Investir en assurance vie ou PEA ? Ou les deux ? Nous avons vu qu’il est important de diversifier son patrimoine notamment entre fonds euros sécurisés, actions, immobilier. En pratique, en France ces investissements se font via des enveloppes fiscales : assurance vie, PEA, compte-titres ordinaire (CTO). Les épargnants français ont le choix. Bien souvent, le plus intéressant est d’investir sur assurance vie ET sur PEA, en exploitant les avantages de ces 2 produits d’épargne.
Contrairement au CTO aligné sur le régime fiscal par défaut sur les revenus du capital (flat tax), le PEA et l’assurance vie sont deux « niches fiscales » qui se démarquent avantageusement pour investir. Car l’investisseur échappe à l’impôt sur le revenu quand il sort du produit au bout de quelques années : 5 ans pour le PEA et 8 ans pour l’assurance vie. Donc il est souvent recommandé d’ouvrir au plus tôt ces deux produits d’épargne, pour « prendre date » et faire tourner le compteur des années.
L’assurance vie et le PEA n’offrent pas les mêmes possibilités en termes d’allocation du capital. Dans cet article, nous tentons de répondre aux questions courantes des épargnants. Comment choisir d’investir sur PEA ou assurance vie ? Comment choisir l’enveloppe fiscale la plus avantageuse ?
On choisit l’assurance vie ou le PEA selon :
- les investissements que l’on souhaite réaliser (actions ? Immobilier ? Fonds euro ?) ;
- les frais ;
- la fiscalité des retraits ;
- la fiscalité à la succession.
Explications.
SOMMAIRE
- Le tableau comparatif : assurance vie VS plan d’épargne en actions (PEA)
- Pour investir en actions : PEA ou assurance vie ?
- Pour investir hors actions : obligations, immobilier, matières premières, etc.
- Pour sécuriser son capital
- Fiscalité de l’assurance vie et du PEA
- L’investissement en PEA et assurance vie en pratique
- Bilan : investir en assurance vie ou PEA ? Que choisir ?
Assurance vie et PEA : tableau comparatif
Tout d’abord, voyons dans un tableau comparatif synthétique les différences principales entre l’assurance vie et le PEA. Nous développerons ensuite dans l’article.
Assurance vie ou PEA ? | Assurance vie | PEA |
---|---|---|
Conditions d'ouverture | - Possibilité d'ouvrir plusieurs contrats - Accessible aux mineurs |
- 1 PEA par personne majeure - Ouvrir le PEA en étant domicilié fiscalement en France - PEA transférable |
Plafond de versement | Sans plafond de versement (garantie de l’État de 70 000 € par assureur par client) |
Versements limités à 150 000 € |
Univers d'investissement | - Fonds euro sécurisé - Multiples unités de compte sur les bonnes assurances vie (fonds diversifiés, fonds actions, trackers, titres vifs, fonds obligataires, pierre-papier SCPI / SCI / OPCI, fonds matières premières, etc.) |
- Poche espèces non rémunérée - Actions éligibles au PEA (actions européennes, trackers, fonds comportant au moins 75 % d'actions européennes) |
Statut de l'épargnant | épargnant créancier | épargnant propriétaire |
Fiscalité | - Pas d'impôt sur le revenu tant que l'on ne sort pas de l'assurance vie (même si on vend) - Exonération d'impôt sur le revenu sur la plus-value si on sort ("rachat partiel" ou "rachat total") d'un contrat de plus de 8 ans. Sinon flat tax 30 %. - Transmission hors succession (152 500 € d'exonération de droits de succession par bénéficiaire) |
- Pas d'impôt sur le revenu tant que l'on ne sort pas du PEA (même si on vend) - Exonération d'impôt sur le revenu sur la plus-value si on sort (virement sortant) d'un PEA de plus de 5 ans. Sinon flat tax 30 %. |
Disponibilité | On peut sortir à tout moment de l'assurance vie (l'argent investi n'est pas bloqué) | On peut acheter et vendre à tout moment. Mais toute sortie d'argent (virement sortant) avant les 5 ans du PEA cassera le PEA |
Frais | - Frais de gestion annuels - Ni frais sur versement ni frais d'arbitrage sur les meilleurs contrats d'assurance vie |
- Frais de transaction (achat et vente) selon le montant de l'ordre exécuté - Ni droit de garde ni frais d'inactivité chez les bons courtiers PEA |
Modes de gestion | - Gestion libre - Gestion pilotée |
- Gestion libre - Gestion pilotée (plus rare) |
Possibilité d'automatiser l'investissement ? | Oui grâce aux options de gestion gratuites : versements et investissements programmés (mensuel, trimestriel...), rééquilibrage d'allocation entre fonds, etc. | Non |
Simplicité d'utilisation | ||
Nos favoris | ➡️ Les meilleures assurances vie | ➡️ Les meilleurs PEA |
Pour investir en actions : PEA ou assurance vie ?
Pour investir en actions, on pense d’abord au PEA, comme le nom l’indique : plan d’épargne en Actions. Mais il est également possible d’investir en actions via l’assurance vie.
Le choix des actions
Le PEA est limité à 150 000 € de versements, mais la valorisation d’un PEA peut dépasser le million d’euros grâce aux plus-values. Sachez que l’univers d’investissement en PEA est plus large qu’en assurance vie en ce qui concerne les actions. En effet, des milliers de titres vifs et de fonds sont éligibles au PEA, alors qu’en assurance vie il y a au mieux une sélection de quelques centaines d’unités de compte ciblant les actions.
Sur assurance vie, parmi l’offre d’unités de compte, on peut trouver des fonds actions en gestion active, des trackers, et parfois des titres vifs (mais en nombre restreint). Dans tous les cas, pour accéder au meilleur choix d’unités de compte (en quantité et en qualité), il faudra choisir parmi les meilleures assurance vie en architecture ouverte. Car les contrats traditionnels ont un piètre choix et souvent uniquement des fonds de la maison.
Note de Nicolas : Beaucoup d’investisseurs en actions privilégient les trackers (fonds indiciels). Dans cet article nous déterminons s’il vaut mieux investir en trackers via l’assurance vie ou le PEA.
Les frais quand on investit en actions sur PEA ou assurance vie
Il faut s’intéresser aux frais, car ils viennent rogner la performance. Sur le long terme, on cherche toujours à optimiser les frais, de façon à obtenir la meilleure performance nette de frais.
Chez les meilleurs courtiers en PEA, il n’y a pas de droit de garde ni de frais d’inactivité. Seulement des frais de transaction, quand un ordre (achat ou vente) est exécuté.
