimoniale (trop ?) dynamique
On peut s’attendre à un rendement moyen de 7 % par an. En moyenne annuelle lissée dans le temps (sur longue période).
Attention, une telle allocation n’est pas à la portée de tout le monde. Il faut d’une part pouvoir investir à long terme. Et d’autre part, avoir assez de “mental” et de discipline pour supporter la volatilité et bien respecter les règles d’investissement en actions. Par exemple, cette allocation pourrait convenir à quelqu’un qui a les nerfs solides, qui a acheté sa résidence principale, et qui veut maintenant investir pour sa retraite à horizon 20 ans.
L’épargne de précaution est réduite au strict minimum. Le propre d’une allocation dynamique est d’être très investie en actions. En effet, c’est l’actif historiquement le plus rentable à long terme : +7 % en moyenne annuelle lissée, grâce à la croissance des principales sociétés mondiales (États-Unis en tête). Mais il faudra avoir le cœur bien accroché pour supporter la volatilité : pas de panique lors des années de correction à -20 % et pas d’euphorie quand les marchés financiers montent de +20 % par an.
Avec cette allocation dynamique, pas de fonds euros d’assurance-vie pour amortir les chocs. Stratégie “buy and hold” sur la période de placement long terme. Nos 4 bonnes pratiques de l’investissement en bourse.
Vous avez organisé cette allocation patrimoniale car vous pouvez investir à long terme, soit. Cela étant, optimisez-là : ne partez pas à l’aveugle sur quelques actions en priant pour avoir une surperformance par rapport aux indices (CAC40, S&P 500, etc.) Au contraire, il est plus raisonnable de privilégier la gestion passive : en trackers sur PEA, ou en assurance-vie en gestion pilotée en mandat offensif. Ainsi, ce sera moins chronophage car vous serez en pilotage automatique, et moins risqué car les trackers et la gestion pilotée sont par définition très diversifiés. Par exemple, un tracker World est investi sur plus de 1 600 entreprises aux États-Unis, en Europe et en Asie.
Le résultat de votre allocation patrimoniale
Avec le temps, même un rendement légèrement meilleur entraîne une augmentation significative du patrimoine.
La différence de résultat (patrimoine atteint) est significative selon l’allocation patrimoniale choisie
Pour un même capital de départ (50 000 €) et un même effort d’épargne de 500 € par mois :
- La courbe grise représente l’allocation défensive avec des livrets et un mauvais fonds euros d’assurance-vie. En plaçant mal (rendement 1 %), votre capital progresse mais vous restez dans la catégorie sociale “classe moyenne” avec un patrimoine de 277 k€ après 30 ans.
- La courbe jaune représente l’allocation équilibrée (fonds euros, immobilier et actions). Avec cette allocation bien organisée et bien optimisée (rendement 4 %), on voit plus nettement l’effet des intérêts composés. Vous changez de catégorie, vous vous hissez dans la “classe moyenne supérieure” avec 505 k€ de capital après 30 ans.
- La courbe orange représente l’allocation dynamique (100 % actions). Si vous pouvez investir 500 € par mois à long terme en actions avec un rendement annualisé de 7 %, l’effet boule de neige est très puissant. Vous êtes directement propulsé dans la “classe aisée” (9ème décile de la population) avec 967 k€ de capital après 30 ans.
Un patrimoine placé à x % va doubler en combien de temps ?
- Placé à 1 % : le capital double en 70 ans.
- Placé à 2 % : le capital double en 35 ans.
- Placé à 3 % : le capital double en 24 ans.
- Placé à 4 % : le capital double en 18 ans.
- Placé à 5 % : le capital double en 14 ans.
- Placé à 6 % : le capital double en 12 ans.
Note de Nicolas : petite astuce. Il suffit de faire la division : 72 / rendement annuel, pour savoir grosso modo combien de temps il faudra pour doubler son capital. C’est “la règle des 72”. Par exemple : 72 / 2 = 36 ans (si 2 % de rendement) et 72 / 4 = 18 ans (si 4 % de rendement). On comprend que les investisseurs cherchent les bons rendements, pour s’enrichir plus vite. Mais il faut savoir supporter le risque et la volatilité, et éviter les placements avec des rendements trop beaux pour être vrais.
Bilan : que retenir de l’allocation d’actifs ?
Attention, nous ne sommes pas en train de vous dire de placer 100 % de votre épargne en actions. Nous souhaitons simplement vous sensibiliser sur l’importance de votre allocation patrimoniale et vous faire réfléchir. Pour un même effort d’épargne mensuel, votre patrimoine à terme peut être du simple au quadruple !
Vos revenus et votre capacité d’épargne c’est une chose, mais organiser et optimiser votre épargne fera toute la différence dans la réalisation de vos projets et pour votre niveau de vie à la retraite (ou tout simplement pour devenir riche). C’est à vous de décider selon votre tempérament, votre capacité d’épargne et vos projets : combien investir à court terme, à moyen terme et à long terme et sur quels actifs (monétaire, fonds euro, actions, immobilier, etc.) En pratique, vous pouvez suivre votre allocation patrimoniale avec notre fichier de suivi Excel.
Par ailleurs, il y a un enseignement que l’on peut en tirer en adoptant une vision plus macroéconomique. Ainsi, on comprend également pourquoi les plus modestes s’appauvrissent (agios et pas la capacité d’épargne pour investir), la classe moyenne voit son patrimoine progresser modérément (achat de la résidence principale et patrimoine financier majoritairement investi en livret A et fonds euros), et les riches sont de plus en plus riches avec une forte hausse de leur patrimoine ces dernières années (forte capacité d’épargne et patrimoine surtout investi en actions). Ainsi, les 500 plus grandes fortunes Françaises ont multiplié leur patrimoine par 3 en 10 ans : il atteint le record de 650 milliards d’euros.
Définir son allocation, c’est une chose. Il faut ensuite optimiser, donc choisir les bons produits d’épargne : la meilleure assurance-vie pour les fonds euros, le bon courtier pour le PEA, la meilleure assurance-vie en gestion pilotée, la pierre-papier.
Vous voulez voir un cas concret ? Nous vous invitons à lire notre interview de StephaneF, un épargnant exemplaire par son organisation et sa discipline. Et ici 3 cas pratiques pour bien investir.
Vous préférez déléguer et solliciter un conseil indépendant ? Vous pouvez prendre RDV avec Prosper Conseil, notre cabinet de conseil indépendant en gestion de patrimoine.
127 commentaires sur “Allocation patrimoniale : répartition/allocation idéale des actifs”
Merci Nicolas ,
C’est vrai que j’avais pas vu ça sous cet angle .
Merci pour cette éclaircissement .
Bonjour Nicolas,
Merci pour ce blog qui est pour moi une vraie pépite d’information
J’ai un peu de mal à m’ouvrir aux obligations et SCPI car dans mon cas je n’y vois pas l’intérêt.
Voici ma situation
Ma résidence principal est payé et mon épargne de précaution est faite (10 mois).
J’ai 47 ans , je suis freelance et mon patrimoine est constitué de 76 % d’immobilier locatif (LMNP), 26 % action (ETF SP500 (dans PEA ,assurance vie), CTO(quelques actions)).
Les crédits pour l’immobilier locatif ne sont pas terminés cependant j’ai un cash-flow net de 500€ mensuel et je fais un DCA tous les mois sur PEA, puis je passerais à l’assurance vie dès que j’aurais dépassé le plafonds du PEA(150 000) .
D’ici dix ans les crédits seront fini pour les locatif et j’aurais une réelle rente tout en continuant de travailler.
Pensez-vous que je dois diversifier avec des obligations et des SCPI
Que pensez-vous de mon allocation d’actif, je voudrais augmente la part d’action et ne plus faire d’immobilier car je risque de payer IFI.
Merci Nicolas pour votre aide et vos précieux conseils .
Bonjour Estelle,
En effet, vous avez déjà “trop” d’immobilier, donc inutile d’en rajouter une couche avec des SCPI.
Surtout s’il y a risque d’être assujetti à l’IFI.
Pour les obligations, vous pourriez vous contenter du fonds euro : les meilleurs fonds euros rapportent autour de 3 % (bien pour un placement sécurisé et liquide).
26 % d’actions c’est défensif. A voir si vous êtes à l’aise pour tendre vers 50 %, selon votre horizon de placement et votre aversion aux risques.
Merci Nicolas de ta réponse
Je ne comprends pas à quoi peux me servir d’avoir des obligations ou plus de fond euro à part pour faire de la diversification . car pour moi l’immobilier est défensive de ce fait je dois augmenter ma part d’action pour tendre vers 50%.
merci beaucoup pour se blog .
Estelle,
L’immobilier n’est pas défensif, c’est un investissement risqué :
– risque de baisse du marché (en cours actuellement notamment à Paris) ;
– risque de loyers impayés ;
– risque de dégradations ;
– risque de squat ;
– risque de liquidité (des mois pour vendre un appartement ou des SCPI) ;
– Etc.
En France, l’immobilier est particulièrement risqué étant donné que la justice est pro-locataire et anti-bailleur (exemple : plus de 2 ans pour expulser un locataire “indélicat” ou squatteur, si tout va bien et si le préfet est ok pour recourir à l’expulsion après le jugement).
ALors que le fonds euro est vraiment sécurisé. Donc à vous de voir à quel point vous souhaitez sécuriser une partie de votre patrimoine.
Bonjour Nicolas,
Petite question dans le livre , on demande de calculer son patrimoine et donc ses dettes notamment le crédit pour la résidence principale.
quel montant je dois inscrire en dette sur le crédit de ma résidence principale?
car elle vaut 550k€ mais j’ai 400k€ d’intérêt en plus donc je vais au total régler 900k€ sur 25 ans .
je suis au tout début du remboursement du crédit.
je note le capital restant du? ou j’inclus les intérêts ? auquel cas je peux me retrouver avec un solde de patrimoine négatif ? possible ?
Bonjour Benjamin,
Votre passif (= dette), c’est le capital restant dû à la banque.
Indiqué dans le tableau d’amortissement du crédit, chiffre mis à jour chaque mois (le capital restant dû diminue au fur et à mesure des remboursements mensuels).
C’est expliqué dans notre livre 🙂
Et également ici dans les outils suivi patrimoine.
