Si vous êtes un lecteur régulier d’Avenue Des Investisseurs, vous le savez : nous apprécions énormément les ETF (trackers) dès lors qu’il s’agit de diversifier son patrimoine sur les marchés actions. Aucun dogmatisme derrière cette adhésion, mais un constat qui s’impose année après année : les fonds indiciels (trackers) constituent la solution la plus simple et la plus performante pour investir en actions.
La solution la plus simple car l’investisseur s’affranchit de devoir choisir telle ou telle action, ou tel ou tel gestionnaire de fonds. Sachant que le stock picking (la sélection d’actions en direct) est très chronophage et hasardeux, et requiert des connaissances pointues en analyse financière pour espérer battre les trackers.
Toujours en termes de simplicité, une seule ligne en portefeuille (donc 1 seul ordre), telle qu’un tracker reproduisant la performance de l’indice MSCI World, suffit à s’exposer aux marchés actions avec une excellente diversification sectorielle et géographique : 1600 sociétés de 23 pays développés.
Côté performance, rares sont les fonds actifs qui parviennent à battre les indices (donc les trackers) sur le long terme (source : étude SPIVA). Notamment en raison des frais de gestion très faibles des trackers : de l’ordre de 0,30 % par an, contre près de 2 % par an pour les fonds traditionnels.
Depuis la création d’Avenue Des Investisseurs (ADI), nous mettons à la disposition de nos lecteurs une liste non exhaustive de trackers. En pratique, ces trackers sont facilement accessibles au sein des assurances vie, des plans d’épargne retraite (PER), des plans d’épargne en actions (PEA) et des comptes-titres ordinaires (CTO) distribués par les meilleurs acteurs de l’épargne en France.
Dans cet article, nous avons la chance d’interviewer directement Lyxor en la personne de Jérémy TUBIANA, responsable de la distribution des ETF en France. Filiale de la Société Générale, Lyxor figure parmi les sociétés de gestion d’actifs leaders dans le domaine des ETF (numéro 3 en Europe en termes d’encours). En France, quand on cherche à investir en trackers, on tombe très souvent sur des ETF émis par Lyxor.
Cette interview est l’occasion d’obtenir des informations d’insider et de connaitre les coulisses des trackers.
Jérémy, pouvez-vous vous présenter et présenter Lyxor ?
Je suis Responsable de la distribution pour la clientèle française chez Lyxor ETF. J’ai rejoint le groupe il y a quatre ans et demi pour développer en France le marché des ETF en pleine expansion auprès de la clientèle retail.
Pionnier européen des ETF depuis 2001, Lyxor figure aujourd’hui au rang des premières sociétés de gestion de cette catégorie par encours1 et parmi les plus liquides d’Europe2.
Notre gamme d’ETF est l’une des plus complètes du marché, à travers toutes les classes d’actifs. Et elle inclut certains des ETF les plus importants par encours et les plus performants du marché européen2.
Nous offrons à nos investisseurs plus de 200 façons d’explorer les marchés, qu’ils soient à la recherche d’une exposition cœur de portefeuille ou d’opportunités tactiques, spécifiques à un secteur ou un marché donné. Nos expositions thématiques et axées sur l’investissement ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) permettent aussi aux investisseurs de préparer leurs portefeuilles à un monde qui change. Quelle que soit l’exposition de marché, notre Charte Qualité définit des standards de gestion stricts appliqués à l’ensemble de notre gamme.
1 Lyxor International Asset Management, au 29/01/2021.
2 Bloomberg. Données observées sur la période du 31 Décembre 2019 au 31 Décembre 2020.
Retour sur 2020
Comment avez-vous vécu 2020, avec la crise du COVID et la forte volatilité des actions ?
2020 a été une année particulièrement intéressante au regard du comportement des épargnants français. Avec la crise du COVID et la forte baisse des marchés financiers lors du premier trimestre, nous pouvions nous attendre à un désintérêt pour la Bourse. Or, nous avons constaté le contraire !
Les ETF ont connu un franc succès parmi les investisseurs particuliers pendant la crise de 2020. Selon l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), le nombre d’investisseurs particuliers actifs sur les fonds indiciels cotés (ETF) a augmenté à 233 000, soit +33 % par rapport à 2019 et +63 % en 2 ans.