En revanche, en assurance vie il faut inévitablement supporter les frais de gestion de l’assureur. Concrètement, les meilleurs contrats prélèvent 0,60 % (voire 0,50 %) de frais de gestion sur unités de compte par an. Quant aux mauvais contrats d’assurance vie, ils prélèvent plus de 1 % par an en frais de gestion et des frais sur versement pouvant atteindre 5 %, sans compter des frais d’arbitrage !
Bilan pour l’investissement en actions : avantage au PEA. Car sur le long terme, les frais de transaction en PEA pèseront moins que les frais de gestion annuels de l’assurance vie. Ceci dit, l’assurance vie est précieuse quand on a atteint les 150 000 € de versements en PEA, ou pour des besoins spécifiques comme le tracker World hedgé.
Pour investir hors actions : obligations, immobilier, matières premières, etc.
Les épargnants veulent aussi diversifier hors actions. Notamment en immobilier, en matières premières ou sur le marchés obligataire. Ce n’est pas possible sur PEA : plan d’épargne en ACTIONS.
En ce qui concerne l’immobilier, les sociétés foncières (SIIC) ne sont plus éligibles au PEA depuis 2011. Ceci dit, le tracker Lyxor Immobilier Europe PMEH est éligible PEA et pourrait éventuellement s’y substituer. Alors qu’en assurance vie, quelques bons contrats proposent les SIIC dans leur sélection d’unités de compte. Et surtout la pierre-papier (SCPI, SCI, OPCI), avec 100 % des loyers des SCPI versés aux épargnants sur le contrat Linxea Spirit 2 par exemple. Pour aller plus loin, notre article : Investir en SCPI, SCI ou OPCI ?
Par ailleurs, une bonne assurance vie proposera une bonne sélection d’unités de compte qui permettront d’investir sur :
- des fonds obligataires investis en dettes d’État (obligations souveraines) ou d’entreprises (obligations corporate de qualité Investment Grade ou High Yield),
- des fonds matières premières (métaux précieux par exemple),
- des fonds monétaires (peu volatils, ils sont une bonne « monnaie d’échange » pour accéder à certains fonds euros dynamiques),
- des fonds patrimoniaux diversifiés.
Bilan pour l’investissement hors actions : avantage à l’assurance vie.
Pour sécuriser son capital
En PEA, la poche espèces n’est pas rémunérée. Quand on vend des actions ou que l’on touche des dividendes, l’argent part sur la poche espèces du PEA. Ainsi, les « liquidités » s’accumulent, non rémunérées, en attente d’investissement (ou d’un virement sortant du PEA).
En assurance vie, on peut placer en fonds euro à capital garanti avec une rémunération. Soit par versement, soit par arbitrage d’une unité de compte à un fonds euro. En pratique, le rendement n’est pas élevé mais généralement supérieur au livret A (entre 1 % et 2,5 % par an pour les meilleurs fonds euros), car le fonds euro est sécurisé sans risque de perte en capital.
Bilan : avantage à l’assurance vie.
Fiscalité de l’assurance vie et du PEA
Dans les deux cas, PEA ou assurance vie, l’investissement compose au sein de l’enveloppe. C’est à dire qu’il n’y a pas d’imposition tant qu’on ne sort pas de l’enveloppe (par rachat, ou retrait via un virement sortant). Ainsi, même si l’on achète et vend au sein de l’enveloppe en réalisant des plus-values, l’argent reste dans l’enveloppe et ne déclenche pas d’évènement fiscal. Idem quand on reçoit des revenus, par exemple des loyers de SCPI sur assurance vie ou des dividendes sur PEA.
La plus-value n’est imposée qu’au moment où l’on sort du PEA ou de l’assurance vie. Donc l’argent peut travailler sans « friction fiscale » pendant des années.
Pour profiter pleinement des niches fiscales que sont l’assurance vie et le PEA, l’idéal est de sortir l’argent après un certain nombre d’années après ouverture. En pratique, ce n’est pas la durée d’investissement qui compte, mais l’age du produit d’épargne. En effet, il y a exonération d’impôt sur le revenu quand on sort du PEA après ses 5 ans et quand on sort de l’assurance vie après ses 8 ans. Précision en assurance vie : sous 4 600 € de plus-value (9 200 € pour un couple), par abattement annuel.
D’où l’intérêt de prendre date au plus tôt sur ces deux enveloppes, quitte à ouvrir avec seulement 100 € et à investir des années après. Seuls subsistent les prélèvements sociaux (17,20 %) sur la plus-value.
Pour aller plus loin, nous vous invitons à lire la fiscalité de l’assurance vie en détail, ainsi que la fiscalité du PEA.
Bilan : ex-aequo durant la vie de l’investisseur. Mais avantage à l’assurance vie pour la transmission de patrimoine. En effet, l’assurance vie est réputée hors succession et il y a exonération de droits de succession à hauteur de 152 500 € par bénéficiaire.
L’investissement en PEA et assurance vie en pratique
En pratique, comment investit-on en PEA et en assurance vie ?
- Sur PEA, on achète des quantités (x actions LVMH par exemple). Alors que sur assurance vie, on achète en euro (1 000 € du fonds x par exemple).
- Sur PEA on passe des ordres (exemple pas à pas). Et l’ordre est exécuté immédiatement sur un titre liquide. Alors qu’en assurance vie, on arbitre pour investir ou désinvestir, et l’arbitrage est réalisé à J+1 voire J+2 selon le contrat. Donc l’assurance vie est moins réactive et n’est pas une enveloppe faite pour trader.
- Sur PEA et assurance vie, chez un bon courtier en bourse et un bon courtier en assurance vie, on peut tout réaliser en ligne : versements, investissements, retraits et rachats.
- L’assurance vie peut être en mode gestion pilotée, avec un gestionnaire qui gère selon votre profil épargnant : défensif, équilibré, dynamique, etc. Sur PEA, c’est beaucoup plus rare (PEA en gestion pilotée Yomoni) et le profil sera forcément très offensif (100 % actions).
- Sur PEA, l’investissement doit se faire en deux temps. D’abord il faut verser sur la poche espèces du PEA (en attente d’investissement), puis on passe les ordres d’investissement quand on le souhaite à son rythme. Par exemple, on peut verser 10 000 € à l’ouverture, puis passer un ordre de 500 € par mois. Alors qu’en assurance vie, chaque versement équivaut à un investissement car il faut choisir au même moment les supports d’investissement (fonds euro et/ou unités de compte). Et l’assurance vie est plus confortable car il est possible d’automatiser l’investissement sur une allocation, par exemple 1 000 € par mois sur une allocation 50 % fonds euro et 50 % ETF World.
