Vous souhaitez investir sur des actions en direct en assurance vie ? Bonne nouvelle, il est effectivement possible de loger des titres vifs en assurance vie… à condition de bien choisir votre contrat car seules les meilleures assurances vie le proposent.
Loger en assurance vie des actions américaines, des actions japonaises, des actions suisses (et autres actions européennes), des actions de rendement à dividende, des valeurs de croissance, etc., se fait désormais très facilement. Certains contrats d’assurance vie grand public donnent accès à un panel d’actions de grandes entreprises cotées parmi les unités de compte proposées.
Ainsi, les épargnants peuvent investir sur quelques actions de conviction en complément de fonds actions diversifiés au sein de leur assurance vie. Quant aux adeptes du stock-picking (sélection d’actions), les investisseurs chevronnés peuvent même faire le choix se construire un portefeuille alloué quasi exclusivement sur des actions détenues en direct via une assurance vie, avec les avantages fiscaux inhérents à cette enveloppe !
Dans cet article, on vous explique tout ce qu’il y a à savoir avant d’investir en assurance vie sur des actions en direct. Nous allons voir les avantages qu’il peut y avoir à loger des titres vifs en assurance vie. Et nous allons vous présenter les meilleures assurances vie pour investir sur des titres vifs (Lucya Cardif, Linxea Spirit 2, et l’assurance vie luxembourgeoise).
Note de Ludovic : cet article ne fournit aucun conseil d’investissement, il s’agit d’éducation financière généraliste. Notez par ailleurs qu’en matière d’allocation, les fonds actions sont généralement à préférer aux titres vifs en direct. En effet, les fonds constituent le moyen le plus simple et le plus efficace pour diversifier son patrimoine (stratégie de gestion passive via en investissant dans des fonds indiciels du type ETF à frais réduits).
SOMMAIRE
- Titres vifs en assurance vie : investir en direct sur des actions américaines, japonaises, européennes, et d’autres actions étrangères…
- Quels sont les avantages d’investir sur des actions en direct en assurance vie ?
- Actions de rendement à dividende, valeurs de croissance, valeurs du CAC 40… : quelles actions loger dans une assurance vie ?
- Assurance vie Lucya Cardif : plus d’un millier de titres vifs accessibles
- Assurance vie Linxea Spirit 2 : l’accès à près de 120 actions en direct
- Assurance vie Luxembourgeoise : un univers d’investissement en actions illimité
- Conclusion
Titres vifs en assurance vie : investir en direct sur des actions américaines, japonaises, européennes, et d’autres actions étrangères…
Pour investir sur les actions en assurance vie, le plus simple est de privilégier les fonds actions.
Par exemple, un épargnant souhaitant s’exposer aux marchés actions américains peut investir sur un tracker (ETF) répliquant l’indice S&P 500 ou Nasdaq, ou l’indice MSCI USA. Des fonds analogues existent pour investir sur les marchés actions japonais, européens, etc. De cette façon, un seul fonds permet de diversifier son portefeuille sur des centaines de titres.
Toutefois, certains épargnants et investisseurs souhaitent détenir en direct des actions de conviction (par exemple Tesla, Meta, Apple, LVMH, etc.) en complément de fonds actions diversifiés.
On emploie le terme titre vif pour désigner une action détenue en direct.
Deux assurances vie en France sont particulièrement bien garnies, avec un bon choix de titres vifs :
Les 2 meilleures assurances vie pour titres vifs | Lucya Cardif | Linxea Spirit 2 |
Assureur | BNP Paribas Cardif | Spirica |
Frais sur versement sur le contrat | 0 % | 0 % |
Combien de titres vifs accessibles ? | 1000 actions du monde entier (US, Europe, Japon, pays nordiques, etc.) | 114 actions (Surtout France, Allemagne et une 20aine aux US). |
Minimum d’investissement sur une action | 3 000 € | 1 000 € |
Frais de gestion annuels sur unité de compte | 0,50 % | 0,50 % |
Frais de transaction (investissement et désinvestissement) | 0,10 % | 0,60 % |
Voir l’offre Lucya Cardif | Voir l’offre Linxea Spirit 2 |
Lucya Cardif est la plus intéressante grâce à son grand choix de titres vifs et ses frais plus faibles. Nous détaillerons plus loin ces 2 assurances vie.
L’assurance vie donne accès à des titres vifs non éligibles au PEA
❌ Pour rappel, le PEA ne permet de loger que des actions d’entreprises dont le siège est basé dans l’Union Européenne (UE) ou l’Espace économique européen (EEE).