Bonjour Nicolas,
Tout d’abord merci beaucoup pour votre livre qui m’a ouvert les yeux sur le monde de l’investissement et de la bourse . après lecture du livre il me reste une question sur mon allocation patrimoniale.
est ce que l’épargne de précaution (5 mois dans mon cas car indépendant) peut et doit être utilisé pour les projets à court terme (3 ans) ou est ce 2 choses encore différente ?
je m’explique :
en tant quindependant j’estime qu’il me faut 5 mois d’épargne de precaution.
j’ai beaucoup de dépenses par mois donc cela correspond à 8000×5 = 40k€
cet argent est déjà placé sur des livrets réglementés (en m’aidant de ceux au nom de mes enfants ).
maintenant j’ai des projets d’achat de véhicule et de voyage dans 1 ou 2 ans .
puis je puiser dans ces 40k€ pour le faire ou dois je laisser ça de côté toute ma vie ?
d’un côté si je ne touche jamais à cette épargne de précaution je risque de garder une grosse somme de 40k€ sur un livret pendant 15 20 ans ce qui est ridicule .
alors que si je puise dedans cela est plus logique car le reste je peux le placer dans mon allocation patrimoniale de type offensive dans mon cas .
voilà ma question .
vu que mon épargne de précaution est importante dois je à part ça encore faire du fonds euros ou je peux partir directement dans des etf et immo?
merci Nicolas pour votre aide et vos précieux conseils .
Bonjour Benjamin,
Pour ceux qui nous lisent, il s’agit de notre livre best seller Investissez votre épargne ! en vente ici.
Attention si vous placez sur des livrets au nom de vos enfants.
Légalement cet argent est à leur nom donc leur appartient.
Si vous le reprenez c’est interdit, à moins que vos enfants vous fassent un don.
Ensuite, vous devez distinguer épargne de précaution et épargne de sécurité :
1/ Epargne de précaution (livret A et LDDS) = épargne placée pour les imprévus.
lGénéralement équivalent à 3 mois de dépenses. Juste pour être serein en cas de coup dur.
2/ Epargne de sécurité (fonds euro) = épargne placée à court terme pour les projets type paiement des impôts, voiture, voyage.
Bonjour Nicolas,
Si on a une épargne de précaution importante sur livrets (Livret A + LDDS) pour des projets à venir (très) court terme, est-ce que l’on compte cette épargne dans le pourcentage d’épargne sécurisée avec les fonds euros ou est-ce que l’on n’en tient pas compte dans la mesure où cet argent risque de partir rapidement ?
Pour être plus clair, sans compter l’épargne sur livrets, mon allocation patrimoniale se compose comme suit :
– 30% sur fonds euros
– 50% sur actions
– 20% sur SCPI
Mais si j’inclus l’épargne sur livrets, je me retrouve avec environ :
– 55% d’épargne sécurisée (livrets + fonds euros)
– 34% sur actions
– 11% sur SCPI
Plus du tout la répartition souhaitée donc !
Jusqu’à présent, j’optais pour le premier calcul en laissant de côté l’épargne sur livrets mais je n’en suis plus certain.
Merci par avance.
Bonne journée,
Sébastien
Bonjour Sébastien,
De plus en plus je considère l’allocation patrimoniale hors épargne de précaution en livret A / LDDS.
Je laisse une somme incompressible sur ces livrets.
Et je compte le reste en allocation patrimoniale :
x % fonds euro
y % actions
z % immo (un camembert oatrimonial avec la résidence principale, et un sans, pour avoir 2 vues différentes avec et sans RP, ça joue beaucoup).
zz % investissements alternatifs
Merci pour votre réponse, Nicolas !
Bonjour,
Je vois mal l’intérêt des fonds euros lorsqu’il peu de projet court-moyen terme (moins de 8 ans).
Ai-je tord de pensez qu’il vaut mieux miser plutôt sur la bourse / immobilier et ainsi investir très peu de fond euros ?
Sinon remplacer les fonds euros par du crowfunding immobilier (via PEA-PME), sachant biensûr que cet actif est plus risqué que les fonds euros.
Bonjour Paul,
Le fonds euro fait partie des meilleurs placements sans risque.
Même si vous pouvez investir (attention avec votre terme “miser”, l’investissement n’est pas un jeu) à long terme, il faut un profil épargnant très “agressif” pour tenir une allocation 100 % risquée (actions et immo). C’est dur psychologiquement. Alors que le fonds euro permet de mitiger le risque de votre allocation patrimoniale.
Et le crowdfunding immobilier ne permet pas de remplacer le fonds euro, cette classe d’actifs n’a rien à voir (ni un placement sécurisé ni liquide)… d’ailleurs c’est encore plus risqué que le marché actions et beaucoup moins liquide.
Bonjour Nicolas,
Oui je suis bien d’accord le fond euros est bien évidemment le meilleur placement sans risques.
Seulement je trouve que visé 45%-50% en obligations quand il n’y a pas de projet avant 8-10 ans c’est un peu “trop sécuritaire” et dommage de ne pas profiter d’actifs avec plus de rendement.
Je pense plutôt faire du 30/70 (obl/action) et tendre vers 45%/50% obligations plus les projets deviennent moyen-court terme.
Pour ce qui est du psychologique, effectivement ça dépend de tous est chacun.
Effectivement pour le crowfunding, il vaut peut-être mieux de considérer cela comme du atypique ou à la limite des obligations “junk bond”.
Bonjour,
Je n’ai pas mis ma residence principale dans mon calcul repartition ce qui me parait normal. Cela vous semble t il correct?
J’aurais tendance a mettre la residence secondaire par contre. Je la loue tres peu (de quoi couvrir les charges). Quelle est votre recommandation?
Enfin, je me demande si je dois prendre en compte pour la valorisation des biens immobiliers (locatifs ou secondaires), le cout du credit. Cela voudra dire qu’en debut de credit la part de ces biens serait faible et grandirait au fur et a mesure des annees a moins d’investir autant que le credit sur d’autres actifs. Pour l’instant, je n’avais pas pris le credit mais regardait aussi la repartition hors immobilier i.e. ratio actions versus obligations & livrets.
Quelle est votre recommandation a ce sujet?
Merci de votre retour et encore merci et bravo pour le site!
Bonjour Lionel,
On explique ici les 3 façons de compter le patrimoine, avec notre fichier Excel.
On retient souvent le patrimoine investissable, donc hors résidence principale.
Et l’immobilier se calcule simplement à la valeur du marché (peu importe s’il y a crédit ou non) car on calcule le patrimoine brut. Et si on calcule le patrimoine net, on prend la valeur du marché – le capital restant dû à la banque.
Je vous invite aussi à lire les commentaires de ce présent article, cette question a déjà été abordée 🙂
Bonjour merci énormément pour vos vidéos TOP! Mais j’ai une question ultra importante pour moi 49 ans et marié SVP.
Je souhaite diversier mes actifs financiers et la situation est la suivante :
1) Placement sur du cash sécuritaire style livret A et LDD OK surtout actuellement avec les taux corrects.
2)Placements d’ETF rendement action sur PEA pour dynamiser et defiscaliser OK pas de soucis.
3)Puis ensuite je place une partie de mes avoirs en assurance vie Linxea spirit 2 pour l’excellent choix de SCPI donc ça aussi OK.
4) Ensuite placer une bonne partie des fonds en ASS VIE fonds € OK pas de soucis.
4) Par contre, je souhaité investir une partie sur des ETF obligations en ASS VIE mais avec la hausse des taux récente, est il intéressant d’investir en ETF obligations dans le cadre d’une assurance vie ou alors de me contenter des support € qui seront tout aussi intéressant notamment avec le contrat Lucya Cardif ? Cette question est pour moi importante car les obligations sont une alternative aux marchés boursiers mais sont elles aussi intéressantes que les fonds € des meilleurs assurances vie comme Lucya Cardif ? Sachant malgré tout qu’en cas de baisse des taux ou de marché actions, le marché obligations est une opportunité de placement. Dans ce cas quelle assurance vie privilégier pour des ETF obligations SVP? Merci d avance
Bonjour Jérôme,
En France nous avons la chance d’avoir accès aux fonds euros.
Ce sont finalement des paniers d’obligations, et les fonds euros sont sécurisés (sans risque de perte de capital).
Alors qu’en investissant en obligations directement autrement, il y a risque de perte en capital (mais certes une espérance de performance supérieure… tout est question de couple rendement / risque).
Le marché obligataire est le plus compliqué selon nous (plus que le marché actions), donc à réserver aux investisseurs aguerris (la plupart des épargnants pourront se contenter du fonds euro), explications ici : Marché obligataire, obligations Investment Grade, rendement…
Bon choix de fonds euros et fonds obligations sur le contrat Lucya Cardif et sur Linxea Spirit 2 (ces 2 assurances vie sont complémentaires pour diversifier les fonds).
Bonjour
Merci pour ses conseils avisés. Ma mère de 76 ans, a une AV Solesio chez CNP assurance, depuis 2008. Aujourd’hui son épargne est essentiellement placé sur des comptes épargne.
Quel stratégie adopter afin de placer plus judicieusement ses revenus. Son AV étant très chargé en frais et son âge avancé
Cordialement
Bonjour Chris,
On ne peut pas faire de conseil personnalisé ici, c’est une activité réglementée.
Mais on peut le faire dans le cadre de notre société de conseil, après lettre de mission. Vous pouvez prendre RDV ici chez Prosper Conseil.
Bonjour l’équipe d’ADI,
Merci pour votre super contenu! J’ai ouvert un PEA chez FORTUNEO ainsi qu’une AV LINXEA SPIRIT 2; je m’apprêtais à ouvrir l’AV LUCYA CARDIF mais je me rends compte que vous mettez bien en avant les AV en Gestion piloté (Yomoni et Nalo notamment). Sachant que sur SPIRIT j’ai mis pour l’instant en gestion via Yomoni, est-ce qu’il est utile que j’ouvre une gestion pilotée chez Nalo ou il faut de toute façon ouvrir une deuxième AV en gestion libre (Lucya Cardif)? Je n’arrive pas à me décider.
Merci beaucoup!
Bonjour Marc,
On ne met pas spécialement en avant les gestions pilotées 🙂
On a simplement un article sur les meilleures gestions pilotées pour les épargnants qui ne veulent pas être autonomes.
Mais idéalement on préfère la gestion libre, notamment Lucya Cardif (moins de frais et accès aux meilleurs fonds).
Bonjour à toute l’équipe ADI, meilleurs vœux pour 2024 et merci pour ce super article !