La disponibilité et la déclaration d’impôt sur le revenu
Au niveau disponibilité, sur assurance vie on peut sortir à tout moment sans casser le contrat d’assurance vie (la notion de 8 ans existe seulement pour l’optimisation fiscale). Alors que sur PEA, tout retrait d’argent avant les 5 ans du PEA va le clôturer automatiquement.
Fiscalement, il est très facile de déclarer les gains sur assurance vie et PEA. D’abord parce qu’il ne faut le faire que lorsqu’on sort de l’enveloppe (donc pas obligatoirement chaque année ni à chaque plus-value réalisée). Aussi parce que le courtier fournira l’Imprimé Fiscal Unique (IFU) précisant les sommes à reporter dans les cases de la déclaration d’impôt sur le revenu (mais celle-ci sera en principe déjà pré-remplie).
Bilan : ex-aequo, on devient vite familier de ces 2 produits en pratiquant. Ceci dit, il faut avoir conscience que l’assurance vie permet plus de choses mais avec plus d’inertie car il y a l’assureur qui traite les opérations.
Bilan : investir en assurance vie ou PEA ? Que choisir ?
Nous pouvons imaginer 3 types d’épargnant, avec des envies et des besoins différents. Ces épargnants investiront en assurance vie et PEA différemment.
L’épargnant qui préfère tout déléguer pour plus de confort
L’épargnant qui préfère tout déléguer par confort va privilégier une bonne assurance vie en gestion pilotée : permet de diversifier en fonds euro, actions, obligations (voire matières premières). Et le gestionnaire s’adapte à votre profil d’épargnant (du plus prudent au plus dynamique).
De plus, il est possible de diversifier sur deux bonnes gestions pilotées, comme Yomoni (notre avis) et Nalo (notre avis). Ainsi on diversifie le gestionnaire et l’assureur.
Ceci dit, il n’y a pas d’immobilier de type SCPI en gestion pilotée et il y a un surcoût de frais de gestion à supporter…le prix du confort de tout déléguer. Par ailleurs, il existe aussi des PEA en gestion pilotée, mais 100 % actions.
L’épargnant qui préfère tout centraliser
L’épargnant qui préfère tout centraliser va privilégier une bonne assurance vie polyvalente.
Parmi nos assurances vie préférées, Linxea Spirit 2 permet en gestion libre d’investir à la fois sur un bon fonds euro, en actions (notamment des trackers et même des titres vifs), en obligations, en pierre-papier SCPI, etc. Au choix de l’épargnant.
De plus, l’investissement en unités de compte permet d’accéder au fonds euro boosté. Il s’agit d’un contrat « tout-terrain » qui exprime bien la qualité de couteau-suisse de l’assurance vie.
C’est confortable également de profiter des options gestion gratuites en gestion libre : les versements programmés (mensuels ou trimestriels), les rééquilibrages automatiques entre fonds, les sécurisations de plus-value, etc.
Centraliser ses investissements sur un seul produit d’épargne est confortable, ceci dit il ne faut pas oublier que la garantie de l’État est de 70 000 € par client par assureur. Donc les épargnants aisés préféreront diversifier sur plusieurs contrats d’assurance vie. Dans notre comparatif des meilleures assurances vie, nous mettons en avant 6 contrats différents de 6 assureurs différents.
L’épargnant prévoyant qui souhaite optimiser et maximiser le champ des possibles
L’épargnant prévoyant et optimisateur va ouvrir plusieurs contrats d’assurance vie pour répondre à chaque objectif (sécurité, immobilier, actions, gestion pilotée, etc.) et également un PEA. Car il y a des assurances vie mieux placées que d’autres selon l’objectif d’investissement. Et parce qu’il faut être prévoyant étant donné que la garantie est de 70 000 € par assureur.
Voyez donc toutes les raisons d’épargner sur plusieurs assurances vie. De plus, le PEA permettra d’investir en actions avec plus de choix et des frais moindres.
Ainsi, on compartimente bien les gestions, on diversifie et on optimise. Stratégie de plus en plus utile à mesure que le patrimoine se développe.
Note de Nicolas : de mon côté, j’ai commencé simplement avec une assurance vie. Et puis progressivement, le besoin s’est fait sentir de diversifier sur plusieurs contrats d’assurance vie et le PEA. Pour multiplier les garanties de l’État par assureur, pour placer sur de nouveaux fonds euros mieux rémunérés sur certains contrats, pour accéder à des unités de compte particulières et aux SCPI sur d’autres contrats, pour investir en trackers à moindres frais sur du long terme sur PEA, etc. Dans tous les cas, même si le besoin n’est pas immédiat, il semble opportun d’anticiper et de prendre date sur assurance vie (et PEA également ne serait-ce qu’avec 10 €), de façon à pouvoir en profiter plus tard en cas de changement de stratégie. Car c’est l’age du produit qui compte pour profiter de ses avantages fiscaux.
Conclusion
L’assurance vie est plus souple et plus simple à utiliser. On peut verser sans plafond et accéder à un plus grand univers d’investissement. Mais le PEA reste l’idéal pour investir en actions.
Finalement, ces 2 enveloppes sont incontournables et complémentaires pour bien investir et avoir un patrimoine équilibré (définir son allocation patrimoniale). En pratique, il faut d’abord bien choisir son PEA et ses contrats d’assurance vie pour prendre date, puis investir régulièrement sur l’une ou l’autre des enveloppes selon l’objectif (sécurité, actions, immobilier, etc.)
50 commentaires sur “Assurance vie ou PEA : que choisir ? Tableau comparatif”
Bonjour,
Merci pour tout ces articles, c’est tellement précieux ! Je veux franchir une première étape avec PEA et AV. Je suis marié avec un enfant et on a tout en commun. On a déjà notre RP (3 ans sur 25 ans), 2 livrets A au plafonds des versements, 1 PEL à 40k, 1 PEE (via ma femme) à 36k, et un peu de crypto diversifiée.
Je veux dans un premier temps garder les 2 livrets A en épargne de précaution et donc clôturer le PEL de 40k qui arrive à ses 12 ans d’existence.
Pour le PEA, je veux faire simple et efficace sur le long terme avec sûrement 1 ETF MSCI World. (reste à voir chez qui prendre mon PEA) en faisant un DCA sur la somme allouée sur 6 ou 12 mois, puis DCA long terme mensuel.
Mais je ne sais pas bien quelle allocation faire entre AV et PEA.
