Découvrez les 8 critères pour bien construire son portefeuille avec les meilleurs trackers : les indices boursiers suivis, les frais, l’encours, la qualité du tracking, etc. D’abord, nous rappelons pourquoi les trackers sont plus efficaces que les fonds actifs pour investir en actions. Enfin, nous vous expliquons concrètement comment investir en trackers.
SOMMAIRE
- C’est prouvé : les trackers battent les fonds actifs sur le long terme
- Les 8 critères pour bien choisir ses ETF
- Concrètement, comment investir en trackers ?
Pourquoi privilégier les trackers pour investir en bourse ?
Les 2 méthodes pour investir en bourse
Pour investir en bourse, vous avez le choix entre 2 méthodes :
La gestion active
En gestion active, vous sélectionnez vous-même vos actions et vos OPCVM (des fonds actifs). C’est l’image que les français ont de la bourse et de l’investissement en actions : choisir les meilleures valeurs (« stock-picking »), les acheter et les vendre au meilleur moment (« market timing »). Et les banques poussent en ce sens car les frais de gestion sont plus importants qu’en investissement passif en trackers : 2 % par an en moyenne.
La gestion passive
Vous investissez en trackers, aussi appelés ETF (Exchange Traded Funds). Les trackers se contentent de répliquer leur indice de référence (benchmark) : CAC 40, Nasdaq, etc. Les frais de gestion des trackers sont faibles : 0,25 % par an en moyenne.
Les trackers battent les fonds actifs à long terme
Les investisseurs sont de plus en plus nombreux à investir en bourse grâce aux trackers, plutôt que via des fonds actifs. Pourquoi ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, être actif et multiplier les opérations ne permet pas de gagner davantage qu’en étant passif. Le fait est que l’investissement passif en trackers performe historiquement mieux que l’investissement en fonds actifs. Donc le temps passé à sélectionner des titres ou des fonds actifs est contre-productif. Finalement, il vaut mieux être fainéant et investir en ETF, c’est ce qu’on appelle le lazy investing.
Sur les 10 dernières années, la grande majorité des gérants de fonds actifs ont échoué à battre leur indice de référence. C’est à dire qu’ils ont été battus par les trackers. Voyez donc le résultat en image.
Part des gérants de fonds actifs battus par leur benchmark (les indices suivis par les trackers)
Ce qui nous intéresse en tant qu’investisseur actions à long terme, c’est la performance à long terme des fonds actifs versus les fonds indiciels (trackers). Voyons au niveau « Global Equity », c’est à dire les actions mondiales. On constate que 99 % des fonds actifs ont été battus par l’indice ! Autrement dit : le tracker World fait mieux que 99 % des fonds actifs (des gérants européens) de l’univers actions mondiales sur les 10 dernières années. La victoire est écrasante et il faut être très chanceux pour tomber sur le petit 1 % de fonds actifs qui surperforme car ils changent fréquemment. Et ce n’est pas un cas isolé : la victoire est nette aussi pour les trackers vis à vis des fonds Europe, émergents et des fonds USA.

L’arithmétique en faveur des ETF
C’est mathématique, les frais des fonds actifs pèsent lourds à long terme : 2 % par an contre 0,25 % par an en moyenne pour les trackers. Imaginez une course de 10 chevaux : 9 jockeys sont lestés de 20 kilos (les fonds actifs) et un seul jockey n’a pas de handicap de poids (le tracker). C’est le jockey sans handicap qui a toutes les chances de gagner, surtout si la course est longue. Cela a également été démontré par William Sharpe, nobel d’économie en 1990.
Ceci dit, vous pouvez prendre le pari d’investir sur quelques fonds actifs. Bonne chance pour miser sur les bons chevaux et pour qu’ils restent les meilleurs à long terme. Il faudra surveiller l’équipe de gestion, leur stratégie et les changements de gérants. Nous expliquons plus en détail ici, à travers les unités de compte en assurance-vie.
Le conseil de Warren Buffett
C’est une bonne nouvelle pour vous : pas de compétence particulière à développer pour analyser et sélectionner des titres ou des fonds actifs et pas de temps à perdre à lire des rapports. Il suffit d’investir en trackers pour faire mieux à long terme que la majorité des gérants professionnels ! C’est également le constat du meilleur investisseur au monde, Warren Buffett : « Les investisseurs, petits et grands, devraient s’en tenir aux fonds indiciels à bas coûts. » D’accord, mais quels trackers choisir ?
Investir en trackers : quel tracker choisir ?