✅ De fait, si vous souhaitez investir en direct sur un panier des meilleures actions américaines, d’actions japonaises, chinoises, ou bien encore d’actions britanniques ou suisses (les actions d’entreprises basées dans ces 2 pays ne sont pas éligibles au PEA), l’assurance vie le permet et est le dispositif fiscalement le plus attractif.
D’autres enveloppes permettent d’investir sur des entreprises hors d’Europe (donc non éligibles au PEA) dont vous appréciez les qualités et pensez qu’elles pourront délivrer de belles performances à long terme :
- Le compte-titres ordinaire (CTO) : c’est l’enveloppe à laquelle on pense spontanément pour investir en titres vifs, et en particulier loger des actions d’entreprises hors d’Europe.
- Certains contrats d’assurance vie.
- Et certains contrats PER.
👉 Au-delà des avantages fiscaux (voir plus loin), l’assurance vie comporte également des avantages sur le plan pratique :
- Il n’y a pas besoin de compte en devise.
- L’investissement se fait par un simple arbitrage (ou versement) sur le contrat (c’est l’assureur qui passe l’ordre d’achat/vente sur le marché).
- Le suivi et la déclaration des plus-values et des dividendes sont simplifiés (il n’y a d’ailleurs pas d’imposition tant que le capital reste dans le contrat, même si vous faites des achats-vente avec plus-value).
Actions américaines, actions japonaises, actions européennes, actions françaises, etc. En pratique, l’assurance vie permet de loger tout type d’actions dès lors que le titre vif est référencé parmi les unités de compte proposées sur le contrat.
Assurance vie : le dispositif d’épargne de référence pour investir en direct dans des actions américaines tout en profitant d’un cadre fiscal avantageux
Les marchés actions outre-Atlantique affichent un excellent historique de performance. Pour cette raison, de nombreux investisseurs français se tournent du côté des États-Unis pour investir une partie de leur épargne sur les marchés actions.
Si un investisseur veut investir sur des actions américaines en direct tout en profitant d’un cadre fiscal avantageux, alors l’assurance vie permet l’exonération possible d’impôt sur les gains en retirant l’argent après les 8 ans du contrat. On développe plus loin.
❌ En pratique, 99 % des assurances vie ne permettent pas d’investir en direct dans des actions (titres vifs).
✅ Mais il existe depuis quelques temps des assurances vie en ligne performantes et accessibles au grand public permettant d’investir sur des titres vifs : les meilleures assurances vie.
Note de Ludovic : on peut également citer le PER (plan d’épargne retraite) aux côtés de l’assurance vie. Le PER est intéressant pour les épargnants souhaitant réduire leur impôt sur le revenu tout en préparant leur retraite.
Un choix d’actions qui demeure plus restreint que celui accessible avec un compte-titres ordinaire
Le choix de titres vifs disponibles en assurances vie est généralement plus restreint que le choix accessible avec un compte-titres.
Les comptes-titres ordinaires (CTO) des banques et courtiers en ligne populaires donnent accès à des milliers d’actions sur plusieurs places boursières. Ils permettent notamment d’investir sur des small caps (les entreprises avec des petites capitalisations boursières). Voir notre comparatif des meilleurs CTO.
Du côté des assurances vie, le choix de titres vifs est plus limité. Avec près de 1000 actions accessibles sur les meilleurs contrats grand public (voir plus bas), l’assurance vie peut toutefois largement satisfaire les besoins des investisseurs s’intéressant essentiellement aux grosses capitalisations américaines, européennes et japonaises.
Avant de voir en détail les offres de deux meilleurs contrats d’assurance vie grand public (Lucya Cardif, Linxea Spirit 2), voyons quels sont les avantages de loger des actions dans une assurance vie.
Quels sont les avantages d’investir sur des actions en direct en assurance vie ?
Investir en direct dans des actions en assurance vie est une solution avantageuse pour plusieurs profils d’investisseurs.
Investir en fonds actions ou dans des titres vifs : des économies marginales sur les frais de gestion…
La principale alternative à la détention en direct d’actions est l’investissement dans des fonds actions. C’est l’approche que l’on recommande aux épargnants car ils ont la possibilité de diversifier leur épargne sur des centaines d’actions avec une seule ligne en portefeuille. Par exemple, un fonds répliquant l’indice MSCI World est composé de plus de 1500 actions.
Mais en investissant en direct dans des actions, l’investisseur économise les frais de gestion des fonds. Cela dit, cet avantage est négligeable car les frais de gestion sont vraiment très réduits si l’investisseur opte pour des fonds indiciels cotés (ETF). Leurs frais de gestion sont de l’ordre de 0,10 à 0,30 % par an pour les grands ETF gérés par Amundi, BlackRock, etc.