30k PEA / 10k AV ?… Je suis un peu dans le flou.
Pour l’AV : Je pense à priori une partie fond euro avec unités de comptes sur ??… J’ai l’impression qu’un ETF ici aussi ferait doublon avec le PEA (ou pas ?). Il y a aussi le reste avec SCPI, obligations, ou bien une en gestion pilotée…
J’essaie d’établir une stratégie cohérente mais en débutant c’est pas toujours évident…
Merci d’avance pour votre avis.
Bonjour Yves,
C’est un bon début 🙂
ETF World sur PEA c’est très bien en investissant en DCA en effet.
Notre comparatif des meilleurs PEA.
L’allocation patrimoniale ne porte pas sur les enveloppes (AV, PEA, PER…) mais sur les actifs (x % fonds euro, y % actions, z % immobilier xx % en cryptos… à ranger dans les enveloppes).
Pour définir votre allocation patrimoniale (c’est la base de tout, question essentielle !), je vous invite à lire :
– notre article allocation patrimoniale ;
– et/ou notre livre best seller.
Bonjour,
Merci pour l’article.
Le PEA semble fiscalement plus intéressant (je n’aborde ici que le point de vue fiscale et pas les autres caractéristiques).
Exemple :
J’ai une AV et un PEA qui ont plus de 10 ans.
Je suis en couple.
Je retire 50k dans chaque enveloppe avec 20k de gain chacun.
– Dans le PEA je paie uniquement les cotisations sociales soit : 20k x 17.2% soit 3440€
– Dans l’ AV je paie, les cotisations sociales soit : 20k x 0,172 soit 3440€ + l’IR = (20k – 9,2k) x 12,8% = 1382€.
Dans le PEA pas besoins de sortir ses gains sous l’abattement chaque année comme dans l’AV pour limiter l’imposition.
Est-ce correct ?
Merci.
Bonjour Gaston,
Vous avez compris.
Fiscalement le PEA est top durant la vie (mais fiscalement l’assurance vie est mieux au décès pour la succession).
Mais il y a d’autres critères à prendre en compte comme expliqué dans l’article.
Et finalement, PEA et assurance vie sont complémentaires, on recommande de placer sur les 2, ce sont les 2 meilleures niches fiscales en France pour placer.
Bonjour Nicolas, l’abattement annuel du retrait partiel de l’AV (4600€ ou 9200€ si couple) exonère-t-il également des prélèvements sociaux, en + de l’IR ? Merci
Bonjour,
Non malheureusement, comme le PEA, il faut toujours s’acquitter des prélèvements sociaux sur les gains.
Bonjour,
Je m’excuse si la question a déjà été posée mais n’y connaissant pas grand-chose en PEA, il y a un point que je ne saisis pas.
Si j’ouvre un PEA, y a-t-il la possibilité de verser directement l’argent de la « poche espèce » qui ne travaille pas sur une assurance vie ou cela entraîne-t-il la clôture du PEA si on le fait avant 5 ans ?
Et si cela est possible, est-ce que ça entraîne des frais supplémentaires ou c’est seulement au sein du PEA ?
Merci par avance.
Bonjour Hanz,
PEA et assurance vie, ce sont 2 enveloppes différentes.
Vous ne parlez pas d’arbitrage au sein de l’enveloppe là, vous parlez carrément de sortir d’une enveloppe pour investir dans une autre enveloppe.
Donc en sortant de l’enveloppe vous passez par la case imposition de la plus-value (si vous sortez avant les 5 ans du PEA).
Et si vous sortez avant les 5 ans du PEA, le PEA sera fermé.
Très bien, merci.
Il n’y a donc pas intérêt à faire cela même après les cinq ans ?
Par ailleurs, pour éviter les frais de transaction au sein du PEA, vaut-il mieux laisser travailler l’argent sans changer souvent d’actions ?
Je ne vois pas l’intérêt non.
Je laisse peu d’argent en poche espèces sur PEA.
Et si je veux placer en assurance vie je verse directement dans mon assurance vie.
Pour éviter les frais de transaction et surtout pour obtenir plus de performance (car plus on s’agite plus on fait n’importe quoi, il vaut mieux investir en buy and hold !) il vaut mieux laisser l’argent bien investi, ne pas multiplier les ordres (on ne fait pas de trading) et laisser travailler. Je vous invite à lire nos 4 bonnes pratiques de l’investissement en bourse.
Très bien, je vous remercie à nouveau pour vos réponses.
merci pour les explications. j’ai deux assurance vie linxea avenir 2 et linxea spirit 2 investis en ETF , SCPI et fond euros. j’ai au total environ 800 euros investis en etf amundi world pour linxea spirit 2 , le reste en fond euros , scpi et 3000 euros sur linxea avenir 2 investis en lyxor ETF World . sur mon PEA ouvert y a 3 ans, je suis à 2500 euros investis en actions ( ETF , actions ). je me demande si ce n’est pas mieux de vendre mes etf sur mes assurance vie ( rachats partiels) pour les investir sur mon PEA ou je peux laisser comme ça ? je voudrai un avis dessus.
merci d’avance
Bonjour,
Ce sont d’excellentes assurances vie. Je laisserais courir.
Et quel est votre PEA ? Si c’est un bon PEA (cf les meilleurs PEA) alors vos futurs investissements en ETF pourront se faire dessus à moindres frais.
bonjour,
Merci pour Le conseil. Mon PEA est chez Bourse DIRECT.
Bonjour,
Merci pour cet article intéressant. J’ai récemment ouvert une AV en profil 10 chez Yomoni, et je pensais également ouvrir un PEA en gestion pilotée chez eux dans le but de diversifier mon épargne.
Mais de ce que je comprends dans les 2 cas l’investissement se fait en 100% actions via des ETF. Je comprends que ce ne sont pas les mêmes actions, mais en regardant les performances des années passées elles me semblent étrangement similaires.
Donc je ne me pose la question, y’a-t-il vraiment un intérêt à avoir les deux, en cas de perte sur l’un peut-on espérer des gains sur l’autre ? Est-ce que ça ne revient pas à mettre ses oeufs dans le même panier (ou dans un panier différent mais qui suit les mêmes tendances) ? 🙂
Merci par avance pour vos explications,
Kévin
Bonjour Kevin,
Diversifier les actifs c’est essentiel (actions, immobilier, fonds euro, etc.)
Diversifier les enveloppes c’est bien (assurance vie, PEA,…) pour permettre d’accéder à différents actifs.
Mais si vous investissez en gestion pilotée, il faut diversifier les gestionnaires.