Nous sommes convaincus : les trackers sont le moyen idéal d’investir en actions pour les investisseurs pragmatiques. Mais comment faire un portefeuille de trackers ? Il y a plus de 500 ETF cotés à la bourse de Paris ! Donc, quels sont les critères de sélection des ETF ? Nous allons vous présenter 8 critères pour choisir ses trackers.
1/ L’indice boursier à suivre
C’est le critère principal de sélection d’un tracker. Votre ETF va suivre un indice boursier : sur quel indice voulez-vous investir ? Décidez de votre allocation entre les différentes zones géographiques. Et plus accessoirement, entre les tailles des sociétés (petites ou grandes capitalisations). Citons les principaux indices à connaître :
Le MSCI World
Le MSCI World est l’indice le plus généraliste. Il regroupe les 1 600 plus grandes entreprises mondiales (en réalité, l’indice est concentré sur 23 pays développés). A savoir : cet indice est composé de plus de 60 % de sociétés américaines ! C’est un fait, les entreprises américaines sont très puissantes et représentent une bonne part de l’économie mondiale. Ensuite, le Japon pèse environ 8 % de l’indice. Le Royaume-Uni près de 5 %. Puis la France et la Suisse environ 4 % chacun. Enfin, les autres pays développés pèsent environ 15 %.

Le S&P 500
C’est l’indice phare des États-Unis. Il est composé des 500 plus grandes entreprises américaines, d’où son nom. C’est l’indice le plus représentation du marché américain. Dans le S&P 500, on retrouve les célèbres valeurs technologiques GAFA : Google, Apple, Facebook et Amazon.
Le Dow Jones (DJIA)
Le Dow Jones Industrial Average, plus communément appelé Dow Jones, est le plus vieil indice du monde ! Il a été créé en 1 884 par deux journalistes financiers : Charles Dow et Edward Jones. Il ne compte que 30 sociétés américaines, cela n’en fait pas l’indice idéal à suivre.
Le NASDAQ
Le NASDAQ Composite regroupe plus de 4 000 sociétés américaines. C’est un indice généralement plus volatil que les autres, car fortement pondéré en valeurs technologiques et informatiques.
Le RUSSEL 2000
C’est l’indice des petites capitalisations américaines. « Petites mais costauds » : les 2 000 sociétés qui composent l’indice RUSSEL 2000 pèsent en moyenne 2 milliards de dollars. Cet indice peut être intéressant pour diversifier sur les petites capitalisations par rapport aux autres indices cités. Ceci dit, il faut savoir que les petites capitalisations sont plus volatiles que les grandes capitalisations.
Le Nikkei 225
Il s’agit du principal indice Japonais. Pour rappel, le Japon pèse environ 8% de l’indice MSCI World, ce n’est donc pas un petit indice. Il est 2 fois plus important que l’indice phare français, le CAC 40 ! Le Nikkei 225 est composé de 225 sociétés. Le Topix est l’autre indice boursier de la bourse de Tokyo, il comprend quant à lui 1250 titres cotés.
Le MSCI Emerging markets
C’est l’indice des pays émergents, qui en principe seront les économies développées de demain. On y retrouve 24 pays, principalement la Chine, la Corée du Sud, Taïwan, la Russie, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud.
Le STOXX Europe 600
Vous l’aurez compris : le STOXX Europe 600 regroupe les 600 plus grandes capitalisations européennes. Le Royaume Uni, l’Allemagne et la France pèsent plus de 50% de l’indice qui compte 18 pays européens.
Le CAC 40
Il faut avouer que ce n’est pas un grand indice à l’échelle mondiale, mais nous le citons par patriotisme ! Il regroupe les 40 plus grandes capitalisations françaises. Sanofi et Total se disputent souvent la première place. Les sociétés financières (BNP, Société Générale et Crédit Agricole) pèsent lourd dans le CAC 40, ainsi que le luxe (Hermès, L’Oréal, Kering et LVMH).
Note de Nicolas : les français qui investissent en bourse ont une fâcheuse tendance à n’investir que sur le CAC 40, du moins sur les sociétés françaises. C’est louable, mais dommage de n’investir que sur une petite partie du monde. Ce biais domestique les empêche notamment de capter une bonne part de la performance qui est faite aux États-Unis. Force est de constater que le marché américain surperforme la France et notre bonne vieille Europe depuis des décennies. Profitez donc des trackers pour investir facilement sur d’autres marchés, grâce au tracker World par exemple. Il est recommandé de diversifier géographiquement et c’est possible facilement avec les trackers, même sur PEA.