L’avantage d’investir dans des actions en direct plutôt que des fonds actions ne se situe pas au niveau des frais…
Investir sur des valeurs de conviction
L’avantage des titres vifs porte principalement sur la possibilité d’investir sur des valeurs de conviction.
De nombreux investisseurs souhaitent introduire une part de gestion active dans la gestion de leur patrimoine. Ils plébiscitent par exemple des entreprises telles que LVMH, Tesla, Air Liquide, L’Oréal, Alphabet, Microsoft, Apple, Nestlé… Vous pouvez loger ces actions en assurance vie si vous disposez d’un contrat référençant ces titres vifs.
Note de Ludovic : vos performances dépendront de votre habileté à identifier les actions offrant les meilleures perspectives de valorisation. C’est un vrai travail de gérant d’actifs et battre un simple ETF World à long terme n’est pas une mince affaire.
Titres vifs en assurance vie : des avantages d’ordre fiscal
Si vous souhaitez construire un portefeuille d’actions en gestion active avec des valeurs de conviction détenues en direct, pour toutes les valeurs non éligibles au PEA les deux seules enveloppes disponibles pour détenir les titres sont (1) un CTO ou… (2) une assurance vie permettant de loger des titres vifs.
La fiscalité du CTO est très peu attractive… Tandis que l’assurance vie offre plusieurs atouts sur le plan fiscal. Le tableau ci-dessous compare les frais et la fiscalité du CTO et de l’assurance vie :
Compte-titres ordinaire (CTO) | Assurance vie | |
---|---|---|
Frais de gestion/détention | ✅ Les meilleurs CTO sont sans droits de garde. | ❌ 0,50 % de frais de gestion annuels en unités de compte sur les meilleures assurances vie. |
Taxe sur les transactions financières (TFF) | ❌ 0,30 % du montant de l’achat (la TTF s’applique sur les actions de grandes entreprises française) | ✅ Pas de TTF en assurance vie |
Imposition dans l’année des dividendes et plus-values réalisés | ❌ Oui | ✅ Non Pas d’imposition des gains (même après un arbitrage/une sécurisation des gains) tant que le capital reste dans l’enveloppe. |
Taux d’imposition des plus-values | ❌ 30 % (flat tax) ou barème progressif | ✅ Les gains ne sont imposables qu’à la sortie du contrat. L’investisseur bénéficie d’un abattement de 4600 euros par an sur la part des gains sur les retraits en assurance vie. Auquel cas, seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) sont collectés. |
Taux d’imposition des dividendes | ❌ 30 % (flat tax) ou barème progressif | ✅ Les gains ne sont imposables qu’à la sortie du contrat. L’investisseur bénéficie d’un abattement de 4600 euros par an sur la part des gains sur les retraits partiels en assurance vie. Auquel cas, seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) sont collectés. |
Fiscalité à la succession | ❌ Fiscalité par défaut (pas d’avantages spécifiques au CTO) | ✅ Possibilité de transmettre jusqu’à 152 500 euros à chacun des bénéficiaires du contrat sans que ces derniers n’aient à payer de droits de succession en assurance vie. |
Du côté des bons points, l’assurance vie affiche une fiscalité très avantageuse au cours de la vie du contrat. Elle permet de réinvestir pleinement les gains (dividendes et plus-values) sans subir de frottement fiscal.
Et elle permet également d’optimiser la fiscalité de la succession, avec la possibilité de transmettre jusqu’à 152 500 euros à chacun des bénéficiaires du contrat sans que ces derniers n’aient à payer de droits de succession.
La seule ombre au tableau de l’assurance vie, ce sont les frais de gestion en unités de compte prélevés annuellement. C’est un inconvénient à relativiser car les meilleures assurances vie (dont celles permettant de loger des titres vifs, Lucya Cardif et Linxea Spirit 2 présentées plus loin dans l’article) ne prélèvent que 0,50 % par an.
Investir en actions au sein de l’assurance vie ou du CTO ?
Le choix de l’assurance vie plutôt que le CTO est à évaluer au cas par cas :
- Souhaitez-vous pouvoir sécuriser/arbitrer sans frottement fiscal vos gains (les plus-values réalisées sur les actions) sur des supports peu risqués (fonds euros, fonds obligataires, etc.) à plus ou moins long terme ? (À l’approche de la retraite ou pour un projet spécifique).
- Souhaitez-vous pouvoir réinvestir pleinement les dividendes et plus-values au cours de la phase de développement de votre patrimoine ? L’assurance évite là encore tout frottement fiscal.