Pour définir notre allocation et notamment l’allocation investissable (donc hors RP), rangeriez-vous un appartement en Pinel (qui ne s’autofinance pas) dans la catégorie immobilier, au même titre qu’un investissement locatif en LMNP ou des SCPI ?
Merci encore pour ce que vous partagez,
JP
Bonjour JP,
Merci, meilleurs voeux, santé et prospérité !
Oui un Pinel est clairement à catégoriser dans l’immobilier.
Que ce ne soit pas autofinancé ou pas rentable, c’est un autre sujet.
Merci pour votre réponse !
Quand on fait notre allocation investissable, l’immobilier (par le prix d’un bien) prend une sacrée place dans le camembert.
Il s’agit alors d’équilibrer avec les bons choix de support en lien avec notre profil ; patience, longueur de temps (et intérêts composés !) faisant le reste…
Merci encore,
JP
Tout à fait 🙂
Bonjour,
J’ai écouté le podcast Les Pépettes du 28/11/2023 dans lequel vous dites que pour du (très) long terme, une allocation de 50% d’actions est envisageable. Quelle serait alors, selon vous, la part d’épargne sécurisée et d’immobilier (en dur ou SCPI) ? 25%-25% ?
Merci et bonne journée.
Bonjour Hanz,
En réalité, pour du long terme, même une allocation 70 % actions peut être pertinente.
Selon la surface patrimoniale et si on a les nerfs solides.
Exemple : 10 millions d’euros de patrimoine (hors résidence principale).
7 M€ actions.
1 M€ SCPI.
1 M€ obligations (70 % investment grade et 30 % high yield).
1 M€ sur fonds euros et fonds monétaires. (Ce qui est déjà un beau matelas de sécurité !).
Pour 1 M€ de patrimoine cette allocation 70/30 est déjà moins confortable (cela laisse 200 k€ entre obligations et matelas de sécurité).
Et pour 100 k€ de patrimoine cette allocation est vraiment très offensive.
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Donc dans le cas où le patrimoine est inférieur à 100 k€ (mon cas) une allocation à 50% actions serait plutôt déconseillée car trop risquée ?
Bonne journée.
Aucune idée, cela dépend de votre situation, horizon d’investissement et appréhension aux risques.
Pour du long terme (> 10 ans) et si on a les nerfs solides, 50 % d’actions c’est raisonnable.
Mais on n’atteint pas les 50 % actions du jour au lendemain.
Il faut commencer bas et investir régulièrement jusqu’à atteindre la cible.
Joyeuses fêtes 🙂
Bonjour Nicolas ,meilleurs vœux
je pars sur un portefeuille classique 60/40 ou 70/30
par contre comment le construire entre les différentes classes d actifs? classiquement le 60/40 est fondé entre actions et obligations ,mais que faire de la poche immobilier et crypto? Se dire que la poche safe est constituée de scpi et oblig et que la poche risquée repose sur action/crypto. Ou simplement se limiter aux actions et oblig et mettre de coté crypto et scpi dans notre calcul? Tout ceci dans une vision globale de notre patrimoine
merci d avance
Meilleurs voeux cher Noradre !
On peut par exemple utiliser notre capacité d’endettement pour l’immobilier.
Et pour le reste (la capacité d’épargne), appliquer le 60/40 ou 70/30 entre actions et obligations.
Avec éventuellement 10 % de “bac à sable” pour les cryptos et autres actifs alternatifs (or, forêts, etc.)
Bonjour Nicolas,
Tout d’abord, merci infiniment pour la qualité de vos articles.
Afin d’investir sur du long terme, j’ai ouvert trois assurances-vies et un PEA. J’ai réparti mon épargne de la façon suivante avec la même somme pour chaque placement :
Linxea Spirit 2 : 50% fonds euro nouvelle génération, 50% SCPI
Linxea Avenir 2 : 50% fonds euro Suravenir Opportunités 2, 50% ETF world
Lucya Cardif : 50% fonds euro général, 50% ETF world
PEA : ETF world
Selon vous, cette allocation vous paraît-elle pertinente pour du long terme ?
Merci et bonne journée.
Bonjour Julien,
Je ne sais pas si cette allocation est adaptée à votre situation car je ne vous connais pas et je ne connais pas vos objectifs.
Mais en tout cas c’est une allocation équilibrée et pertinente pour du long terme.
Et sur les bonnes enveloppes / bons produits d’épargne.
Bonne journée 🙂
Merci !
C’est clair et précis et avisé.
Le livret A rémunère à 3% désormais (juillet 2023), avec des rumeurs comme quoi il pourrait monter à 4% en août prochain. Cela en fait une épargne déjà à 50% du seuil des SCPI mais garantie, est-ce qu’il ne vaut pas mieux que des fonds euros, et devrait donc être rempli au maximum (idem pour le LDDS d’ailleurs) ? Je réfléchis à faire un investissement en SCPI à crédit mais avec des taux à 4% ça risque d’être difficile de faire quelque chose de rentable.
Bonjour Florent,
Oui en ce moment pour l’épargne sécurisée je remplis d’abord livret A et LDDS (le plafond de versement est assez bas), et ce qui déborde va en fonds euro.
Mais dès que les rendements des fonds euros passeront au-dessus, il faudra faire l’inverse.
Pour l’investissement SCPI, il faut calculer le TRI pour voir si c’est rentable, comme expliqué ici avec le cas pratique chiffré : avis Corum.
Bonjour Nicolas
Pourrait-on imaginer la même pyramide équilibrée mais avec 50% d’actions au lieu du 25/25 avec l’immobilier (investissement passif diversifié et long terme) ?
La bourse à environ 8% sur du long terme me semble beaucoup plus efficace que des SCPI mais je souhaite tout de même investir en “bon père de famille”, pourrais tu m’expliquer l’intérêt de l’immobilier au delà de diversifier pour diversifier ?
Merci et bonne journée
Bonjour Sébastien,
Tout est possible 🙂
Mais disons que vous aurez un patrimoine plus offensif. Et sans l’effet levier du crédit immo.
L’immobilier et les fonds euros sont moins volatils que les actions, ce sont des “amortisseurs” lors des krachs ou corrections des actions.
Et l’immobilier est le seul actif que l’on peut acquérir à crédit, cela permet de développer plus vite notre patrimoine grâce à l’effet levier.
Bonjour,
De quel effet levier du crédit immo parlez-vous ? Depuis 2 semaines, tous les courtiers que je consulte ne me proposent que des crédits consommation pour acheter des SCPI. Or le taux conso est tellement élevé qu’il dépasse le rendement des SCPI qui sont lourdement taxées (j’ai un TMI de 41%, ce qui n’aide pas).
En investissant 50% de mon patrimoine dans des SCPI en direct, assurance-vie et PER, me confirmez-vous que je ne vais réussir qu’à obtenir un rendement net de 4% maximum de mon patrimoine ? Les actions me paraissent plus pertinentes dans une assurance-vie et un PER si je vise un rendement d’au moins 5% de mon patrimoine, non ?
Bonjour Catherine,
Avec l’effet levier du crédit, on fait travailler un capital bien plus important.
Par exemple pour un investisseur qui dispose d’un patrimoine financier de 200 000 €, en conservant 200 000 € d’épargne placée et en empruntant 200 000 € pour un investissement immobilier, il va faire travailler 400 000 € au total. Et en visant l’autofinancement (cashflow équilibré entre revenus locatifs et sorties d’argent), il pourra faire d’autres investissements.
Mais en effet, l’effet levier est bien plus efficace en période de taux bas.
Maintenant avec des taux qui frôlent les 4 %, l’effet levier est moins évident. Il faut que la rentabilité de l’investissement dépasse le taux du crédit.
L’effet levier peut se transformer en effet massue si on emprunte à taux élevé et que l’on investit mal !
Si vous investissez 50 % en SCPI vous aurez environ 4 % de rendement sur votre poche SCPI.
Mais les 50 % restants sont investis dans quoi ? On a besoin de cette info pour calculer le rendement global de votre patrimoine.
Exemple : 50 % en SCPI à 4 % et 50 % en actions à 8 % = 6 % de rendement sur le patrimoine global.
(Bien sûr on parle en espérance de rendement long terme, ce ne sera pas cette performance tous les ans, les marchés immobiliers et actions sont risqués et volatils).
Si on vise un rendement global supérieur à 5 %, il faut en effet une allocation dynamique, principalement investie en actions et immobilier.
Merci pour votre réponse, très pertinente comme d’habitude, à la lecture de toutes vos réponses.
Les actions ne versent pas de rendement pour la plupart si j’ai bien compris donc je ne peux pas compter sur elles pour des revenus complémentaires à la retraite mais je vois l’idée.
Ma crainte est que le crédit sur 25 ans à un taux de 5.25% que me propose de prendre un courtier pour acheter des SCPI et les revendre dans 10 ans pour augmenter mon capital ne soit qu’un leurre, compte tenu du rendement moyen des SCPI de 4.5% et mon TMI de 41 %.
Pour les actions sans rendement, l’idée est de vendre régulièrement (chaque année) environ 4 % du portefeuille, pour obtenir la somme en guise de revenus complémentaires.
Avec la hausse long terme du marché actions, le portefeuille sera stabilisé malgré le retrait de 4 % par an, donc on ne consomme pas le capital.
Crédit sur 25 ans à 5,25 % pour investir sur des SCPI à 4-5 % de rendement : a priori ce ne sera pas intéressant (il faut simuler le TRI pour voir entre l’achat au comptant ou à crédit).
Et en TMI 41 %, il faut optimiser fiscalement l’investissement SCPI (5 solutions dans notre article).
Article fort intéressant et inspirant.
J’ai cependant une remarque concernant le fait de privilégier un bond fonds euro en assurance vie au livret A.
Ces derniers temps les rendements du livret A et des fonds euro me semblent assez proche, et les bons fonds euros sont boostés si l’on prends une part d’UC significative.
Ma tactique serait donc plutôt de conserver un peu plus d’argent sur les livrets A pour baisser le poids du fond euro dans l’assurance vie et ainsi obtenir un boost.
Par ailleurs, la règle des 3 mois ne doit-elle pas être pondérée par le ratio salaire / patrimoine plutôt qu’en nombre de mois de salaire ?
Bonjour David,
1/ Oui bien vu, seuls les meilleurs fonds euros boostés pourront battre le livret A en 2023.