Car 2 enveloppes (AV et PEA) chez le même gestionnaire (même si on aime bien Yomoni : notre avis), ce sera finalement les mêmes gestions et donc des performances très proches.
Il vaut mieux dans ce cas avoir 2 gestions pilotées différentes : notre comparatif des meilleures gestions pilotées. Pour des gestionnaires différents et donc des investissements différents et des décisions de gestion différentes. Même si toutes les 2 au format assurance vie.
En effet, merci beaucoup pour le retour !
Hello Nicolas,
Je trouve qu’il y a un assez fort inconvénient au PEA en gestion Pilotée (Yomoni par exemple): Jamais on ne peut sécuriser se gains. Il faut forcément sortir de l’enveloppe PEA pour cela; il n’y a pas de poche espèce que l’on peut gérer soi-même. C’est embêtant, j’ai finalement préféré transférer sur un PEA Fortuneo en ETF WORLD…
Cordialement
Mathieu
Bonjour Mathieu,
Bien vu !
Oui idéalement, si on n’appréhende pas trop, on ouvre un bon PEA en gestion libre (moins de frais et plus souple).
Bonjour,
Avant tout un grand merci pour la qualité des articles rédigés, et mes excuses par avance si ma question a déjà été posée (même si je les ai quasiment toutes lues).
Ma question concerne les frais. Il est dit sur ce sujet que le PEA gagne le match face à l’assurance vie car moins cher. Si je prends 2 exemples :
– PEA, FORTUNEO, frais de 1,95€ sur les ordres jusqu’à 500€. Avec un DCA mensuel cela représente 2,4% de frais annuels sur versements.
– ASS VIE, Darjeeling, frais de tenue de compte de 0,6% annuels.
Mes calculs sont peut être faux, mais dans les cas que je viens de décrire l’assurance vie est largement gagnante face au PEA.
Pourriez-vous me donner votre avis svp ?
Un grand merci par avance et bonne continuation !
Maxime
Bonjour Maxime,
Merci 🙂
Il y a une erreur de calcul. Mais pas grave, cela donnera un exemple qui sera utile à tous pour comprendre.
PEA Fortuneo : 1,95 € sur les ordres.
Admettons 12 ordres de 500 € dans l’année (6 000 €) = 23,40 € de frais.
Pour 6 000 € investis, soit 0,39 % de frais.
Mais ce n’est pas annuel, c’est one shot, ce sont des frais de transaction et non des frais de gestion annuels.
Assurance vie Linxea Spirit 2 : pas de frais de transaction, mais 0,50 % de frais de gestion annuels.
Pour 6 000 € investis = 30 € de frais de gestion tous les ans.
Donc oui, un bon PEA (sans droits de garde) gagne le match des frais face à la meilleure assurance vie du marché.
Mais l’assurance vie a d’autres avantages : l’univers d’investissement plus large (immobilier, fonds euro, actions…), l’avantage à la succession, sans plafond de versement, etc.
Bonjour,
J’ai recemment commencé à m’intéresser à mon epargne et j’aimerai savoir votre avis concernant l’AV et PEA.
J’aimerai ouvrir une AV en gestion pilotée chez Yomoni mais j’ai peur que les frais ne gachent la performance. Selon vous, est-ce un choix judicieux ?
De plus, serait il envisageable pour moi d’avoir une AV en gestion pilotée (yomoni), une autre AV en gestion libre (linxea par exemple) et un PEA en plus ? (Chez boursorama).
Je pensais aussi à un CTO mais dans quelques années !
Merci beaucoup pour toutes vos explications sur le site !
Bonjour Émilie,
Pour le CTO, c’est loin d’être indispensable, vous verrez éventuellement plus tard en effet si besoin.
En revanche l’assurance vie et le PEA sont les 2 meilleurs produits d’épargne, incontournables selon nous.
Les frais Yomoni sont très raisonnables, 1,60 % par an tout compris (en comptant les 0,30 % de frais de gestion des trackers) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/gestion-pilotee/
Comparés à environ 3-4 % par an sur les contrats traditionnels (exorbitant, ça prend quasiment toute la performance et il ne reste plus rien à l’épargnant !)
Idéalement on ouvre aussi une bonne assurance vie en gestion libre.
Sur Linxea Spirit 2, contrat d’assurance vie le moins chargé en frais à notre connaissance, cela donne 0,80 % de frais de gestion annuels (0,50 % pour l’assureur Spirica + 0,30 % pour les trackers) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/les-meilleures-assurances-vie/
Avec la possibilité de diversifier entre fonds euro (la sécurité) et l’immobilier SCPI.
Pour le PEA, on paie juste le prix de l’ordre (de l’ordre de 2 €) et ensuite 0,30 % par an pour le tracker.
Mais seulement pour investir en actions, on ne peut pas diversifier comme sur assurance vie, raison pour laquelle l’assurance vie est complémentaire.
On préfère le PEA Fortuneo (moins cher et meilleur service client) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/plan-depargne-en-actions-pea/
Bonjour, m’étant intéressé sur le tard à l’épargne, j’ai ouvert en début d’année 2 assurances vie et un PEA.
La question désormais c’est comment répartir mon épargne ?
Mes LA et LDDS sont déjà plein pour la partie épargne sécurisée.
Désormais, vaut-il mieux se concentrer uniquement sur le PEA avec un ETF World ou faut il également faire vivre les AV ?
Bonjour Thomas,
On l’explique ici et en conclusion : https://avenuedesinvestisseurs.fr/assurance-vie-ou-pea-que-choisir/#bilan
Assurance vie et PEA sont complémentaires. Ils permettent de diversifier sur des actifs différents : actions, immobilier, fonds euro, etc.
Et vu qu’il faut avoir un patrimoine diversifié, il faut utiliser les 2 enveloppes.
Si on n’investit qu’en PEA, on a un patrimoine 100 % actions, donc ce n’est pas diversifié.
Épargnez donc sur vos assurances vie et PEA selon votre allocation patrimoniale : https://avenuedesinvestisseurs.fr/allocation-patrimoniale-repartition-allocation-ideale-actifs/
En ouvrant d’abord le meilleur PEA et les meilleures assurances vie.
D’ailleurs on explique sur les livrets on doit juste laisse l’équivalent de 3 mois de dépenses, c’est de l’épargne de précaution, dommage de plafonner des livrets qui rapportent peu au lieu d’investir pour bien faire travailler son argent.
Bonjour Nicolas,
Super site que je découvre. Simple, efficace et très qualitatif.