De manière générale, il y a eu une double prise de conscience :
- d’une part, la rémunération du fonds euro ou des livrets d’épargne traditionnels type Livret A ne permet plus d’assurer un rendement suffisant pour préparer au mieux sa retraite.
- d’autre part, l’investissement en Bourse est de plus en plus considéré comme un investissement à long terme, comme l’est par exemple un investissement immobilier.
Dans ce contexte, nous remarquons que de nombreux épargnants investissent de plus en plus une partie de leur épargne chaque mois à travers les ETF et sur un horizon d’investissement assez long sur les marchés financiers. Ceci afin de limiter le risque de se faire surprendre par une baisse des marchés.
Note de Nicolas : nous sommes heureux de constater que les Français voient de plus en plus la Bourse comme un investissement sérieux et long terme, à l’image de l’immobilier. Non plus comme un jeu, alors qu’on entend encore trop souvent les médias parler de “jouer en bourse” (expression que nous détestons). Investir à long terme et régulièrement, en diversifiant avec les trackers, ce sont justement nos bonnes pratiques de l’investissement en bourse. Il s’agit d’investissement patrimonial, rien à voir avec du casino ou du trading.
L’investissement en tracker se démocratise
Les ETF sont particulièrement démocratisés aux États-Unis. En Europe, observons-nous la même tendance ? La France rattrape-t-elle son retard ?
Il est vrai qu’aux États-Unis, les ETF sont déjà particulièrement démocratisés auprès des investisseurs particuliers. Ceci s’explique par le fait que les Américains sont historiquement plus autonomes dans la gestion de leur retraite (pas de système de retraite par répartition). Et surtout, ils n’ont pas accès à des équivalents français du fonds euro ou du livret A.
En Europe, l’Allemagne représente un autre pays dans lequel les investisseurs se tournent de plus en plus vers l’ETF comme instrument d’épargne à long terme pour préparer la retraite.
En France, comme nous l’avons expliqué, le nombre d’investisseurs investis en trackers a bondi de 63 % en 2 ans. L’épargne sans risque a une rémunération proche de zéro. C’est pourquoi les Français prennent conscience qu’ils doivent prendre en main la gestion de leur avenir financier.
Dans ce contexte, ils sont à la recherche de produits simples, transparents et à frais réduits. Comme les ETF, qui répliquent à la hausse comme à la baisse la performance d’un indice boursier (avant prélèvement des frais de gestion) tel que le CAC 40 ou le MSCI World.
D’ailleurs, on remarque qu’il y a de plus en plus d’ETF Lyxor référencés dans les contrats d’assurance vie et Plans d’épargne retraite (PER).
Aussi, grâce aux ETF, l’investisseur peut s’exposer à des marchés internationaux au sein de son PEA. Et c’est une véritable innovation, surtout quand on regarde historiquement la performance de ces marchés par rapport aux marchés européens. Pour ces raisons, les ETF sont de plus en plus plébiscités.
Note de Nicolas : effectivement, nos assurances vie préférées font la part belle aux ETF, notamment ceux émis par Lyxor et Amundi. Et on en retrouve également dans les meilleurs plans d’épargne retraite, ce qui colle avec l’objectif de préparer sa retraite.
Et les trackers synthétiques permettent d’investir hors Europe aussi sur le PEA, notamment sur les États-Unis et les émergents. En 2020, aux côtés d’un tracker CAC 40 affichant une performance de -5 % dividendes réinvestis, on pouvait investir sur un tracker S&P 500 avec une performance de +8,60 % ou Nasdaq à +35 %. (Performances des investissements en 2020). Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir, mais l’écart de performance est énorme entre l’Europe et le reste du monde depuis des années et il est sain de diversifier ses investissements sur tous les continents. C’est d’ailleurs l’un des principaux avantages de la bourse, de pouvoir diversifier facilement en quelques clics. Alors qu’acheter de l’immobilier sur tous les continents est bien plus compliqué, sans parler des moyens financiers nécessaires.