Notre stratégie 2023 sur ce sujet de l’épargne sécurisée (fonds euro et livret A) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/performance-2022-des-placements-actions-immo-fonds-euro-etc/#fonds-euro
2/ La règle des 3 mois en épargne de précaution (livret A) s’applique selon nous sur les dépenses et non les salaires.
Si notre foyer a besoin de 4k€ par mois pour vivre (même si le foyer a 10 k€ de revenus mensuels) => 12 k€ en livret A.
Bonjour Nicolas,
Quid de la part que l’on peut allouer au private equity?
Chez Ramify il y a des bonnes propositions, en particulier celles avec tickets d’entrée à 100 000€ (Ardian, Altaroc).
Si on en croit les promoteurs de ces fonds (Ardian), ou fonds de fonds (Altaroc), les TRI sur long terme sont systématiquement supérieures aux ETF. Dans ce cas, est-ce raisonnable d’y allouer jusqu’à 1/3 de son patrimoine, lorsqu’on est pas gêné par l’illiquidité du placement?
Merci beaucoup pour vos articles en général.
Thomas.
Bonjour Thomas,
Je vous invite à lire notre article : investir en private equity.
Globalement, pour un investisseur long terme en actions, on peut imaginer une allocation 90 % actions cotées (tracker World) + 10 % actions non cotées (quelques fonds de Private Equity), soit 5 % d’un patrimoine qui comporterait 50 % d’actions.
33 % du patrimoine en private equity, ça se voit plutôt chez les grandes fortunes (> 100 m€) dans une optique transgénérationnelle.
L immobilier peut représenter une part importante de l allocation patrimoniale et est surtout moins maniable que les autres actifs. On ne peut pas vendre 30% d un bien locatif pour équilibrer la cible. Idem pour les scpi qui nous oblige à y rester à long terme vu les frais d entrée
Bonjour,
Effectivement, la variable d’ajustement repose plutôt sur l’investissement actions, fonds euro et livrets.
L’immobilier est plus “immobile” donc porte bien son nom 🙂
Bonjour Nicolas,
bravo pour le site !
Je n’ai aucun investissement immobilier significatif, compte tenu du fait que je suis proprietaire de ma residence principale et de maisons secondaires je considere que c’est une exposition suffisante a cette classe d’actifs : qu’en pensez-vous ?
Merci !
Bonjour Vincent,
Impossible à dire, vous n’avez pas valorisé et comparé à vos autres actifs.
Si vous avez 2 M€ d’immobilier et 8 M€ d’actions, vous avez seulement 20 % d’immobilier dans votre patrimoine.
Bonjour Nicolas,
Je découvre votre site avec grand plaisir.
Petite question pour l’immobilier: comment calculez-vous le % de la part consacrée à l’immobilier physique en direct? dans l’article vous le mettez au même rang que les SCPI/crowfunding immo mais dans votre outil excel j’ai l’impression que les placements immateriels type SCPI sont dans le portefeuille financier (dans classes d’actif) et les investissements locatif en direct sont en bas dans le patrimoine..? de fait, les investissements locatifs physiques ne doivent pas être pris en compte dans le %? et si vous le prenez en compte, sur quelle valeur se baser: celle à l’achat, celle du montant restant à rembourser, etc…
Mille mercis,
Florent
Bonjour Florent,
Dans mon Excel, onglet principal, j’ai ça :
Monétaire (CC, livrets) 6%
Obligations (fonds €) 14%
Actions 48%
Cryptos 2%
Immo (SCPI + locatif) 30%
Allocation brute hors RP
Donc dans immobilier je compte tout : SCPI, appartement locatif…tout sauf la résidence principale (RP) que je ne compte pas dans mon allocation.
Car je suis avant tout l’allocation investissable (donc hors RP).
Il faut se baser ni sur la valeur d’achat ni sur le capital restant dû (on calcule l’allocation brute), mais sur la valeur de marché (en partant de l’hypothèse : si je revends maintenant quel est le prix).
Pareil pour tout en fait : les actions, on prend la valeur à l’instant T, pas la valeur d’achat.
Notre patrimoine brut, c’est sa valeur à l’instant T.
Merci pour votre réponse rapide. Donc dans votre excel d’exemple téléchargeable, le T2 locatif a lille devrait aussi être avec les 3k de SCPI?
Lorsque vous dites qu’il faut ajuster chaque mois si cela ne respecte pas notre allocation patrimoniale (par rapport aux % qu’on décide), cela me parait difficile pour l’immobilier sachant que ça augmente rapidement sa part avec l’effet de levier des emprunts, comment faire?
Florent,
Effectivement, j’ai mis à jour ma version sans la mettre à jour sur le site.
Les 130 k€ d’appartement à Lille devraient figurer dans le camembert, donc 133 k€ d’immobilier.
Dès qu’on achète de l’immobilier locatif ou des SCPI, vu l’effet levier, cela déséquilibre généralement l’allocation en ajoutant d’un coup une grosse part d’immobilier. (Même sans compter la résidence principale).
On rééquilibre ensuite au fil des ans en investissant hors immobilier.
De mon côté j’ai maintenant plus d’actions que d’immobilier, je pourrais encore investir 50 ou 100 k€ en SCPI pour rééquilibrer un peu…mais 50 % actions et 30 % immo (hors RP) ça me va bien.
Bonjour
Je déterre un peu ce message. Comment imaginez vous votre répartition lorsque vous serez un heureux retraité ? Prévoyez vous toujours d avoir 50% en actions ?
Bonjour,
Je pense que les actions vont prendre de plus en plus de place dans mon patrimoine.
Que ce soit pour moi (avoir une bonne “rente” en vendant régulièrement selon mes besoins) ou pour ma descendance (transmission), j’ai tout intérêt à avoir plus d’actions.
Et mécaniquement aussi ma part d’immobilier va baisser et ma part actions va monter, puisque je n’achète plus d’immobilier de façon à ne pas être assujetti à l’IFI (sinon je vais franchir le seuil d’1,3 M€ entre ma résidence principale et mes SCPI, je ne vais pas être loin).
J’ai une question: dans votre outil de tracking de patrimoine sur Excel, les fonds en euros sont assimilés à des obligations à 100%. Pourquoi ce choix ? Est-ce une histoire de risque / rendement ? Je prête en crowdlending à plusieurs entreprises sous forme d’obligations. Conseilleriez-vous de traquer ça au sein de mon allocation “obligations” (45%) ou au sein de mon allocation “exotiques” (5%) ? De même, pour le crowdfunding immobilier, conseilleriez-vous que je le marque au sein de mon compartiment “immobilier” (25%) ou au sein de mon compartiment “exotiques” (5%) ?
Merci d’avance !
Bonjour,
Les fonds euros sont composés en grande partie d’obligations d’État et d’entreprises de la zone €.
Pour le crowdfunding, soit vous créez une catégorie “obligations risquées” (y compris pour le crowdfunding immobilier, le sous-jacent est certes immobilier mais il s’agit d’obligation, vous avez une créance envers le promoteur immobilier qui doit vous rembourser le capital avec intérêts), soit vous l’intégrez dans la catégorie “atypique / exotique”.
Bonjour, toujours fan de vos articles depuis quelques semaines. J’aurais une question : que pensez vous du fonds euro croissance de spirica croissance allocation long terme? Merci de votre réponse
Bonjour Seb,
On en parle ici, dans notre avis Linxea Spirit 2.
Bonjour Nicolas,
Je dévore votre site depuis plusieurs semaines, vos articles et les réponses aux commentaires sont vraiment passionnants ! Merci vraiment pour le temps que vous y consacrez.
J’ai 57 ans et je serai retraitée dans 6 ans environ. Je dispose d’une somme de 150 000 euros (héritage) répartie en 1 livret A, 1 LDD, et 1 CEL (les trois sont au plafond), et 1 livret distingo qui rapporte 1%´ sur lequel j’ai placé la moitié de la somme chez PSA banque.
Environ 1/4 du total de mon héritage n’est pas placé et ne me rapporte rien car je laisse ce dont je n’ai pas immédiatement besoin sur un compte sur livret lié à mon compte courant chez Boursorama.
J’ai longtemps été frileuse pour souscrire une AV mais à la lecture de vos conseils je me rends compte que j’ai déjà perdu trop de temps et d’argent.
Pensez-vous que l’allocation patrimoniale équilibrée avec un rendement possible de 4% pourrait convenir à mon profil (mariée avec deux enfants dont l’un est étudiant pour encore deux ans ? Le 1er vient de terminer ses études)
Je suis prête à placer de l’argent sur une AV pour au moins 8 ans, mais pour le reste, la pyramide de l’allocation équilibrée serait-elle pertinente compte tenu de mon âge ? Je suis propriétaire (usufruitière, car j’ai fait une donation à mes deux enfants il y a 2 ans) de ma residence principale
Merci pour votre réponse
Bonjour Zouzou,
Vous avez déjà réglé le bas de la pyramide, de quoi être a priori serein.
L’allocation patrimoniale équilibrée convient quand on a un horizon de placement supérieur à 8 ans (surtout pour la partie investie hors fonds euro et hors épargne de précaution).
Bonsoir,
Un grand merci pour ce site internet, une merveille pour qui souhaite se lancer (même les allergiques aux maths comme moi) !
J’aurai cependant besoin d’un avis quant à l’allocation patrimoniale : j’ai une assurance-vie majoritairement en fonds euro d’une valeur de 150k. Celle-ci a fait une plus-value de 25k environ mais je n’ai rien fait en terme de redirection de placement.
Après lecture de cet article, je me demande s’il ne serait pas plus judicieux de faire un rachat partiel d’une bonne partie afin de la réinvestir sur d’autres produits comme indiqué par exemple dans le cas de l’allocation patrimoniale équilibrée. Je me doute qu’il n’y a pas de moment idéal en ce moment mais je me dis également que cette A-V est mon unique produit financier mis à part mon livret A. (Je connais plus ou moins la réponse, besoin d’un push/boost rassurant).
Bien à vous
Astrid
Bonjour Astrid,
Votre allocation patrimoniale actuelle a le mérite d’être claire 🙂
90 % fonds euro + 10 % livret A, cela donne une espérance de rendement de 1 % environ.
A vous de voir si vous souhaitez diversifier (actions, immobilier…), ce qui serait judicieux pour mieux faire travailler votre argent sur du long terme.
(Ce qui sous-entend que la partie investie en actions et immobilier doit être investie sur du long terme).