L’évolution de 4 grands indices sur 10 ans
Point de départ à 100 pour chaque indice, à compter du 22/09/2008. Le marché est haussier sur la période, avec quelques corrections, mais la hausse ne se fait pas au même rythme. Les indices américains décollent ! Nous ne rappellerons jamais assez l’importance de diversifier. Au pire, il est préférable de prendre un seul tracker World, plutôt que de n’investir que sur la France. À noter : nous avons retiré l’indice MSCI World du graphique, la courbe se confondait avec l’indice S&P 500 car les performances sont très proches (les États-Unis pèsent 60% de l’indice World).

2/ L’éligibilité au PEA
Vous pouvez acheter des trackers sur différentes enveloppes :
- le PEA,
- le comptes-titres (CTO),
- l’assurance-vie.
Comme expliqué dans notre article, le PEA est l’enveloppe à privilégier pour investir en trackers. En effet, vous paierez moins de frais qu’en assurance-vie et la fiscalité est très avantageuse. La plupart des trackers sont éligibles au PEA, mais vous devez vous en assurer si vous souhaitez acheter des ETF en PEA. Ceci dit, l’assurance-vie et le compte-titres peuvent se justifier dans certains cas, par exemple dans une optique de rente ou pour accéder à certains trackers spécifiques.
3/ L’émetteur du tracker et le volume de l’encours
Investissez dans des ETF d’émetteurs solides. Lyxor est une filiale de la Société Générale et Amundi est détenue par le Crédit Agricole. Leur métier est d’émettre et de gérer les trackers. En France, ce sont les 2 noms les plus réputés pour investir en trackers. Sélectionnez donc des trackers (Lyxor, Amundi ou autre grand émetteur solide) qui gèrent beaucoup d’argent, au moins 70 M€ sous gestion. C’est ce qu’on appelle l’encours.
La liquidité et le spread
Sachez qu’un bon encours assure également une bonne liquidité, c’est à dire que vous pourrez acheter et vendre facilement. Si le tracker n’est pas assez liquide, le risque est d’avoir un prix d’achat qui s’écarte trop du prix de vente. Cet écart s’appelle le « spread » et on cherche à le réduire au maximum, grâce à une bonne liquidité.
4/ La politique de distribution des dividendes
Tracker capitalisant ou distribuant ? Les dividendes – versés par les sociétés composant votre tracker – peuvent être :
- capitalisés : dividendes directement et automatiquement réinvestis dans le tracker. Privilégiez les trackers capitalisant, surtout si vous investissez sur un compte-titres (CTO) et non sur un PEA.
- distribués : dividendes versés sur votre compte espèces. Vous pourrez donc en faire ce que vous voulez. C’est intéressant si vous voulez réinvestir ailleurs ou pour dégager une rente.
A savoir : le CAC 40 dont parlent les médias est un indice nu, sans les dividendes. Si le CAC 40 progresse de 5 000 points à 5 500 points sur 1 an, on pourrait croire que l’on a gagné 10%. Mais c’est sans compter sur les dividendes qui vous ont été versés ! Dans le cas du CAC 40, vous pouvez ajouter environ 3% de dividendes annuels.
Par exemple, au 21/09/2018, le CAC 40 nu est à 5 494 points, alors que le CAC GR (Gross Return, avec dividendes) est à son quasi plus haut de tous les temps avec 14 385 points ! Soit un joli + 100% en 10 ans pour le CAC GR (alors que le CAC nu a peu progressé sur la période, cf le graphique précédent) :
5/ Les frais
Les frais de gestion (total des frais sur encours : TFE) sont de 0,25 % par an en moyenne. Il faut certes rémunérer les gérants, mais ils sont beaucoup moins gourmands que leurs homologues des fonds actifs qui prélèvent 2 % par an en moyenne. Selon les ETF, les frais s’échelonnent généralement de 0,10 % à 0,55 % par an. Au-delà de la borne haute de cette fourchette, préférez un autre tracker. Notez que les frais sont directement prélevés sur la performance du tracker : les performances des fonds (actifs et passifs) sont toujours annoncées nettes de frais de gestion.
Le prêt de titres
Point surprenant : malgré les frais de gestion, certains trackers surperforment régulièrement leur indice de référence (exemple : S&P 500) grâce au prêt de titres. Il ne faut donc pas s’arrêter aux frais : comparez la performance de plusieurs trackers suivants le même indice (par exemple le Lyxor S&P 500 contre le Amundi S&P 500). Finalement, un tracker plus chargé en frais peut battre un autre tracker moins chargé en frais sur le même indice.