L’impact des ETF sur les marchés financiers
Certains investisseurs s’interrogent sur l’impact des ETF sur les marchés financiers. Votre avis ?
Attardons-nous sur quelques chiffres. En Europe, les ETF représentent entre 8 et 10 % de la gestion d’actifs. Certes, un chiffre en forte progression, mais toujours faible en valeur absolue. Ainsi, sur le Vieux Continent, la très grande majorité des fonds gérés par des professionnels le sont via des fonds de gestion active, complémentaires de la gestion passive. Les gérants actifs sont d’ailleurs les premiers utilisateurs de la gestion passive. Chercher à opposer gestion active et gestion passive n’a pas de sens.
Concernant le sujet de la liquidité des ETF, ceux-ci ont très bien résisté dans le contexte de marché extraordinairement difficile que nous avons connu en 2020. En effet, ils ont pu coter généralement sans problème et ont permis à ceux qui le souhaitaient de sortir sans encombre, en bénéficiant d’un encadrement des prix organisé par la Bourse afin de protéger les investisseurs.
En effet, sur Euronext, lorsque le prix d’un ETF en Bourse s’écarte de manière trop importante (entre 1,5 % et 3 % d’écart selon les expositions) du niveau indicatif de la valeur du portefeuille de l’ETF (appelé l’iNAV), l’ETF est alors suspendu temporairement par la Bourse. Ceci afin d’éviter aux investisseurs de traiter à un prix qui n’est pas en ligne avec cette valeur.
ETF physiques ou synthétiques ?
Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs la différence entre ETF physiques et synthétiques ?
Les ETF sont des fonds d’investissement en valeurs mobilières ayant un format OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières). Ils sont cotés en continu comme une action et valorisés quotidiennement.
Ils ont pour objectif de répliquer à la hausse comme à la baisse la performance d’un indice boursier (avant prélèvement des frais de gestion). C’est ce que l’on appelle de la gestion passive.
Afin de répliquer un indice (CAC 40, Nasdaq, etc.), le gérant peut utiliser deux méthodes :
- La réplication « directe » (ou « physique ») : le gérant achète les mêmes composants que l’indice sous-jacent et les réajuste en fonction de l’indice. Par exemple pour répliquer le CAC 40, le gérant achètera simplement les 40 sociétés qui composent le CAC 40 et en respectant leur poids dans l’indice.
- Certains ETF peuvent utiliser une stratégie de réplication dite « indirecte » (ou « synthétique ») afin de s’exposer à leur indice de référence. Les ETF en réplication indirecte utilisent un contrat de gré à gré « Total Return Swap » pour répliquer un indice sous-jacent. En pratique, cela consiste pour le gérant de l’ETF à acheter un panier d’actifs très liquide (appelé « panier de substitution ») dont la performance journalière est échangée avec la performance de l’indice.
Quel est l’intérêt des ETF synthétiques ?
Les ETF synthétiques permettent entre autre aux épargnants français de s’exposer à des indices internationaux non européens, normalement inaccessibles en titres vifs au sein de leur PEA. (En principe, le PEA est réservé aux actions européennes).
Note de Nicolas : les trackers synthétiques permettent donc d’élargir l’univers d’investissement du PEA et de faire sauter la contrainte géographique. En pratique, tous les trackers de ce tableau sont éligibles PEA. De fait, dans ce tableau les ETF répliquant les indices non européens sont des ETF synthétiques. Alors qu’en CTO, assurance vie et PER, on peut trouver des ETF physiques répliquant des indices non européens.
Les ETF synthétiques sont-ils plus risqués ?
Il est primordial de comprendre que la notion de risque de contrepartie dans la gestion d’un ETF ne fait pas référence à un risque de défaut / faillite de l’ETF.
Chez Lyxor ETF, la valeur du panier de substitution est réajustée quotidiennement à 100 % des encours du fonds pour chaque ETF en réplication indirecte de notre gamme. Cela signifie que le “mark-to-market” (l’évaluation au prix du marché) du contrat de swap est fixé à 0, afin d’éviter tout risque de contrepartie.