Fiscalement, si assurance vie de plus de 8 ans, il peut être malin de faire des rachats partiels progressifs dans le temps (4600 € d’exonération de plus-value par an sur les assurances vie de plus de 8 ans, le double si en couple marié ou pacsé).
Bonjour Nicolas,
Je vous remercie pour la quantité et la qualité de vos articles. Je tiens à dire que j’ai du mal à trouver d’autres sites aussi détaillés et “simple” que le votre lorsque je cherche des complément d’informations.
Je suis en train de réaliser ma répartition d’après le principe de la pyramide présentée plus haut. Cela dans l’objectif d’ouvrir mon AV, PEA et m’intéresser de plus près aux SCPI en direct notamment pour l’effet de levier et je souhaiterais quelques précisions :
1. Je suis propriétaire et rembourse mon prêt, j’ai compris que cela n’était pas pris en compte dans la répartition 45%/25%/25%/5%.
2. A la lecture des commentaires plus bas, je comprends que le montant présent sur PEL doit être intégré aux 45% associés aux fond euros. (PEL à 2.5% donc à conserver…)
3. Mon entreprise présente un PEE très avantageux : Pour 4000€ déposé, 3500€ sont abondés. De ce fait “peu importe” la répartition je souhaite continuer à verser ce montant pour bénéficier de cet avantage au maximum. Dans quelle case classeriez vous cet investissement ?
4. Même question pour le PER.
5. Dans l’hypothèse où je réalise un prêt conso ou prêt pour achat de SCPI, il faut uniquement intégrer le capital remboursé (et “ignorer” les intérêts) dans le calcul du patrimoine à répartir au sein des 45/25/25/5 est ce exact?
Je vous remercie pour le temps que vous passez à partager ce niveau d’information,
Bien cordialement,
Florian
Bonjour Florian,
Avec plaisir 🙂
Pour le PEE, clairement il faut optimiser l’abondement.
C’est la solution 4 expliquée ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/defiscalisation/
Dans les PEE il y a des fonds de différentes familles : monétaire, obligataire, actions…donc à classer dans votre allocation patrimoniale en fonction des fonds investis.
Idem pour le PER.
Si dans votre PER vous investissez en SCPI alors c’est rangé en immobilier. Si c’est en ETF actions alors à ranger dans les actions.
Il faut faire la part des choses entre contenant (l’enveloppe PEA, AV, CTO, PER, PEE…c’est juste une notion fiscale) et contenu (l’actif à ranger dans l’allocation patrimoniale).
Pour l’immo (en direct ou SCPI), on raisonne en brut dans l’allocation patrimoniale.
Par exemple : 100 k€ de SCPI avec 100 k€ de dettes, on compte bien 100 k€ brut dans l’allocation patrimoniale. Car on est exposé à hauteur de 100 k€ à l’immobilier, si hausse des prix de 5 % on gagne bien 5k€ indépendamment du crédit qu’on a pris.
Bonjour Ludovic et Nicolas, et merci pour tous ces articles sur ce site qui est une véritable mine d’informations pour un investisseur totalement néophyte comme moi.
Je me suis fait un tableau excel dans lequel je peux régler la somme de mon investissement mensuel, la répartition de mon allocation patrimoniale ainsi que le rendement annuel estimé de chaque actif (fonds euros, actions, immobilier et exotique).
Ce tableau me permet de voir mon capital investi grandir mois après mois, ainsi que d’observer la répartition de mon allocation patrimoniale qui se déséquilibre.
J’ai essayé de retrouver le rendement moyen de 4 % par an que vous mentionnez dans la partie sur l’allocation patrimoniale équilibrée, mais je ne sais pas quels chiffres que vous avez utilisé.
Pour une allocation patrimoniale de 45% en fonds euros, 25% en actions, 25% en immobilier et 5% en exotique, quel rendement avez vous considéré pour chaque actif afin d’obtenir le rendement moyen de 4% ?
Merci.
Exemple :
Dans mon tableur, avec une allocation patrimoniale équilibrée et après avoir défini le rendement annuel moyen de chaque actif comme ci-dessous :
Fond-euros : 1,8%
Actions : 7%
Immobilier : 3%
Exotique : 10%
J’obtiens un rendement moyen de 1,77%.
Mes calculs sont peut-être faux… Donc ça m’intéresse de savoir comment vous obtenez ces fameux 4% afin de pouvoir me corriger mon tableau si c’est le cas.
Bonjour Gaël,
Votre calcul est évidemment faux, comment pouvez-vous tomber sur un rendement moyen de 1,77 % alors que votre placement le moins rentable est à 1,80 % ? 🙂
Imaginez 100 € investis :
– 45 € sur fonds euro travaillent à 1,50 % = 0,675 € ;
– 25 € en actions travaillent à 7 % = 1,75 € ;
– 25 € en immobilier travaillent à 4,5 % = 1,125 € ;
– 5 € en exotique travaillent à 9 % = 0,45 €.
=> Soit un total de 4 € gagnés pour 100 € investis, on tombe bien sur les 4 % de rendement moyen sur le patrimoine.
C’est une moyenne annuelle lissée sur du long terme bien sûr (basée sur les tendances historiques), car les marchés n’évoluent pas en ligne droite, il y aura des hauts et des bas.
Bien évidemment, je me suis emmêlé les pinceaux comme souvent…
Votre calcul est très clair et très compréhensible, merci beaucoup pour ça.
Je m’en vais de ce pas corriger mon tableau ^^
Bonjour Nicolas,
Merci pour la qualité de vos articles. Je souhaiterais avoir une répartition égale entre %immobilier et %actions. Faut-il inclure le remboursement des mensualités du crédit de sa résidence principale dans le %immobilier, ou ce dernier n’est-il consacré exclusivement qu’aux investissements (SCPI, etc.) ?
Merci par avance pour votre retour
Bonjour Timothée,
Pour l’allocation patrimoniale on raisonne en stock (le patrimoine) et non en flux.
Il ne faut pas confondre stock et flux.
Les traites immobilières sont du flux, des dépenses. Les loyers sont des flux, des revenus. Rien à voir avec du patrimoine (bilan), c’est du résultat (cashflow).
Bref, dans votre allocation patrimoniale vous comptez la valeur de votre appartement (par exemple 300 k€ sur le marché à l’instant T), la valeur de votre PEA à l’instant T, etc.
Cela donne x % immo, y % actions, etc.
C’est l’allocation brute qui compte.
Vous comptez ou non votre résidence principale selon que vous voulez connaitre votre patrimoine total ou votre patrimoine net investissable, cf les 3 façons de mesurer son patrimoine : https://avenuedesinvestisseurs.fr/outils/#menu1
Personnellement je compte pour action mon patrimoine net investissable (donc sans ma RP) dans mes décisions d’allocation, et pour info mon patrimoine total juste pour info.
Merci beaucoup pour votre réponse. Excellente journée à vous
Bonjour Nicolas,
Un grand merci pour votre site très clair et riche d’informations.
Depuis longtemps, j’utilisais uniquement le LDDS pour épargner mes économies. Quelle perte de temps…
Je viens d’ouvrir une AV et un PEA pour répartir mon patrimoine avec comme allocation :
50% en fond euros et 50% en ETF (pour le moment).
Je compte verser 400€ mensuel réparti sur les deux postes: 200€ sur le PEA (actions) et 200€ sur l’AV (fond €).
Je souhaite investir à long termes (10/15 ans) et que malgré les fluctuations des ETFs, je verserai toujours la même somme sur les deux enveloppes.
Cependant, étant néophyte, je ne comprends pas bien le terme de “rééquilibrage” que vous employez pour arriver à équilibrer les deux enveloppes. Il me semble qu’en versant toujours les mêmes sommes (50% PEA et 50% AV), je conserve ma répartition de départ.
Pourriez vous m’éclairer sur ce point. Merci par avance.
Bonjour Philippe,
Avec le temps, il y aura nécessairement un déséquilibre même si vous épargnez tous les mois 200 € en fonds euro et 200 € en PEA (actions).
Car le fonds euro progresse à 1 % par an environ, alors que les actions à 7 % en moyenne annuelle lissée. Donc au fil du temps les actions vont occuper une place de plus importante de votre patrimoine, donc il faut rééquilibrer si vous souhaitez rester à 50 / 50.
Imaginez 2 voitures qui démarrent en même temps, une roule à 10 km/h et l’autre à 70 km/h : dans 1 heure elles ne seront plus ensemble et l’écart se creusera toujours plus.
On l’explique ici en détail, regardez notamment le graphique : https://avenuedesinvestisseurs.fr/placements-financiers-allocation-gestion-du-risque-et-arbitrage/
Bonjour,
Un grand merci pour vos articles très instructifs. Votre site est vraiment une mine d’informations.
Après la lecture de l’article au sujet de l’allocation patrimoniale, je m’interroge sur la répartition de mon épargne et notamment les allocations sur les actifs “risqués” type actions/ immobilier.
J’ai actuellement un emprunt immobilier pour ma résidence principale et le montant de mon endettement correspond au double de mon épargne. Cela change-t-il quelque chose à la part que je dois consacrer aux actifs “risqués” par rapport aux préconisations de l’article (25% actions, 25% immobilier) ?
Merci pour l’information que vous pourrez m’apporter.
Bonjour Julien,
C’est typique de l’effet levier.
Il n’est pas rare de voir des Français avec 400 k€ de crédit pour leur résidence principale (avec 0 amortissement en début de prêt, juste les frais de notaire payés), et seulement 10k€ d’épargne.
Ce qui donne 410 k€ de patrimoine brut pour 10 k€ de patrimoine net.
Certains s’en accommodent très bien. C’est d’autant plus facile quand on est en CDI avec une bonne visibilité.
Pour d’autres, ce peut être stressant à vivre (notamment si on a des revenus irréguliers), et dans ce cas dans leurs allocations patrimoniales il y aura une tendance à écraser la part investie en actions et en immobilier.
Donc il faut voir comment vous le vivez, le principal est d’être serein avec son allocation patrimoniale.
Bonjour,
Tout d’abord je tiens a vous remercier pour la travail monumental d’education et de vulgarisation que vous menez.
Considerez-vous que des parts en nue-propriete d’une SCI soit a compter dans le calcul de son patrimoine actif ?
Il ne s’agit pas a proprement parler d’epargne active et le choix de les inclure ou non impacte fortement mon allocation patrimoniale, et donc le bilan de depart avant optimisation.