6/ La couverture contre le risque de change
Les trackers hedgés permettent de vous couvrir contre le risque de change. En effet, un tracker S&P 500 composé d’actions cotées en dollars est sensible à l’évolution du cours €/$, alors vous aurez peut-être envie de vous couvrir contre le risque de change. Ainsi, vous payez un peu plus de frais de gestion sur un ETF hedgé, mais vous neutralisez le risque de change pour ne garder que le risque marché. Notez qu’à très long terme, hedger se justifie moins. Par ailleurs, certains trackers hedgés ne sont pas éligibles au PEA, tel le tracker World hedgé seulement disponible dans de rares assurances-vie (Linxea Avenir).
7/ La qualité de la réplication
Comme nous l’avons expliqué, la principale mission d’un tracker est de parfaitement « coller » à son indice de référence (benchmark), c’est ce qu’on appelle la réplication. Si le CAC 40 progresse de 1,05% ce lundi, il faut donc que l’ETF CAC 40 progresse de 1,05 % ; du moins au plus proche possible. Concrètement, la qualité de la réplication s’évalue sur 2 indicateurs :
- la tracking difference. Il s’agit de la différence de performance entre un tracker et l’indice qu’il réplique sur une période donnée. C’est une mesure à long terme.
- la tracking error. Il s’agit cette fois d’une mesure à court terme. Tous les jours, on évalue la stabilité des performances de l’ETF par rapport à son indice de référence.
Exemple : un ETF CAC 40 a exactement la même performance que son indice sur 1 an, admettons +8,52 %. Mais à y regarder de plus près, les écarts de performance sur cette période sont assez élevés : plus ou moins 0,10% par rapport à l’indice CAC 40 tous les jours ! Nous avons donc affaire à un tracker qui réplique mal (bonne tracking difference mais mauvaise tracking error).
8/ Tracker physique ou synthétique
Il existe 2 types de réplication :
- réplication physique (réplication directe = DR). C’est la norme : un tracker physique possède des sociétés exactement dans les mêmes proportions que l’indice suivi. Par exemple, LVMH pèse 9% du CAC 40 donc LVMH va peser 9% de l’ETF CAC 40.
- réplication synthétique (réplication indirecte). Dans ce cas, le tracker va acheter des entreprises, puis va échanger auprès d’un autre acteur financier la performance de ce portefeuille avec la performance de l’indice qu’il veut suivre (via un « swap »).
Retenons que certains préfèrent le concret de la réplication physique, mais ce n’est pas un enjeu majeur. Les trackers synthétiques ont le grand mérite de nous permettre d’investir en PEA sur des trackers qui suivent des indices non européens. Ils nous offrent le luxe de pouvoir diversifier géographiquement sur le PEA, hors Europe !
Comment investir en trackers ?
Les trackers sont le meilleur moyen d’investir en bourse à long terme et vous avez vu comment bien choisir les ETF. Maintenant, vous voulez sans doute passer à l’action : concrètement, comment investir en trackers ?
1/ Le bon outil : investir en PEA
Tout comme un bon ouvrier doit avoir de bons outils, un bon épargnant doit avoir de bons outils également (les enveloppes pour épargner). Pour investir en trackers, il s’agira d’abord d’ouvrir le bon PEA (et aussi la bonne assurance-vie en complément, on en parle après).
Gardez bien en tête que vous investissez à long terme, il faut donc éviter les frais sur le long terme. Alors fuyez les PEA qui facturent des droits de garde et les frais d’inactivité. Nous avons sélectionné les meilleurs courtiers PEA ici. Si vous avez déjà un PEA, vous pouvez le transférer pour obtenir le meilleur et faire de belles économies à long terme. Nous recommandons Fortuneo, idéal pour tous les profils avec des frais très bas et l’accès à une belle offre de trackers.
2/ Les bons produits : une allocation de trackers
Vous venez de voir quels sont les 8 critères pour bien choisir les trackers. Des critères qualitatifs et primordiaux, d’autres plus techniques et accessoires. Finalement, il est essentiellement recommandé d’investir sur des trackers de grands marchés (tracker World, S&P 500, Stoxx 600, etc.) avec un bon volume d’encours. Plus concrètement maintenant, nous avons pré-sélectionné pour vous une « short list » de trackers éligibles au PEA et nous présentons deux allocations de trackers : lisez donc cet article pour construire votre portefeuille de trackers.
3/ Le bon comportement pour investir
Vous avez le bon outil et une bonne allocation de trackers, tout repose maintenant sur votre comportement d’investisseur. En effet, vous devez être discipliné sur le long terme : investir régulièrement, ne pas céder à la panique ou à l’euphorie, etc. Nous expliquons ici en détail les 4 règles fondamentales pour obtenir une bonne performance à long terme.