J’aimerais rebondir sur l’avantage du PEA pour l’investissement en actions :
Pour résumer, on ne supporte pas les frais de gestion de l’assurance vie, ce qui gonfle la performance annuelle, d’autant plus avec les intérêts composés si réinvestissement.
Mais la performance finale n’est-elle pas amputée des prélèvements sociaux en cas de sortie après 5 ans, tandis que l’on a un abattement de 4600/9200 sur les gains et intérêts en assurance vie?
Je me demande dans quelle mesure privilégier l’une ou l’autre enveloppe quand une offre un avantage pendant la durée de vie du contrat et l’autre donne un avantage à la sortie. Tout dépend peut-être des montants, des rentabilités, des besoins de rachats… mais j’ai du mal à quantifier et voir s’il y a un intérêt à jongler entre les deux possibilités.
Merci de ta réponse,
Cdt
Bonjour Jean,
Merci pour votre retour.
Point de vue fiscalité c’est pareil entre assurance vie et PEA. (Sauf la meilleure fiscalité à la succession pour l’assurance vie).
Car en optimisant les sorties, on a une exonération d’impôt sur le revenu, mais dans tous les cas il faut payer les prélèvements sociaux (17,20 %) sur les plus-values.
C’est bien expliqué ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/assurance-vie-ou-pea-que-choisir/#fiscalite-assurance-vie-pea
Donc comme expliqué dans l’article, cela dépend si on veut investir en actions, fonds euro, immobilier…
Et finalement, comme la base est de diversifier ses investissements sur tout cela (actions, immo, fonds euro…) alors PEA et assurance vie sont complémentaires.
Merci de votre réponse rapide.
Je pensais que les PS étaient exonérés également sur l’abattement de l’assurance vie. Effectivement c’est plus clair pour moi désormais. Merci beaucoup.
De fait je me renseigne sur les assurances vie et je vois que l’un des meilleurs (le meilleur?) fonds euro, suravenir opportunités, va être remplacé à partir du 1er avril 2022. Est-ce que cela change vos préconisations sur le contrat Linxea Avenir? J’ai vu que certains professionnels recommandaient d’investir sur ce fonds euros avant le 1er avril…
Oui l’assureur Suravenir a pris la décision de créer un nouveau fonds euro.
Tout comme l’assureur Spirica l’avait fait il y a plus d’1 an, ce qui n’a pas eu de conséquence notable sur le fonds euro de Linxea Spirit 2.
On en parle ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/linxea-avis-assurance-vie-en-ligne-courtier/
Bonsoir,
1) J’ai une petite question est ce que sur une AV il y’a des frais de gestion interne lié à l’ETF ( en plus d’éventuel frais d’achat/vente ) ?
2 ) Sur PEA les frais de gestion interne lié aux ETF sont max de 0.4 % annuel c’est cela ?
3) Existe t’il des courtiers PEA qui propose frais de courtage gratuit et ou frais de gestion interne lié aux ETF gratuit?
Coordialement
Christopher
Bonjour,
Que ce soit en assurance vie ou en PEA ou en CTO, il y a toujours des frais de gestion propres aux fonds d’investissement.
C’est normal, il faut bien que la société de gestion (qui gère le fonds) se rémunère (par exemple Lyxor, Amundi, Carmignac, Rothschild, etc.)
Et cela n’a rien à voir avec le courtier PEA, CTO ou assurance vie qui présente d’autres frais (par exemple Fortuneo, Linxea, Bourse Direct).
Comme un restaurateur va rémunérer à la fois ses serveurs (les courtiers qui distribuent) et ses cuisiniers (les gérants des fonds).
Généralement les ETF ont des frais de gestion annuels entre 0,20 % et 0,40 % par an.
Que ce soit sur PEA ou assurance vie, pour un même ETF donné (même code ISIN) on doit trouver les mêmes frais de gestion propres au fonds.
Il y a des courtiers PEA pas chers (autour de 1 ou 2 € l’ordre) et sans droits de garde, mais gratuits non (ils ne sont pas bénévoles), cf le tableau comparatif ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/plan-depargne-en-actions-pea/
Merci beaucoup Nicolas je comprends mieux maintenant
1 )Si j’ai bien compris et cru comprendre sur Internet il peux avoir des frais de courtage sur PEA offert style chez Fortuneo
2 les TFE sont les frais de gestion interne annuel lié à l’ETF c’est cela ? mais à quel moment cela est facturé? lors de l’achat/vente?à la fin de l’année?
3)Exact certains facture des frais de courtage sur ETF très faible , Degiro propose même du DCA ETF gratos il y’a des critères à remplir mais aucun interet pour la classe moyenne bénéficiant de la prime d’activité car cela est pris en charge à 100 % .A moins de faire max de volume, d’avoir une petite prime d’activité, d’aller sur les ETF capitalisant et de prédire son salaire dans x y années aucune intérét :
« Montant des revenus de placement
Pour calculer la Prime d’activité, 1/12ème des revenus du patrimoine déclarés aux Impôts au titre de l’année [A-2], est pris en compte chaque mois du trimestre. (Revenus fonciers, Micro fonciers, Revenus des capitaux et des valeurs mobilières : actions, obligations, Plus-values et gains divers taxés à un taux forfaitaire, Rentes viagères à titre onéreux, Rentes des contrats d’épargne-handicap). »
Bonjour Christo,
1/ Oui il y a même une prime de parrainage de 130 € sur le PEA Fortuneo, en plus des ordres gratuits, on l’explique ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/plan-depargne-en-actions-pea/#menu3
D’une manière générale, toutes les réponses à vos questions sont sur notre site (je ne fais que répéter ici ce qui est déjà écrit dans nos articles), il vous suffit de lire nos articles Bourse : https://avenuedesinvestisseurs.fr/category/bourse/
2/ TFE est un acronyme rarement utilisé, on peut vulgariser en « frais de gestion du fonds ». Les frais de gestion sont lissés au fil de l’année, directement intégrés au cours du fonds, c’est une « miette » tous les jours, donc on ne les voit même pas.
3/ Degiro ne propose pas le PEA, seulement le CTO : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/cto-compte-titres-ordinaire/
Je ne connais pas la prime d’activité.
Bonjour Nicolas,
Merci pour votre site web qui est une mine d’informations.
J’ai un PEA qui a plus de 5 ans (2011) que je n’ai jamais utilisé.
Serais-je imposé à l’IR si j’ajoute de l’argent aujourd’hui (disons 10k€ pour l’exemple), puis je retire la plus-value dans 1 an (700€).