Bonjour Damien,
J’aurais tendance à ne l’inclure dans le patrimoine que lorsqu’on aura la pleine-propriété du bien.
En attentant, avec seulement la nue-propriété on a ni l’usus (droit de disposer du bien) ni le fructus (droit de percevoir les fruits du bien).
D’autres choisissent de l’inclure dans le patrimoine, à hauteur d’un % selon l’âge de l’usufruitier (plus l’usufruitier est âgé et plus la nue-propriété vaut cher) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/droits-succession-transmission-patrimoine-heritage/#fiscalite-succession
Bonjour Nicolas,
Tout d’abord merci à vous et Ludovic pour vos excellents articles qui aident définitivement de nombreux “tout-venants” comme moi à prendre en main leurs finances personnelles. Vous illustrer au travers de cet article l’importance de définir une allocation patrimoniale qui corresponde à nos projets ainsi qu’à leurs horizons d’investissements associés.
Une question me traverse l’esprit : comment assurer sur le long terme le rééquilibrage de son patrimoine sans trop s’exposer au frottement fiscal ? Je me pose surtout la question dans la cadre d’un patrimoine contenu dans plusieurs enveloppes distinctes.
Afin d’illustrer ma question, je prendrai un exemple fictif sur juste 2 classes d’actifs. Ainsi, si j’ai de l’immobilier à x% de mon patrimoine investit en SCPI via une assurance vie et y% de mon patrimoine en action via mon PEA, il y a fort à parier que sur le long terme, la part action superforme l’investissement en immobilier, demandant ainsi un rééquilibrage des actions vers l’immobilier.
Un tel rééquilibrage effectué tous les semestres, par exemple, devra nécessairement s’exposer au “frottement” fiscal non ? Il serait en effet nécessaire dans ce cas d’effectuer un retrait du PEA pour réinvestir ce dernier sur l’assurance vie.
D’autant plus, si le PEA a moins de 8 ans, il me semble tout à fait impossible d’effectuer une telle opération car le retrait partiel d’un PEA est impossible avant cette date, non ?
La seule option que je vois serait de réinvestir dans l’assurance-vie en piochant sur mon épargne de précaution par exemple, ce qui ne me semble pas vraiment évident dans une optique d’investissement progressif à long terme.
Qu’en pensez-vous ? Quelle stratégie adoptez-vous pour vos rééquilibrages de patrimoine ?
Merci d’avance pour vos réponses et votre aide,
Alexis
Bonjour Alexis,
Merci pour votre retour.
Question pertinente.
Sur PEA, on peut retirer quand on veut. Mais si on veut garder son PEA ouvert, il faut retirer après les 5 ans du PEA.
On peut rééquilibrer son patrimoine sans déclencher “d’évènement fiscal” de plusieurs manières :
– en utilisant des enveloppes capitalisantes. Sur assurance vie, j’arbitre mes trackers vers fonds euro si je veux alléger mes actions, ou inversement si je veux renforcer. Cela se passe au sein de l’assurance vie, donc pas de retrait, donc pas d’imposition. Idem sur le PEA, on peut acheter et vendre au sein du PEA sans déclencher l’imposition.
– en orientant sa capacité d’épargne mensuelle. Tous les mois je vais placer en fonds euro, ou investir en actions ou en immobilier pour tendre vers mon allocation patrimoniale cible. Ce peut être les 3 en même temps en modulant.
Pour l’immobilier on ne va pas régulièrement acheter et vendre, vu les frais d’achat (frais de notaire ou frais SCPI) et vu l’impôt sur la plus-value. L’immobilier est plus immobile / inerte, comme le nom l’indique. Ce sont les autres actifs qui font variable d’ajustement.
Bonjour,
J’ai du mal à trouver la place d’un PEL rémunéré à 2,50% dans la répartition de mon patrimoine.
Est ce qu’il faut le considérer comme du monétaire et ne pas dépasser 3 mois de dépenses ? Ou le considérer comme un « fonds euros » vu qu’il me rapporte déjà plus que la plupart des fonds euros ?
En gros vaut il mieux que j’alimente mon PEL qui me rapporte ces 2,50% ou une assurance vie en fonds euros type Linxea mais qui penera a dépasser les 2% ?
J’ai déjà une grosse partie de mon patrimoine en actions et je cherche à le rééquilibrer en diminuant ma part d’actions et en remettant une partie sur des fonds plus sécurisés. Mais du coup j’hésite sur la stratégie à adopter.
Évidemment la solution est d’avoir les deux. Mais lequel alimenter en priorité ? Le PEL présente t-il un niveau de sécurité supérieur au fonds euros d’une AV ? Comment déterminer la meilleure balance entre ces deux placements ?
Dans votre tableau de suivi du patrimoine, les fonds euros sont considérés comme « obligations » et le PEL comme monétaire. Du coup je me perds.
Merci pour votre aide.
Bonjour,
Le PEL ne peut pas être considéré comme de l’épargne de précaution car le retrait d’1 seul euro casse le PEL, donc ce n’est pas de l’épargne très liquide.
Mais il s’agit bien de monétaire, pas d’obligataire.
Si on souhaite placer de façon sécurisée sans risque de moins-value, alors on privilégie le PEL 2,50 % pour le rendement (pas le nouveau PEL à 1 %), sinon le fonds euro pour la liquidité.
Avec le PEL on s’expose juste au risque (très faible) de défaillance de la banque, alors qu’avec le fonds euro on s’expose au risque (très faible) de défaillance de l’assureur.
Bonjour,
Le principe d’appliquer la pyramide de Maslow à la gestion de patrimoine est intéressant, mais 45% de fonds euro je trouve cela énorme, vu les rendements qui se rapprochent de plus en plus de 0 et en considérant que l’aspect “garanti” n’est que théorique (en cas de vrai problème de type faillite de l’assureur, le FGAP ne dispose absolument pas des fonds nécessaires pour indemniser ne serait-ce qu’une fraction des épargnants).
En gardant à peu près le même esprit, ne serait-ce pas préférable de substituer des obligations long terme US ou Allemandes à une partie de ces 45% de fonds euro, pas forcément plus risqué sur le long terme et offrant beaucoup plus de rendement (à condition de pouvoir supporter un peu de drawdown de temps en temps)?
Merci,
Bonjour Jérémie,
C’est un exemple et cela peut évoluer au cours d’une vie.
J’avais 45 % de fonds euro pendant un bon moment, et puis mes investissements actions et immobiliers ont pris de l’ampleur (car meilleure capacité d’épargne et d’endettement, plus de patrimoine, et un horizon de placement qui s’est étendu) donc mécaniquement la part fonds euro dans mon patrimoine a tendance à diminuer.
A chacun d’adapter selon son tempérament et ses projets.
Mais pour la partie sécurisée du patrimoine, nous ne voyons pas mieux, même si les rendements des fonds euros diminuent dans un monde à taux 0. On ne peut pas tout investir en actifs risqués, et cette poche permet d’écraser la volatilité globale du patrimoine. Les cas de faillite d’assureur sont extrêmement rares, et tellement impactant pour l’économie que l’État volera au secours de l’assureur si cela se produit (too big to fail).
Substituer le fonds euro par des obligations d’Etat ? On change de catégorie, car là il n’y a pas de garantie du capital. Et les obligations IG rémunèrent encore moins que le fonds euro : https://avenuedesinvestisseurs.fr/marche-obligataire-obligations-rendement/
Bonjour,
Merci en effet je comprends, donc vous considérez “presque” les obligations d’état IG comme des actions en termes de risque? C’est intéressant.
Par exemple sur des bons du trésor US de type IDTL ou un panier d’obligations UE comme IBCL, on est entre 5 et 8% annualisés, ce qui est nettement au dessus du fond euro et pour un risque sur le long terme relativement faible (mais il faut pouvoir supporter la volatilité).
Autre question par rapport à votre réponse, si la part fond euro diminue dans votre patrimoine, cela signifie que vous ne ré-équilibrez pas, et donc augmentez le risque au fil du temps? (on recommande souvent au contraire d’augmenter la part obligataire / “sûre” à mesure que l’âge de la retraite se rapproche)
Merci
Bonjour Jérémie,
Oui en principe on baisse le niveau de risque de son patrimoine en vieillissant. On sécurise vers les actifs moins risqués, donc moins d’actions et d’immobilier et plus de fonds euro et d’obligation IG. MAIS je suis un cas particulier (ne pas reproduire, chaque situation est différente !), j’ai déjà traversé plusieurs crises et sais bien supporter la volatilité, et surtout j’ai une vision du patrimoine transgénérationnelle (optique transmission aux enfants donc continuer à développer le patrimoine, plutôt que consommation du capital à la retraite).
Je considère les obligations IG comme risquées, dans le sens où il y a risque de perte en capital (mais pas autant qu’en immobilier et actions). Il y a différents niveaux de risques, qu’on estime avec le SRRI, cf point 3 ici avec le graphique : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/choisir-ses-unites-de-compte/#choisir-unites-de-compte
Dans l’ordre du moins risqué au plus risqué : monétaire (livret A…) < fonds euro < obligations IG < immobilier < obligations HY < actions grandes capitalisations < actions petites capitalisations.
Merci.
Si l’on reprend la « règle » habituelle de 100-âge pour obtenir la répartition obligations/actions, et à moins d’être déjà retraité, on arrive à 1 part actions nettement supérieure aux 25% de cette pyramide.
Après, la poche « immobilier » est en général absente des stratégies d’allocation « à l’américaine », de même que le fond euro évidemment, et je me demande si le fonds euro ou l’immobilier ne sont pas des biais domestiques / « anomalies » françaises.
Il y a sans doute un biais culturel ici, et on peut se demander si cela est vraiment efficace de surpondérer ces classes d’actifs.
Mais comme vous le soulignez et au delà des supports il s’agit avant tout d’une allocation en termes de risque sur le capital 🙂
Bonjour Nicolas,
Que pensez-vous du principe, qu’on peut voir ici ou là, de définir le pourcentage d’allocation en obligations en fonction de l’age?
Évidemment, cela est à ajuster en fonction de ses projets à venir et de son acceptation du risque, mais pour une allocation dite “équilibrée”, il est préconisé de répartir les investissements entre actions/immobilier et obligations en fonction de son âge : plus on est âgé et plus la part des obligations doit être forte (à 30 ans: env. 30% en obligation et 70% en actions, à 40 ans: env. 40% en obligation et 60% en actions, à 50 ans: env. 50% en obligation et 50% en actions, etc…).