4/ Investir en trackers avec la meilleure assurance-vie ?
Vous pouvez également décider d’investir en trackers en assurance-vie. Plusieurs raisons à cela :
- votre PEA est rempli (maximum de 150 000 € de versements),
- pour investir sur le tracker World hedgé (non éligible PEA),
- pour l’avantage successoral de l’assurance vie,
- pour répondre aux contraintes de versement en unités de compte.En effet, certains assureurs imposent un minimum d’investissement en unités de compte, et dans ce cas les trackers sont le meilleur choix quand on souhaite investir sur un fonds actions.
- pour investir en fonds euros, qui sont des supports sûrs sans risque de perte en capital. Vous pouvez donc vendre des trackers et continuer à être rémunéré sur les fonds euros, alors que la poche espèces du PEA n’est pas rémunérée.
Trackers en PEA ou assurance vie ? Notre article dédié.
La meilleure assurance vie pour investir en trackers
Alors quelle est la meilleure assurance-vie pour investir en trackers ? Notre cahier des charges :
- 0 frais sur versement,
- faibles frais de gestion sur unités de compte (0,60 % par an),
- un bon choix d’ETF,
- des frais d’achat raisonnables (0,10 %),
- un bon fonds euro en cas de vente.
Finalement, selon nous Linxea Avenir (notre avis) est la meilleure assurance-vie pour investir en trackers. Et si vous êtes convaincu par les trackers en assurance vie mais que vous craignez de gérer vous-même, nous comparons ici des assurances-vie en gestion pilotée : Yomoni et Nalo notamment investissent exclusivement en trackers.
Vous savez tout pour bien investir en trackers, maintenant le temps est votre allié !
26 commentaires sur “Comment Choisir ses Trackers (ETF) – 8 Critères Essentiels”
Bonjour ! Merci pour votre excellent article. Je cherche désespérément les taux de rendement versés via les dividendes, mais malgré des recherches sur les sites des émetteurs de trackers, Amundi et Lyxor, je n’ai rien trouvé. Est-il possible de connaître à l’avance le montant des dividendes versés chaque année ? Pourquoi tant d’opacité ?
Bien cordialement
Bonjour Antoine,
Les ETF regroupent des dizaines voire centaines de sociétés.
Sur un ETF World par exemple, il y a 1600 sociétés qui vont chacune verser des dividendes ou non et on ne sait pas à l’avance combien.
Mais ce n’est pas une information importante de toute façon. Les Français ont un fort biais dividende, mais ce qui compte, c’est la capitalisation. Par exemple, le CAC 40 est un indice avec un rendement sur dividende élevé (autour de 4 % car les sociétés FR versent beaucoup de dividendes), et pourtant l’indice CAC 40 a une performance ridicule face au Nasdaq qui ne verse pourtant quasiment pas de dividendes.
Bonjour Nicolas,
Un très grand merci pour ce site (un de plus)
J ai appliqué les principes de base depuis 2 ans en terme d’enveloppe (PEA + 3 assurances vie Boursorama / Yomoni / Linxea) et je dois dire que cela porte ses fruits, crise de covid inclut grâce à l’investissement progressif.
Cependant, j ai une question pour laquelle je ne trouve pas la réponse quant à la perception du dividende.
En assurance vie, le dividende est distribué et immédiatement réinvesti. Quand il est capitalisé, le nombre de part monte de quelques dixièmes, voir plus.
Sur le PEA, lorsque le dividende est distribué, je reçois un relevé de coupon, le montant est bien versé sur le compte espèce.
En revanche, comment peut on voir la perception du dividende sur le PEA, si investit en trackers capitalisant ? Le nombre de part monte ? le prix de revient baisse ? ou la cotation du tracker varie en fonction du dividende ?
Merci de votre réponse, et encore bravo,
Bonjour Stéphane,
Bravo, vous avez tenu bon pendant la tempête, c’est ce qui permet de générer de la performance. Car le principal ennemi de l’investisseur est son propre comportement, mais vous avez bien réagi. Vous n’êtes plus vierge, vous avez vécu votre 1er krach et vous vous êtes bien comporté en continuant d’investir. Depuis des décennies on remonte toujours plus ou moins rapidement, donc les perdants sont ceux qui paniquent.
Bonnes hypothèses !
Pour les ETF capitalisant, quand on perçoit un dividende, c’est le cours du tracker qui augmente. Donc c’est difficilement perceptible « à l’œil nu », mais c’est bien capitalisé.
Bonjour,
Merci pour tout !