Pour illustrer cela en pratique, si la performance de l’indice sous-jacent pour un jour donné est x % plus élevée que la performance du panier détenu par l’ETF, la valeur du swap va être ajustée à la hausse de x %. Dans ce cas, les gérants du fonds réajustent la valeur du swap en faisant en sorte que l’ETF perçoive x % de la contrepartie pour les réinvestir dans un panier de titres qui va ajuster les actifs de l’ETF à 100 % en réduisant le risque de contrepartie à 0.
Quels sont vos trackers les plus populaires ?
Les ETF les plus populaires auprès des particuliers sont ceux qui répliquent des indices simples à comprendre. En haut du podium, nous avons le CAC 40 bien sûr, mais aussi le MSCI World, le S&P 500, le NASDAQ, ainsi qu’un ETF Water (eau).
On remarque également un intérêt croissant dans le domaine de l’ESG (investissement reposant sur l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance).
Les ETF ESG se sont taillés la part du lion de l’ensemble des flux vers les ETF l’année dernière, collectant 45,5 milliards d’euros. Soit plus de la moitié des flux entrants totaux (51 %) et plus du double du montant des actifs levés tout au long de l’année 2019.
Les fonds labellisés ISR (investissement socialement responsable, notre article) font aussi l’objet d’un engouement croissant de la part des investisseurs. Ils y trouvent une garantie de transparence et de fiabilité concernant les engagements extra-financiers pris par les entreprises. En outre, les fonds ISR voient leur attrait renforcé en France par de nouvelles dispositions réglementaires concernant l’épargne long terme.
Créé par le ministère des Finances en 2016, le label ISR a pour objectif de rendre plus visibles les produits d’investissement socialement responsables pour les épargnants en France et en Europe.
Note de Nicolas : depuis le 1er janvier 2020, la loi PACTE oblige les assureurs à proposer au moins un fonds ISR parmi les unités de compte de leurs contrats d’assurance vie. Certaines gestions pilotées vont plus loin, notamment Nalo qui s’illustre par un mandat de gestion ISR affichant d’excellentes performances ces dernières années (investissement 100 % ETF).
Quelles innovations ?
ADI : Quelles sont les innovations et/ou les nouveaux fonds indiciels à venir ? On pense notamment aux ETF ISR, car les épargnants sont de plus en plus sensibles à l’investissement socialement responsable. D’autres thèmes porteurs ?
Nous avons lancé en 2020 une large gamme d’ETF permettant d’investir sur les méga-tendances de demain (Megatrends) :
- l’économie numérique,
- les habitudes de consommation des millennials,
- les technologies de rupture,
- la mobilité du futur et les villes intelligentes.
Tous ces ETF intègrent par ailleurs des filtres ESG.
Nous avons également lancé le premier écosystème d’ETF Climat conçus pour lutter contre le changement climatique. Lyxor est le premier fournisseur d’ETF en Europe à avoir proposé aux investisseurs des ETF tenant compte des objectifs de réduction des émissions de carbone (selon l’Accord de Paris de 2015).
Le mot de la fin ?
Les Français sont de plus en plus nombreux à utiliser des ETF pour leur épargne. Dans ce contexte, nous avons développé un espace dédié aux particuliers sur notre site internet. On y retrouve des informations plus détaillées sur nos ETF, un moteur de recherche ETF par contrat d’assurance vie / PER, une page dédiée au PEA, un magazine et plein d’autres surprises : https://www.lyxoretf.fr/fr/retail
Nous remercions Lyxor et Jérémy de s’être prêtés à cette interview.
Pour aller plus loin, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir notre guide des trackers pour investir en bourse et comment choisir ses trackers (8 critères).
17 commentaires sur “Trackers Lyxor ETF : Interview de Jérémy TUBIANA”
Bonjour… et merci pour l’ensemble de vos conseils. J’ai depuis 2 mois un PEA Fortuneo avec 2 lignes Etf… Lyxor EWLD et Amundi PLEEM… J’ai lu que Lyxor était en vente… Quelles conséquences… dois-je vendre mon etf Lyxor pour un Amundi cw8…. Que se passe t-il en cas de fermeture d’un etf… Je débute et c’est une vraie interrogation… Merci pour votre réponse.