Merci
Bastien
Bonjour Bastien,
C’est une pratique courante aux USA : âge = part en obligations et le reste en actions. Donc à 20 ans = 20 % oblig et 80 % actions.
Les américains ont habituellement une allocation fortement pondérée en actions, car ils doivent construire une retraite par capitalisation.
En France, à part certains épargnants qui se calquent sur cette vision US, on va plutôt moduler en fonction de ses projets et de son aversion aux risques. Même si l’idée générale est juste : en étant jeune on a logiquement un long horizon de placement devant soi donc on peut épargner davantage en actions pour chercher la performance, et plus on se rapproche de la phase de rente et plus on va sécuriser en fonds euro notamment.
On en parle ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/marche-obligataire-obligations-rendement/#combien-investir
Bonjour Nicolas,
Merci pour cet article !
Au sujet de l’exemple de la répartition de l’allocation, vous dites je cite : “45 % en fonds euros en assurance-vie sans frais sur versement : investissement sécurisé, pas de risque de perte en capital. Les meilleurs fonds euros ont rapporté près de 2,50 % en 2019 (à comparer au livret A à 0,50 %).”
Juste pour bien comprendre, les 2.50% rapportés par les meilleurs fonds euros (linxea notamment) imposent qu’une partie des versements soient fait en UC (50% par exemple sur linxea Avenir) –> il y a donc bien un risque de perte en capital, meme si très faible si l’on verse les 50% sur une UC de risque 1 à 2 (j’entend pour espérer les 2.5% de rentabilité). Ou alors j’ai mal compris ?
Cdt
Julien
Bonjour Julien,
Le fonds euro est bien sans risque de perte en capital. C’est la partie que vous aurez versé en UC qui comporte un risque de perte en capital (et cette partie en UC n’est pas classée en fonds euro dans votre allocation patrimoniale).
Par ailleurs, dans le cas mentionné, c’est une obligation de VERSEMENT en UC. Et non une obligation d’investissement. Donc après le versement, vous pouvez très bien réaliser un arbitrage vers le fonds euro, pour être investi en 100 % fonds euro sur votre contrat d’assurance vie.
Bonjour Nicolas,
Petite question :
Pour une AV, certains assureurs offrent un bonus si on place x% en UC.
Si on part du principe que c’est uniquement une obligation de versement, et que par la suite, je rééquilibre 100% du montant en fonds euros. Est-ce que je perds le bonus lié au départ à ma répartition en fonds euros et UC maintenant que je suis en 100% fonds euros OU je conserve le bonus UC et fonds euros ?
Je ne sais pas si j’ai été clair …
Je vous remercie par avance Nicolas,
Cordialement.
Bonjour Anthony,
Oui vous êtes clair 🙂
Quand il y a un bonus de rendement du fonds euro lorsqu’on investit en UC, il faut vraiment être investi en UC.
Car l’assureur fait la moyenne de votre investissement annuel, alors si vous n’êtes resté investi en UC que quelques jours ça ne comptera pas.
Ce serait trop simple 😀
Bonjour,
Dans une réponse précédente (concernant la RP) vous expliquez qu’il faudrait prendre en compte la valeur immo brute, càd sans tenir compte du crédit si je comprend bien.
Ainsi, mon projet actuel d’immo locatif en direct ferait passer mon ratio d’immo de 0 à 60%..
Mais mois après mois et année après année, mon épargne continuant à être dirigée vers fonds€/actions, l’équilibre se refera doucement.
Qu’en pensez vous ? Projet immo trop gros ?
Merci d’avance.
Bonjour JP,
Oui on va tenir compte du patrimoine brut.
Et effectivement, un achat immo devient facilement prépondérant dans un patrimoine, car il y a concentration du patrimoine sur un seul actif, sauf à être déjà aisé avec une belle surface patrimoniale.
60 % d’immo, ce n’est pas exubérant, surtout que vous allez progressivement rééquilibrer votre patrimoine comme vous le dites bien avec les prochains flux d’épargne s’orientant vers les actions et fonds euros. Donc dans quelques années vous serez sous les 50 % d’immobilier.
En revanche, ce qui est très important, c’est de bien optimiser son investissement immobilier : https://avenuedesinvestisseurs.fr/investissement-immobilier/investissement-locatif/
Bonjour ,
Je viens de voir le site , toute la soirée , j ‘ai lu les différentes parties pour l ‘investissement , très intéressant ; Qu ‘es ce que vous appelez épargne dépense 3 mois minimum c ‘est à dire 3 mois de salaire ?. Pour le Linxea Vie pas de prélèvement d’impôt du coup ?
Cordialement ;
Bonjour,
On a coutume de dire que l’épargne de précaution doit représenter environ 3 mois de dépenses (pas de salaire). Si vous dépensez par exemple 3k€ par mois en moyenne, cela fera 9k€. C’est ce que l’on met de côté pour les imprévus, donc ce ne sont pas des investissements long terme, mais de l’épargne type livret et à la limite le fonds euro.
Linxea Vie est une assurance vie, on explique la fiscalité ici (possible d’échapper à l’impôt sur le revenu, mais pas aux prélèvements sociaux) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/
Bonjour,
Je pars de zéro en terme de connaissances en finances et en économie. Cela fait une semaine que je m’abreuve de l’excellent contenu de votre site notamment. J’ai une capacité d’épargne modeste et je suis en train d’architecturer la future stratégie d’épargne et d’investissement de mon ménage (nous n’en avions aucune jusqu’à présent). Concernant l’allocation de patrimoine, je me pose quelques questions en lien avec vos articles sur la manière de combiner diversification des supports et diversification des établissements.
Imaginons que pour commencer je parte sur 50% fonds euro, 25% actions et 25% immobilier. Pour ventiler mon épargne mensuelle qu’est-il pertinent entre les possibilités suivantes:
1. 3 assurances-vie 100% fonds euros sur lesquelles je ventile 50% de mon épargne en proportions égales + 3 assurances vie 100% actions sur lesquelles je ventile 25% de mon épargne en proportions égales + 3 assurances vie 100% immobilier sur lesquelles je ventile 25% de mon épargne en proportions égales
OU
2. 3 assurances-vie dont chacune comprend [50% fonds euro+25% action+25% immobilier]. Dans ce cas je ventile en proportions égale 100% de mon épargne puisque la diversification de support est comprise dans chaque assurance-vie.
Qu’en pensez-vous ?
En tout cas bravo pour votre site qui est une mine d’information et de pédagogie!
Bonjour Julien,
Les deux solutions sont possibles.
Mais j’ai tendance à privilégier la 1ère, car il y a des assurances vie plus spécialisées fonds euro, d’autres plus spécialisées actions et d’autres pour l’immobilier. Notre comparatif des meilleures assurances vie ici selon le projet (sécurité du fonds euro, immobilier, actions, gestion pilotée…) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comparatif-assurance-vie-choisir-contrat/
Et il n’y a pas que l’assurance vie comme enveloppe pour investir. Par exemple on peut compléter avec le PEA ou CTO pour les actions. Les SCPI en direct (hors assurance vie) pour l’immobilier. Etc.
Il y a plein de solutions différentes pour atteindre une allocation donnée.
Merci beaucoup pour votre réponse. Ça m’aide à clarifier les choses. En effet, je pense que je vais opter pour la première solution en AV 100% fond euro et compléter avec des trackers dans un PEA pour la bourse et à terme SCPI à crédit ou autre pour l’immobilier. Par contre le ticket d’entrée pour des AV 100% fond euros semble plus élevé que que pour celles qui combinent avec des UC donc je vais devoir être patient pour être en mesure d’en ouvrir 2 (ou 3 dans l’ideal)!
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre site qui est particulièrement clair et didactique. Quels fonds euro avec capital garanti recommanderiez-vous en ce moment (pour la partie sécurisée du patrimoine) étant donné qu’ils sont loin d’atteindre 2%-2,5% de rendement?
Merci pour vos conseils!
Bonjour Laure,
Dernièrement, les meilleurs fonds euros ont atteint près de 2,50 % de rendement, vous avez le choix ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/meilleurs-fonds-euros-rendement-composition/
Et ici, dans la colonne sécurité, les contrats d’assurance vie qui permettent de verser en 100 % fonds euro : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comparatif-assurance-vie-choisir-contrat/
Bonjour,
Encore un grand merci pour votre site qui est une véritable mine d’information.
J’ai une question concernant l’épargne salariale : est-ce qu’il convient de la prendre en compte dans son allocation patrimoniale globale ou est-ce qu’il convient d’appliquer des règles différentes ? En effet, l’horizon de placement (hors cas de déblocage anticipé) est de 5 ans au moins pour PEE/PEG et la retraite pour le PERCO. Ainsi, j’aurai tendance à penser qu’une allocation plus risquée (fonds actions) est préférable. Qu’en pensez-vous ?
Merci par avance
Bien à vous,
Bonjour Jean-Victor,
L’épargne salariale fait partie de votre patrimoine, donc à incorporer aussi dans votre allocation patrimoniale.
Bien souvent, les salariés choisissent les fonds d’investissement actions (car horizon de placement long terme), ou des fonds d’investissement plus ou moins dynamiques. Il y a parfois aussi des fonds monétaires. Donc à classer en conséquence dans son allocation patrimoniale.
On en parle ici (PEE / PERCO) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/defiscalisation/#menu1
Bonjour Nicolas,
Un grand merci pour vos articles. Je me permets une question qui rejoint celle de Jeremy,
Je souhaite organiser mon épargne de manière diversifiée et équilibrée. J’ai récemment ouvert un PEA pour investir 25% de mon épargne en actions via des trackers (NSDQ100, SP500, CAC40 pour le moment) et souhaite ouvrir une Assurance Vie pour diversifier les 75% restants.
Si je souhaite respecter l’allocation 50% fonds euros / 25% trackers via mon PEA / comment puis-je répartir équitablement les 25% restants dans l’Assurance Vie avec la condition de verser à minima 50% en UC ?
Dans la mesure ou la partie Action est déjà investie via un PEA, conseillez-vous un contrat plutôt orienté “Immobilier” (Linxea Spirit dans ce cas, plutôt que Linxea Avenir ou Darjeeling par exemple) ?
Merci pour vos conseils. Bien à vous,
Bonjour Claudia,
Si je comprends bien, vous souhaitez une allocation 50 % fonds euro / 25 % actions / 25 % immobilier.