Pourriez vous m expliquer la différence entre ces 2 ETF présents sur linxea avenir:
LYXOR ETF PEA NASDAQ-100 UCITS et LYXOR NASDAQ 100 UC.ETF CAPI
Merci
Bonjour Yoann,
Pouvez-vous donner les codes ISIN ?
C’est ce qu’il y a de plus clair pour identifier les ETF.
Comparez les performances depuis le 1er janvier et sur 3 ans de ces 2 ETF, pour voir l’écart de performance. Si l’écart est très faible (inférieur à 0,50 %) alors ces 2 ETF répliquent a priori le même indice (NASDAQ) et les 2 ne sont pas hedgés.
Bonjour et merci pour cet article!
J’ai beau faire des recherches je n’arrive pas à répondre à cette question: parmis les courtiers PEA disponibles sur le marché, lesquels offrent la plus grande gamme d’ETF? Je suis en pleine recherche du courtier qui me correspondra le mieux et c’est une donnée que je ne trouve nul part.
Bonjour Léo,
Je ne saurais pas quantifier, mais les PEA Fortuneo et Bourse Direct donnent accès à un grand choix d’ETF : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/plan-depargne-en-actions-pea/#menu3
Nous sommes clients satisfaits de ces 2 courtiers et nous en avons de très bons retours.
Bonjour Nicolas, merci pour tous ces conseils pleins de bon sens et de simplicité. Je les ai appliqués depuis un moment 🙂
J’aimerai comprendre le fonctionnement des dividendes dans les ETF/trackers par capitalisation et en particulier le MSCI World (personnellement je n’ai que du CW8 Amundi).
Les dividendes sont ajoutés à l’indice ? Il y’a deux indices différents ? J’ai cherché sans résultats sur le site de MSCI, Amundi, etc.
Et existe-t-il un ETF qui les distribue ? (Par curiosité et pour comparer, et non pour investir)
Bonjour Martin,
Bonne question, je ne connais pas de tracker World distribuant, pas certain que cela existe.
De manière générale, il y a les fonds capitalisant et les fonds distribuant. Mais dans les 2 cas, l’investisseur touche bien les dividendes. Dans le cas des fonds capitalisant, les dividendes sont automatiquement réinvestis et donc cela se reflète dans le cours du fonds.
bonjour, Je suis à la recherche d’un comparatif des trackers (par exemple un n° spécial d’une revue d’épargne comme le revebnu ou autre), y inclus les frais afférents, permettant d’éviter la lecture rébarbative une à une des sites Amundi, Lyxor, Vanguard, etc. sauf bien sûr à supposer que les frais soient, à indice identique les mêmes. cela fait 2 petits questions en une seule. Je suis débutant en tracker mais résolu à franchir le pas pour avoir si longtemps constaté combien la gestion active … était surtout active en consommation de frais 😉 Merci de votre aide et de votre réponse et bravo sur ces messages très pédagogiques. Gilles L.
Bonjour Gilles,
C’est compliqué car il y a des centaines de trackers différents.
Et pour répliquer un indice particulier, on peut avoir plus de 10 trackers différents de plusieurs émetteurs (et les frais de gestion ne sont pas les mêmes).
Ceci dit, il faut surtout comparer la performance des trackers entre eux pour un même indice, car même un ETF avec des frais de gestion plus élevés de 0,05 % peut battre (légèrement) un autre ETF qui réplique le même indice, on peut avoir des surprises.
Nous avons retenu ici les ETF les plus populaires pour cibler différents grands indices : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/trackers-performance-investir-bourse-pea-indiciel/#choisir
Bonjour Nicolas,
Suite à nos échanges de mails et à la lecture de vos nombreux articles, cela fait maintenant plus de 6 mois que j’ai repris en main ma gestion de patrimoine. Parmi les choses mises en place j’ai notamment ouvert une AV Linxea Avenir. En bon élève j’ai d’abord commencé par un simple etf monde, puis j’ai ajouté de l’émergent, puis des small US et enfin des small EU.
Aujourd’hui je voudrais – toujours sur Linxea Avenir – faire ma propre allocation en décomposant l’indice monde à ma sauce et en y ajoutant d’autres ETF, ce qui donnerait :
– S&P 500 à 40%.
– Nasdaq 100 à 15% (choix délibéré de ma part de sur-pondérer les technologies US même si je sais que le S&P500 inclut déjà la majorité des entreprises du Nasdaq100).
– Amundi Emerging market à 10%.
– Russell2000 à 7.5%.
– Lyxor msci emu small caps à 7.5%.