Bonjour Fab,
Nous serons prévenus par notre courtier si un ETF disparait.
C’est déjà arrivé, rien de dramatique.
Dans ce cas, on peut vendre un ETF pour acheter un autre ETF du même univers d’investissement. Par exemple il sera toujours temps de vendre EWLD pour son homologue Amundi CW8.
Merci pour votre réponse…. mais qui achèterait de l’EWLD s’il disparait… puisque tous les détenteurs vont forcément vendre en même temps ? Merci encore pour vos réponses et conseils.
Bonjour Fabrice,
Pas de soucis, la liquidité est assurée : le market maker est toujours en face pour assurer la liquidité achat/vente.
Merci et bon week-end.
Cdt
Bonjour,
Je vous suis depuis environ 2 ans désormais et j’ai partagé vos nombreux articles à mon entourage tant ils sont riches d’information et de pédagogie.
Ma situation : je vis aux USA depuis 5 ans. Mon employeur travaille avec Fidelity (l’un des gros brokers avec Vanguard, Schwab etc.) pour nos 401k, Employee Stock Purchase Plans etc. J’ai ouvert il y a 1 an et demi un brokerage account tout à fait classique aux USA, toujours chez Fidelity.
Chaque mois a la même date je verse le même montant que je divise comme ceci :
– 65% VTI (Vanguard Total Stock Market Index Fund ETF)
– 20% BND (Vanguard Total Bond Market Index Fund ETF)
– 15% VXUS (Vanguard Total International Stock Index Fund ETF)
Ma question : ma femme et moi prévoyons un retour en France dans les 12 prochains mois, je commence à creuser comment “basculer” mon brokerage account vers la France et je constate que c’est loin d’être aussi simple que je pensais. Auriez-vous des conseils sur comment transférer mon brokerage account vers un broker en France afin que je puisse répliquer mon portefeuille d’ETF et continuer à investir.
PS : j’achète mes ETF Vanguard chez Fidelity et j’ai bien conscience que ces ETF précis ne seront probablement pas disponible via un broker européen mais je devrais pouvoir trouver des alternatives similaires en capitalisation et expense ratio.
Un grand merci d’avance pour votre réponse et vos futurs articles que je prendrai plaisir à lire.
Julien
Bonjour Julien,
Vous n’allez sans doute pas pouvoir faire un transfert tel quel malheureusement.
Depuis les US, vous ne pouvez pas encore ouvrir un PEA, il faut être résident fiscal français.
Mais il me semble que vous pourriez déjà ouvrir un CTO et commencer à épargner dans votre future devise de référence avec des ETF libellés en euros (en remplaçant progressivement vos ETF $ par les ETF € ?) : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/cto-compte-titres-ordinaire/
Un conseiller (fiscal advisor ? tax advisor ?) pourra vous aider à préparer votre départ.
En tant qu’US Person, attendez-vous à avoir des complications à votre retour en France, avec les banques françaises. Le statut US Person apporte beaucoup de contraintes administratives pour les banques…donc il faut s’y attendre et préparer le terrain.
Top, très instructif, merci !
Bravo pour cet article et pour votre site.
J’ai souscrit entre autres à l’assurance-vie Linxea Avenir il y a quelques mois, en grande partie convaincu par les arguments développés sur votre site. J’en suis globalement satisfait mais je déplore justement de ne pas voir arriver davantage de choix en ETF ESG ; c’est à croire que des gestionnaires de fonds actifs font pression sur les assureurs (Suravenir en l’occurrence) pour que cette offre nouvelle d’ETF ne leur fasse pas trop d’ombre.
En l’absence de disponibilité plus significative de ces ETF ESG même dans les contrats proposés par des courtiers en ligne et comprenant plusieurs centaines d’ETF, et imaginant que l’investissement des particuliers passe encore peu par les CTO, le développement d’une gamme d’ETF ESG manque donc largement sa cible à mes yeux. À titre personnel, je voudrais investir à au moins 80% en ETF ESG, dans la pratique ce n’est toujours pas possible aujourd’hui.
Bonjour Roberto,
C’est vrai que même sur les contrats d’assurance vie bien fournis en ETF, le choix d’ETF ESG ou ISR est encore assez réduit.