Dit autrement, est-ce que la non imposition à l’IR après 5 ans se base uniquement sur la date de création du PEA ou sur la différence entre la date d’alimentation (+10k€) et la date de retrait (-700€) ?
Bonjour Gaston,
C’est pareil pour le PEA et l’assurance vie : c’est la date d’ouverture du produit qui compte.
Donc on recommande de « prendre date » en ouvrant au plus tôt, car cela détermine la date de « prise d’effet » fiscalement.
On peut ouvrir un produit et commencer à épargner dessus 5 ou 10 ans plus tard, on profitera quand même de l’ancienneté fiscale du produit.
Les avantages fiscaux sont les mêmes pour tous les PEA et pour toutes les assurances vie. Mais il faut bien choisir ses produits car les frais et les performances ne sont pas les mêmes : https://avenuedesinvestisseurs.fr/assurance-vie-ou-pea-que-choisir/#bilan
Bonjour,
J’ai le projet d’investir via PEA à un tracker World. Si j’ai bien compris, les ETF capitalisants, grâce au réinvestissement automatique, prennent de la valeur au fil du temps et sont faits pour être revendus plus tard. Est-ce que cela signifie que leur croissance est illimitée ? Ce que je sous-entend avec cette question c’est : peut-on estimer un seuil maximum en vue de savoir si oui ou non il est intéressant d’acheter maintenant, ou plutôt d’attendre ? Et également : doit-on espérer une chute pour pouvoir commencer à investir ?
Je vous remercie d’avance pour vos réponses et vous souhaite une agréable journée.
Bonjour Duncan,
Les ETF suivent les indices.
Et les indices ont une tendance long terme haussière (même si on passe régulièrement par des krachs).
Le Nasdaq 100 (qui regroupe les sociétés technologiques US) par exemple était sous 1 000 points en 2003 et on est maintenant à plus de 14 000 points.
La tendance me semble durable tant que l’on est dans un monde capitaliste. Idem pour l’immobilier des grandes métropoles mondiales. Ce n’est que mon avis.
Notre article sur les ETF : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/trackers-performance-investir-bourse-pea-indiciel/
Notre avis sur la question du timing d’investissement : https://avenuedesinvestisseurs.fr/faq-questions-bourse/#bon-moment-investir-bourse
Bonjour,
Je remarque que concernant l’assurance-vie, il y a bien une imposition à hauteur de 7.5% après 8 ans, en plus des prélèvements sociaux…
Cordialement
Bonjour Tristan,
On a précisé ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/assurance-vie-ou-pea-que-choisir/#fiscalite-assurance-vie-pea
Il y a exonération d’impôt sur le revenu sur les gains après les 8 ans de l’assurance vie, quand on optimise en sortant sous le seuil d’abattement annuel (4 600 € ou 9 200 € pour un couple de plus-values exonérées tous les ans).
Tous les ans je sors de 10k€ à 30k€ de mes assurances vie (comprenant moins de 9 200 € de plus-value), sans impôt sur le revenu, car plus de 8 ans et sous le seuil de l’abattement.
Bonjour,
Encore merci pour toutes les réponses précieuses que vous nous apportez.
J’aimerais avoir votre avis, j’ai une AV chez Yomoni en profil 8 et j’aimerai ouvrir un PEA en parallèle cependant j’hésite encore à le faire de manière déléguée chez Yomoni ou en gestion libre (gestion passive). Je sais que les frais sont moindres en gestion libre (notamment avec des ETF) mais pensez-vous qu’il est plus intéressant d’avoir une AV et un PEA chez Yomoni où plutôt d’avoir un PEA en gestion libre en sachant que je souhaite passer le moins de temps possible pour cette gestion ?
En vous remerciant par avance.
Manuel
Bonjour Manuel,
Autant j’aime beaucoup la gestion pilotée en assurance vie. Car ça permet de diversifier sur plein d’investissements différents (actions, immobilier, obligations, matières premières…) et avec une allocation personnalisée.
Autant je suis plus dubitatif sur la gestion pilotée en PEA car il y a moins de diversification et de personnalisation. Et aussi parce qu’on ne peut détenir qu’un PEA par personne, donc je suis plutôt partisan du PEA en gestion libre (sauf à vraiment vouloir déléguer). Ce qui n’empêche pas d’investir de façon passive en gestion libre sur PEA avec simplement un ordre par trimestre par exemple en tracker : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/trackers-performance-investir-bourse-pea-indiciel/:
Bonjour Nicolas,
Merci pour ce nouvel article très instructif. J’aimerais avoir votre avis sur la stratégie d’épargne suivante :
– Placer une partie de mon épargne sur une assurance vie en 100% fonds euros (je possède une AV chez Boursorama, certes ce n’est pas la meilleure mais je l’utilise pour cette part sécurisée justement) ;
– Ensuite, afin de dynamiser une partie de mon épargne, je voudrais ouvrir une deuxième assurance vie chez Yomoni, afin d’être investi en ETF avec un profil 8 minimum ;
– Plus tard je pense ouvrir soit une troisième assurance vie, type Linxea Spirit ou même un PEA.
Merci
Bonjour Damien,
C’est la stratégie classique pour diversifier avec les meilleurs produits et en respectant son allocation patrimoniale. Chaque produit a ses points forts.
Je vous invite aussi à lire ici pourquoi diversifier les contrats d’assurance vie : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/les-meilleures-assurances-vie/#diversifier
Bonjour j’ai une assurance vie depuis plus de 8 ans chez hsbc mais leurs frais de gestions pilotage sont j’imagine assez élevés. Faut-il ouvrir une assurance vie ailleurs ? J’ai aussi un compte chez ING. Je voudrai placer 30k€ mais je ne sais pas trop où ? Je n’ai pas de PEA. J’ai pour projet d’acheter ma RP bientôt du coup je n’ai encore rien placé… Merci
Bonjour,
Je ne suis pas surpris, les assurances vie des banques traditionnelles sont très chargées en frais, ce qui vient ronger sévèrement la performance.
Vous pouvez détenir plusieurs contrats d’assurance vie.
Je vous invite à comparer les gestions pilotées ici (frais, performances…) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/gestion-pilotee/
Et les meilleures assurances vie en gestion libre ici : https://avenuedesinvestisseurs.fr/av-assurance-vie/les-meilleures-assurances-vie/
Globalement, réfléchissez à votre allocation patrimoniale globale : https://avenuedesinvestisseurs.fr/allocation-patrimoniale-repartition-allocation-ideale-actifs/
L’apport pour achat de résidence principale doit être sécurisé, par exemple sur une gestion pilotée défensive.