– Et enfin problème je souhaiterais mettre 20% de grosses capitalisations Europe mais – sauf erreur de ma part – Linxea Avenir ne permet pas d’investir sur un ETF répliquant le Stoxx Europe 600… Il y en a bien quelques uns qui le répliquent mais ce sont tous des ETF sectoriels qui ne m’intéressent pas, tout comme le Stoxx Europe 50 dont je ne suis pas fan car trop peu diversifié et d’ailleurs peu performant également.
Donc je bloque sur l’ETF Europe car pas/peu de solutions données par Linxea Avenir. Une idée pour moi ?
Pour info j’ai regardé sur mon autre contrat Linxea Spirit, idem = pas d’ETF répliquant le Stx Europe 600.
Et cela m’ennuierait de passer par mon PEA Binck avec des frais de courtage de 2€50 par ordre (surtout que j’investis mensuellement et que dans ma tête j’ai bien ficelé ma stratégie avec Avenir investi sur indices, Spirit sur scpi et Binck sur actions en direct).
Merci pour ton retour, je suis preneur de solutions !
Bonjour André,
Je vois que tu as maintenant un niveau initié !
Tout semble bien réfléchi.
Malheureusement si tu veux te cantonner à Linxea Avenir, pourtant très bien pourvue en trackers, il n’y a pas de tracker Stoxx Europe 600 et je ne vois rien pour se substituer (les fonds actifs qui ont cet indice en benchmark sont décevants).
Sinon d’autres solutions même si moins satisfaisantes si tu ne veux pas sortir de Linxea Avenir :
– sur PEA ce qui permettrait d’éviter les frais de gestion sur unités de compte de l’assurance vie.
– voir aussi le contrat Darjeeling très bien pourvu en ETF : https://avenuedesinvestisseurs.fr/darjeeling-placement-direct-avis-assurance-vie/
Bonjour Nicolas,
Merci pour ton retour 🙂
Effectivement je souhaiterais rester sur Linxea Avenir afin de ne pas (trop) multiplier les enveloppes et afin que tout soit le plus simple et le plus clair possible dans ma tête (le mieux est souvent l’ennemi du bien).
Je vois deux solutions envisageables dans mon cas.
1) La plus simple et la plus diversifiée géographiquement (mais peut-être moins performante).
– 75% msci world / 10% pays émergents / 10% small caps US / 5% small caps EU.
2) Un peu plus de lignes et un peu plus d’agressivité en excluant les grosses capitalisations EU pour deux raisons : j’investis déjà en titres vifs EU via mon PEA et je vis en Europe et en tire mes revenus.
– 40% S&P500.
– 15% Nasdaq 100.
– 10% Russell 2000.
– 20% pays émergents.
– 7.5% Japon (j’hésite sur cette ligne car pas certain que le Japon soit une puissance d’avenir > indices démographiques dans le rouge et la banque centrale qui détient plus de 100% du PIB du pays…)
– 7.5% small caps EU.
J’ai aussi hésite à ajouter l’indice msci asia pacific ex Japan mais en analysant les factsheet la composition est beaucoup trop redondante avec un indice emerging markets.
Qu’en penses-tu ? Une préférence pour l’une des deux options ?
Bonjour André,
J’ai tendance à préférer la simplicité 🙂 De façon à pouvoir rester discipliné et régulier sur du long terme.
Bonjour,
Quel est l’intérêt d’investir sur le long terme dans des ETF MSCI World en PEA au lieu des ETF S&P 500 en PEA si ses performances en 10 ans sont très proches? Faut-il privilégier la diversification du tracker MSCI world en détriment des frais plus élevé par rapport au S&P 500?
Cordialement
Bonjour Sebastien,
Les performances passées ne présagent des performances futures. L’essentiel de la performance des dernières années est venue des USA donc on peut être tenté d’investir seulement sur le tracker S&P 500. Mais on ignore à l’avenir si l’Asie ou l’Europe par exemple ne vont pas accélérer. Le tracker World permet de diversifier en Europe, Asie, mais aussi Canada, Australie, Israel, etc. avec l’avantage de rester pondéré selon l’indice.
Et ce qui compte, c’est la performance des trackers nette de frais de gestion.
Bonjour Nicolas,
Etant expatrié, je n’ai pas accès au PEA, je pense donc m’orienter sur les CTO pour investir sur les trackers. Pensez-vous que cela reste interessant ?
« assurance-vie et le compte-titres peuvent se justifier dans certains cas, par exemple dans une optique de rente ou pour accéder à certains trackers spécifiques. »
Est ce que certains types de trackers seraient préférables sur un CTO?
Merci par avance
Quentin
Bonjour Quentin,
En tant qu’expatrié, vous avez accès au compte-titre ordinaire (CTO) et à l’assurance vie si vous aviez ouvert une bonne assurance vie avant votre départ.