Vos 25 % actions sont sur PEA en trackers.
Et les fonds euros et l’immobilier pourront être investis via des assurances-vie.
Il y a encore des contrats qui autorisent les versements en 100 % fonds euros. Sinon, quand il y a une contrainte de versement en unité de compte, on peut verser d’abord sur une UC de risque 1 sur 7 puis arbitrer vers le fonds euro.
Ici les meilleurs contrats d’assurance vie selon l’objectif (sécurité, immo, actions…) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comparatif-assurance-vie-choisir-contrat/
Hello Nicolas, tu comptes un contrat d’assurance vie avec des UC / SCPI et un contrat d’AV avec des UC / Fonds Actions dans quelle(s) poche(s) de la pyramide ? Je ne sais pas comment je devrais catégoriser cela.
Bonjour Jérémy,
Bonne question, l’assurance vie est une enveloppe et on peut y loger différents actifs : fonds euro, actions, immo (sous la forme de SCPI notamment).
Donc il faut catégoriser les SCPI en immobilier, et les fonds actions en actions 🙂
Un fichier Excel de suivi de patrimoine sera pratique :
https://avenuedesinvestisseurs.fr/outils/
Bonjour,
Je comprends qu’un scénario idéal inclut 3 mois de dépense sur un livret A par exemple. Quid du compte courant dans ce cas, dans le cadre d’une optimisation du patrimoine ?
Merci
Bonjour Marie Jo,
Généralement, on laisse l’équivalent d’un mois de dépenses sur le compte courant. A moduler selon votre consommation et si vous avez une carte bancaire à débit différé ou à débit immédiat.
A défaut. Je me permets de poser ma question sur ce topic.
Que pensez-vous des agrégateurs de comptes dont la FinBox par exemple (c’est celle qui me semble la plus complète a l’heure actuelle) qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur son patrimoine (ca semble alléchant quand on a plusieurs assurances vie/PEA/robot Advisor etc). Je reste cependant méfiant sur l’idée de confier l’ensemble de mes identifiants a une seule application.
Peut être l’occasion d’un nouvel article ? Ou interview ?
Merci
Bonjour Thomas,
Bien vu, un article est justement en préparation sur les agrégateurs de compte et la FinBox !
En attendant, nous avons mis à disposition un fichier Excel de suivi patrimonial (c’est mon fichier de suivi personnel) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/outils/
Et votre avis personnel en avant première ? :-). Parce que le concept est vraiment prometteur. Mais le côté sécurité (malgré l’ensemble des dispositifs détaillés sur le site) me freine un peu
Je trouve que c’est un outil très pratique et la règlementation dsp2 renforce la sécurité 🙂
Bonjour,
Petite question : sur quel support placer de l’argent qui servira à un achat proche mais qui nécessite d’économiser ?
Par exemple une nouvelle TV etc ?
Place cet argent sur une AV diversifiée est-il une erreur ?
Bonjour Maxime,
Nous abordons cette question ici, il s’agit de placer selon votre horizon de placement :
https://avenuedesinvestisseurs.fr/introduction-a-lepargne-et-aux-placements/bien-debuter/#menu1
Les livrets sont souvent utilisés pour les besoins court terme, en tant qu’épargne de précaution.
Mais placer sur une assurance vie peut être pertinent aussi, s’il s’agit d’une bonne assurance vie sans frais sur versement : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/les-meilleures-assurances-vie/
Pour le cas d’une AV diversifiée, il faudra placer et choisir de retirer (“rachat partiel”) sur le support fonds euro (car garantie en capital) et non sur les supports risqués (“unités de compte”). En effet, les unités de compte s’envisagent sur le long terme seulement.
Bonjour,
Article super intéressant ! Dans mon cas, je dispose encore d’un vieux PEL à 2,5%… Dans votre stratégie d’allocation “type” (45% obligations, 25% actions, 25% immo, 5% autres) vous lui réserveriez quelle place ?
J’imaginais substituer le autre + une partie des obligations avec le PEL.
Merci
Bonjour Emmanuel,
Merci pour votre retour.
Le PEL à 2,50 % offre un bon rendement garanti, c’est précieux en cette période de taux très bas, à conserver : https://avenuedesinvestisseurs.fr/placements-monetaires/plan-epargne-logement/
Je classe le PEL en catégorie “monétaire”, ce qui ne figure pas dans la pyramide présentant une allocation équilibrée. Mais c’est le même couple rendement / risque que le fonds euro.
Merci pour ce précieux conseil et la réponse express 😉
Bonjour,
article interessant,mais une chose me chagrine: selon moi,l’achat de la résidence principale ne devrait pas être considéré a part,mais bien comme faisant partie de la poche “immobilier” ,et là bien sûr il devient difficile pour beaucoup de proprietaires d’avoir une allocation correctement diversifiée!
Personellement,je pousserai même le vice en y intégrant l’ (les) éventuel(s) véhicule(s) ,c’est certes un centre de coûts,mais je trouve justement interessant de pouvoir visualiser sa place dans le patrimoine global,et de pourquoi pas faire les ajustements qui s’imposent peut-être! (par exemple,pour un locataire,à quoi bon avoir un patrimoine financier de disons 20 000 Euros,placés principalement en actions dans l’espoir d’en titrer 7%/an,si dans le même temps il achète avec un crédit à 5% une voiture de 30 000 Euros qui aura perdu 50% de son prix d’achat en 5 ans?)
Bonjour Mr Wayne,
Effectivement, remarque très juste. J’ai beaucoup hésité en rédigeant l’article, puis j’ai pris le parti d’exclure la résidence principale et de ne prendre en compte que le patrimoine que l’on peut placer, tant le statut propriétaire ou locataire change la donne comme vous le dites.
En étant propriétaire, le patrimoine est généralement bouleversé et la part d’immobilier devient subitement beaucoup plus importante (on considère le patrimoine brut, donc même en cas d’emprunt il faut tenir compte de la valeur brute du bien acheté).
Notre interview de StephaneF illustre très bien ce phénomène, il est passé de 30% d’immo à 65% d’immo dans son patrimoine après l’achat de sa résidence principale en 2013 : https://avenuedesinvestisseurs.fr/interview-stephanef-epargnant-lazy-malin/
Idéalement, lorsque l’on est propriétaire, il est intéressant d’apprécier son allocation patrimoniale selon les 2 approches : sans tenir compte de sa résidence principale (pour voir les marges de manoeuvre et d’arbitrage disponibles de suite), puis en tenant compte de la résidence principale (pour avoir en tête la vue d’ensemble).
Votre seconde remarque est également pertinente. Particulièrement pour les petits patrimoines. Personnellement, je n’ai plus de voiture mais je l’incluais à la valeur argus, dans une illustration sous forme de camembert plus complet. On peut même pousser le vice à inclure des meubles design, bijoux,…si c’est dimensionnant. Cela peut permettre de réaliser quelle part du patrimoine travaille et produit des revenus passifs, et celle qui ne travaille pas.
Salut Nico,
Tout à fait d’accord avec ces recommandations.
Concernant l’allocation équilibrée, je pense même que ses performances sont supérieures à la somme des performances de chacun des actifs pris individuellement, compte tenu de l’effet positif des rééquilibrages réguliers entre classes d’actifs (1 fois par an par exemple). Ex.: lors des périodes de fortes hausses boursières comme actuellement, mes actions ont nettement surperformé mes fonds euros, donc je dois soit en vendre une partie, soit investir mon épargne préférentiellement sur des fonds euros, afin de revenir à mon allocation de référence. Donc j’ai soit vendu, soit me suis abstenu d’acheter, des actions au prix fort. Inversement en périodes de fortes baisses, mes actions vont sousperformer mes fonds euros, donc je vais devoir en racheter (à vil prix), au détriment des fonds euros pour revenir à l’allocation cible. C’est un mécanisme très puissant pour améliorer le rapport risque/performance/volatilité, mais qui nécessite une discipline de fer.
Autre remarque concernant l’immobilier : c’est le seul actif permettant d’investir facilement et massivement à crédit, et donc de profiter d’un effet de levier intéressant en phase de création de patrimoine. Le prix à payer étant un fort déséquilibre en termes d’allocation d’actifs, avec une nette surexposition à l’immobilier, et un risque de perte totale du capital sur le portefeuille global en cas de krach immobilier. L’effet de levier fonctionne en effet dans les deux sens, à la hausse comme à la baisse.
Salut Cédric,
Bien vu, le rééquilibrage du patrimoine pour rester coller sur son allocation (x% fonds €, y% actions, z% immo) permet de gagner encore un peu en rendement en allégeant et en renforçant opportunément. C’est mécanique.
Ce n’est pas compliqué ni chronophage, il faut juste y penser tous les 6 mois (ou 1 an) et avoir le mental pour tenir dans le temps contre vents et marées (nous traverserons forcément des krachs actions et immo sur les décennies à venir).
Pour l’achat immo, effectivement c’est intéressant à condition d’être posé personnellement et professionnellement, j’en parle ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/investissement-immobilier/
C’est souvent la seule solution pour développer un patrimoine pour les classes sociales les moins aisées, qui n’ont pas une capacité d’épargne correcte. Effet levier oui, mais gare à l’effet massue en cas de retournement du marché et s’il faut vendre précipitamment (durée de conservation moyenne en France = 7 ans, c’est peu…et acheter pour moins de temps est d’autant plus risqué…donc attention aux jeunes mobiles professionnellement en début de carrière).
Bonsoir,
Merci pour ces différents conseils, je reprends en main ma trésorie et vais essayer de prendre en compte tout cela.
J’ai commencer à prendre date sur des assurances vies et ouvert un PEA (vide pour le moment).
J’ai déjà un petit portefeuille en crowfunding, mais je ne vois pas dans quelle partie le placer… Partie exotique ou action ?
Bonsoir David,
C’est bien d’avoir ouvert assurances-vie et PEA, c’est la base. (J’espère que vous avez bien choisi !)
En investissant en crowdfunding, vous êtes un créancier. C’est de l’investissement en obligations comme les fonds euros. La différence, c’est que vous prêtez à une entreprise, pas à des États. C’est plus risqué. En termes de couple rendement / risque, on est entre le fonds euros et les actions. Le risque, c’est le défaut de l’entreprise à qui vous prêtez.
Je vous invite à lire notre article sur le crowdfunding ici :
https://avenuedesinvestisseurs.fr/crowdfunding-le-financement-participatif/