Mais les choses vont en s’arrangeant, je pense qu’il y en aura de plus en plus sur nos contrats, car c’est une demande des épargnants qui remonte aux courtiers, lesquels remontent ensuite le besoin aux assureurs de faire référencer ces nouvelles unités de compte.
Sinon, il y a la gestion pilotée Nalo qui propose une allocation 100 % ISR : https://avenuedesinvestisseurs.fr/avis-nalo-assurance-vie-gestion-pilotee/
Bonjour, dans le cadre d’un pea, je vois deux inconvénients aux etf. D’une, ce sont pratiquement que des etf synthétiques et non physiques donc moins de transparence. De plus, la plupart réplique un indice Net Total Return donc ce sont seulement les dividendes nets qui sont réinvestis. Contrairement aux actions étrangères, on ne pourra pas récupérer le crédit d’impôt.
Bonjour
Merci pour cet article que je ferai passer volontiers à des amis qui débutent dans l’univers des fonds indiciels par le biais des ETF (je fais la distinction car trop de gens assimilent ETF = tracker alors que c’est faux, un ETF est un fond coté en bourse, qui peut être indiciel passif, mais pas obligatoirement, il existe des ETF “actifs”).
J’avais contacté il y a quelques mois Lyxor pour leur soumettre un problème que peut rencontrer un “petit” investisseur particulier avec leur gamme d’ETF (Lyxor se positionnant clairement sur une gamma plus orientée “retail”) : beaucoup de leurs ETF ont une valeur liquidative élevée qui rend compliqué des apports mensuels avec des petites sommes. Par comparaison, BNP a fait un split du nominal de ces ETF il y a 3 ans (beaucoup ont maintenant une V.L. entre 10e et 20e) et Ishares lance réguilèrement des ETF autour de 5e / 10e. Par exemple, quand vous voulez investir sur le Stoxx600, BNP ETZ est à 12e, Lyxor MEUD est à 175e … si on met 200e par mois, le choix est vite fait. Et des cas comme ça, il y en a plein. C’est clairement pour moi un gros frein pour le développement de l’investissement passif en ETF chez Lyxor. Et ils n’ont pas vraiment répondu à ma question et même je dirais qu’ils avaient l’air de ne pas saisir le problème.
Dernier point, même si c’est délicat à poser comme question, j’aurais aimé que vous abordiez la possible/probable vente de Lyxor par la SG. Cela peut avoir des conséquences non négligeable pour les gens qui ont des ETF Lyxor en CTO (pour les enveloppes non fiscalisantes, c’est moins problématique).
Félicitations encore pour votre site que je conseille régulièrement.
Bonjour Fred,
Merci pour votre retour.
De mon côté j’investis surtout en ETF World, et le Lyxor EWLD (autour de 20 €), est plus pratique que Amundi CW8 (autour de 350 €) pour des ordres à 500 € ou 1 000 €.
Je me suis adressé à Lyxor directement pour avoir réponse à vos questions.
Jérémy m’a expliqué que tous les nouveaux ETF Lyxor sont lancés avec des valeurs liquidatives très faibles désormais, pour prendre en compte les besoins du retail.
A bientôt !
Vraiment top cet article ! Peux t-on espérer un autre pour Amundi (Cela permettrait peut-être un comparatif sur leur gestion des ETF synthétiques mais aussi de leur positionnement futur) ?
Merci encore !
Merci Vivien 🙂
On va essayer d’interviewer Amundi aussi mais ce n’est pas gagné !
Il est vrai que sur le PEA, Lyxor et Amundi se taillent la part du Lion (cette enveloppe est un OVNI Français).
Cependant sur CTO, les ETF iShares et Vanguard sont bien moins cher que ceux de Lyxor.
Aux US ils commencent à avoir des ETF avec un TER de 0%. Ajoutez à ça des compte ou la passation d’ordre est gratuite (type Robinhood), ils sont vraiment plus compétitif que chez nous…..
C’est vrai que sur CTO, on peut sortir utilement des sentiers battus.
Avec des ETF plus “originaux” et/ou encore moins chargés en frais.