En CTO, il vaut mieux investir en trackers plutôt qu’en fonds actifs ou titres vifs pour bien diversifier et avoir toutes les chances d’obtenir une meilleure performance sur le long terme.
Sur CTO, l’avantage est que vous pourrez accéder à des trackers non éligibles PEA. Notamment des trackers hedgés (couverture contre le risque de change des devises), des trackers à réplication physique et des trackers moins chargés en frais de gestion (moins de 0,10 % de frais de gestion par an au lieu des 0,30 % habituels).
Bonjour Nicolas,
Merci pour ton article très intressant!
Puis je investir dans une assurance-vie ET PEA, afin d’avoir une partie plus securisé que l’autre?
Merci par avance.
Adil
Bonjour Adil,
Oui bien sûr, il est même recommandé de diversifier !
On peut investir en trackers à la fois sur assurance vie (AV) et PEA.
Ou on peut préférer dédier l’AV surtout aux fonds euros sécurisés, et le PEA pour les trackers.
L’assurance vie est une enveloppe est on peut décider d’en faire ce que l’on veut : fonds euro sécurisé, immobilier pierre papier, bourse… : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comparatif-assurance-vie-choisir-contrat/
Alors que le PEA a un « univers d’investissement » plus fermé : les actions.
Comment bien diversifier son patrimoine : https://avenuedesinvestisseurs.fr/allocation-patrimoniale-repartition-allocation-ideale-actifs/
Bonjour Nicolas,
Premièrement merci pour ces articles très intéressants. Il était mentionné dans un précédent article sur ton blog un tracker dans le secteur des technologies de l’information (Lyxor Information Technology). Je m’intéresse en effet à ces trackers sectoriels car spécialiste en cybersecu je suis intimement convaincu de l’essor de ce secteur (ainsi que tout ce qui à trait à l’eau). Est-il possible de trouver un tracker avec cette granularité (cyber sécurité) ou le bon tracker reste-t-il le Lyxor IT. Pour l’eau il y a un Lyxor Water.
Merci à toi,
Sebastien.
Bonjour Sebastien,
Tu fais mention à cet article généraliste sur les trackers : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/trackers-performance-investir-bourse-pea-indiciel/#menu2
A ma connaissance Lyxor, Amundi et autres émetteurs de trackers n’ont pas sorti de tracker sur le thème précis de la cyber sécurité, je ne connais que le tracker IT mentionné dans l’article qui s’en rapproche. Ceci dit si cela existe je suis preneur de l’info !
Bonjour Nicolas,
Tout d’abord merci pour ce petit article qui m’a permis de me former !
Une petite question sur quand investir : par exemple en ce moment les cours sont globalement « assez haut », est-ce le bon moment pour commencer un investissement ou faut-il mieux attendre (mais on risque d’attendre longtemps sans profiter éventuellement d’une hausse qui pourrait continuer) ? Avez-vous des pistes de réflexion sur ce thème ?
Merci beaucoup
Bonjour Clément,
C’est une question qui revient souvent et cela touche à la psychologie humaine et aux biais cognitifs. Certains se tiennent à l’écart depuis des années en pensant que les marchés sont trop hauts et le manque à gagner est énorme. Il y a toujours des crises géopolitiques, des crises économiques, des catastrophes naturelles…toujours de bonnes raisons pour ne pas investir. Et quand les marchés sont bas, le moral est généralement au plus bas également et c’est encore plus dur d’investir quand tout le monde autour (médias, collègues, famille, amis…) dit que cette fois c’est la fin et que les marchés ne monteront plus. J’ai connu le CAC40 sous 3 000 points et le Dow Jones sous 10 000 points, beaucoup ont abdiqué à l’époque, l’ambiance était très morose et ceux qui osaient investir étaient traités de fous. Peut-être que dans 1 an on dira que les niveaux d’avril 2019 étaient hauts et qu’il fallait alléger, ou qu’au contraire ils étaient finalement bas et qu’il fallait renforcer, on ne sait pas, l’avenir nous le dira et c’est toujours plus facile à dire a posteriori.
Tout ce qu’on sait, c’est que personne n’a de boule de cristal et que même les meilleurs se plantent généralement en essayant de timer le marché. De plus, plusieurs études financières ont démontré que la performance dépend beaucoup plus de la durée de l’investissement que du point d’entrée. A titre personnel, j’essaie d’être le plus détaché possible du « bruit ambiant » et j’applique mécaniquement ces quelques règles de bonne pratique qui comptent plus que le timing : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/#menu3