Le reste, ce qui peut être investi à long terme, peut être investi de façon plus dynamique (PEA, gestion pilotée dynamique, SCPI, etc.)
Bonjour Nicolas,
Encore un excellent article qui permet de comparer ces deux supports d’investissement tous les deux très intéressants pour l’épargnant/investisseur fiscalement domicilié en France.
A chacun sa stratégie mais je dirais que le fil conducteur pour un épargnant débutant serait le suivant & évolutif au fur et à mesure de son apprentissage dans le temps :
1) Niveau « basique » = Ouvrir un ou plusieurs contrats en assurance vie (en fonction des € à disposition et de ses projets) afin d’investir en fonds euros + grands indices mondiaux (msci world dans la majorité des cas ou décomposition de l’indice si on maîtrise déjà un peu le sujet) + éventuellement SCPI. A chacun de panacher le % entre fonds euros/indices/immobilier en fonction de son profil investisseur et aversion aux risques. Essayer également de ne pas dépasser 70K par assureur en cas de faillite.
2) Niveau « intermédiaire » = Ouvrir un PEA (ou mieux l’ouvrir le plus tôt possible sans forcément l’utiliser dès le début) & investir sur des titres Européens étudiés, épluchés et sélectionnés avec soin. En terme de frais les bourses Françaises, Hollandaises & Belges sont les moins chères, l’Allemagne & Londres n’étant pas données quant à elles… Cet investissement en titres vifs nécessite bien évidemment des connaissances préalables à acquérir en analyse fondamentale et analyse technique. Au fur & à mesure que l’investissement en actions EU augmente, pensez en parallèle à réduire votre exposition en indices EU sur vos assurances vie. Répétez l’opération jusqu’à avoir son PEA plein (150K€) et bénéficiez de l’exonération d’IR après 5 ans.
3) Niveau « avancé » = Ouvrir un CTO et investir sur des titres vifs US une fois que l’on a une bonne expérience des marchés EU. Les marchés US sont attractifs mais beaucoup plus volatiles = on peut gagner plus mais perdre aussi bien plus si on n’a pas les connaissances nécessaires pour s’y frotter (les stops loss sont nos amis). Là encore plus vous investissez en titres vifs US et plus il faudra réduire votre exposition aux indices US sur vos AV. Oui mais si on réduit les EU puis les US sur nos AV que reste-t-il ensuite ? => Pays émergents, small & mid caps, Japon, Asie-Pacifique hors Japon pour les zones géographiques, or ou métaux sont aussi possibles, immobilier via SCPI également. Bref les choix sont nombreux.
Cette méthodologie n’est évidemment pas parfaite mais je souhaitais partager avec les lecteurs mon expérience récente de l’investissement afin de débroussailler un peu le terrain et donner des pistes à ceux qui débutent.
Je sais que le stockpicking n’est pas le sentier préféré de ADI (statistiques à l’appui puisque 90% des gérants ne battent pas leurs indices de référence 😉 mais si vous avez de l’envie, du temps (et de bonnes connaissances accumulées) il est tout à fait possible de faire mieux que l’indice (les gérants ont de grosses contraintes, notamment celle d’être toujours positionné à l’achat).
Evidemment on ne nous apprend rien de tout cela à l’école & il faut des heures et des heures de lecture & de vidéos pour en arriver là !
Bonjour André,
Merci pour votre retour, je vois que la passion vous a gagné et l’ensemble est plutôt pertinent 🙂
C’est vrai que nous ne sommes pas partisans du stock picking, nous privilégions les trackers surtout pour le grand public qui n’aura pas le temps de s’adonner au choix de titres…mais pourquoi pas avec un « bac à sable » à côté du fond de portefeuille, pour découvrir avec de petites sommes et voir si cela nous convient.
Cela fait souvent partie du parcours de l’investisseur en tout cas et beaucoup d’investisseurs en trackers ont commencé par du stock picking !
Bonjour Nicolas,
Je vous rejoins à 100% et pour reprendre Edouard Petit (de mémoire) le choix d’investir en trackers est simple, intuitif, élégant et performant. Vous l’avez démontré plusieurs fois : le msci world a encore battu bon nombre de gérants en 2019 avec ses +30% et un ratio gain/risque quasi imbattable.
De mon côté je pense que la clé de voute de la stratégie à adopter réside tout simplement dans le temps et l’envie que chacun souhaite/peut y consacrer. Et là il n y aura pas de demi mesure : soit on devient passionné et on peut se permettre d’aller plus loin, soit on ne souhaite y consacrer que quelques minutes/heures par mois et le combo trackers sur assurance vie et PEA est le meilleur ratio performance/temps investi que l’on peut se donner.
A mon niveau la seule véritable contrainte que je vois dans un tracker c’est que la performance est bien souvent réalisée par une poignet d’entreprises qui composent le dit tracker.
Exemple 1 le plus parlant : le S&P500 et le S&P495 (en enlevant les GAFAM) n’a pas du tout le même visage.
Exemple 2 sur le CAC40 : si on enlève les bancaires et les valeurs automobiles sur les dernières années de cotation la performance est tout de suite bien différent.
Mais la vérité du jour n’étant pas celle du lendemain, on en revient au postulat de départ = besoin de temps pour trouver/vérifier ses infos & réallouer/arbitrer ses actifs sur les secteurs porteurs du moment.
Chronographe et mind consuming (ai-je fait les bons choix ?) pour beaucoup !
Bonjour André,
On est d’accord 🙂
Tout repose sur l’envie et le temps à y consacrer.
C’est d’ailleurs la grille de lecture adoptée ici pour expliquer les différentes solutions pour investir en bourse, du plus « lazy » au plus passionné : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/#menu4
Bonjour, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt cet article comme tous ceux de votre site qui sont une mine d’informations. Ces lectures m’ont permis de ne plus faire les mêmes erreurs. J’ai 3 assurances vie que je vais clôturer (une par an) car je paye beaucoup de frais. Je compte en ouvrir une nouvelle pour sécuriser une partie de mon capital. Je trouve que maintenant ce n’est plus judicieux de placer sur le fonds euros. Je pense placer 100 % de ces fonds sur une SCI. J’ai trouvé deux produits sur lequel c’est possible : linxea spirit 2 et mes placements liberté. Les frais de gestion sont très faibles, seulement 0,5 %. En cas d’une forte baisse des marchés boursiers, je pourrais faire un artitrage sur un ETF. En période de capitalisation, c’est négatif de détenir de la bourse sur une assurance vie sur une longue période à cause des frais de gestion, non présents sur le PEA.