- Avez-vous des enfants ? Souhaitez-vous optimiser la fiscalité de votre succession ? Cela favorise l’assurance vie.
- Aimez-vous la simplification ? L’assurance vie est bien plus simple d’utilisation que le CTO. Autant pour équilibrer le portefeuille, qu’au niveau fiscal (pas de déclaration annuelle des gains à faire en assurance vie).
- Le style d’investissement influence aussi le choix de l’enveloppe. Si vous avez l’intention d’investir sur des actions délivrant des dividendes élevés et/ou pensez prendre opportunément vos plus-values sur certaines actions (arbitrage entre titres, sécurisation des gains, etc.), alors l’assurance vie vous permet de différer dans le temps l’imposition de ces gains et ainsi d’éviter un frottement fiscal au cours de la phase de capitalisation.
Acheter et revendre des actions en assurance vie
Acheter et revendre des actions en assurance vie se fait via un simple arbitrage, de la même façon que pour investir sur des fonds. Votre ordre est transmis à l’assureur depuis l’interface avec laquelle vous gérez votre contrat. Il est généralement exécuté à J+1 (ou J+2 selon l’heure de l’arbitrage) sur les assurances vie en ligne grand public.
En assurance vie luxembourgeoise, l’épargnant a la possibilité de voir son ordre exécuté dans la journée. Cela est possible en transmettant l’instruction au conseiller « référent » de son contrat, lequel peut directement exécuter l’ordre dans la journée.
Actions de rendement à dividende, valeurs de croissance, valeurs du CAC 40… : quelles actions loger dans une assurance vie ?
L’assurance vie permet de loger tout type d’actions.
L’assurance vie est notamment pertinente pour loger des actions à fort dividende. Car c’est une enveloppe capitalisante permettant de développer son patrimoine, de collecter des dividendes et de réinvestir ses plus-values sans subir de frottement fiscal tant que le capital reste investi dans l’enveloppe.
Un investisseur peut faire le choix de privilégier le PEA pour les actions françaises et européennes à dividendes éligibles à ce dispositif. Tandis qu’il peut privilégier l’assurance vie pour les actions à dividendes hors de l’UE et de l’EEE (actions américaines, japonaises, chinoises, britanniques, suisses, etc.)
Il ne s’agit là que d’un exemple…
Alors qu’un investisseur souhaitant investir en direct sur des actions de croissance (elles distribuent généralement des dividendes très faibles), avec une détention à très long terme (pas de plus-values imposables en cours de route, stratégie de conservation longue des titres) et ne cherchant pas à optimiser sa succession, pourra privilégier le CTO. La fiscalité des gains du CTO sera plus lourde que celle de l’assurance vie. Mais cela peut être compensé par l’absence de frais de gestion annuels.
👉 Vous l’avez compris, le choix de l’enveloppe est propre à chaque épargnant, car il dépend de nombreux critères :
- le type d’actions que l’investisseur souhaite détenir (actions à dividende ou de croissance, française, européenne, hors d’Europe),
- l’horizon d’investissement (avec arbitrages opportunistes ou non sur le portefeuille ?),
- le taux d’imposition (flat tax ou barème progressif),
- la surface patrimoniale (les versements sur le PEA sont plafonnés à 150 000 €),
- la nécessité de mettre à l’abri ses enfants/ héritiers en cas de coup dur/décès,
- etc.
Loger des SIIC en assurance vie
Les SIIC sont des sociétés foncières cotées en bourse. Les plus connues sont Gecina, Unibail Rodamco, Klépierre, Covivio et Icade. Elles constituent un cas intéressant à mentionner car ce sont des actions avec un fort dividende ET non éligibles au PEA.
Si vous souhaitez vous constituer un portefeuille de SIIC, l’assurance vie est un dispositif intéressant. Les SIIC servent des dividendes élevés. Elles sont d’ailleurs légalement contraintes de reverser l’essentiel de leurs bénéfices sous forme de dividendes pour bénéficier du statut de SIIC et de la fiscalité avantageuse (en termes d’impôt sur les sociétés) propre à ce statut.
Pour ces raisons, l’assurance vie est un dispositif particulièrement intéressant pour loger des SIIC. Sans subir l’imposition des dividendes chaque année, contrairement aux SIIC dans un CTO.
Finalement, vers quelle assurance vie se tourner pour loger des titres vifs ? Voyons maintenant les meilleures assurances vie pour investir en direct dans des actions.
Assurance vie Lucya Cardif : plus d’un millier de titres vifs accessibles
La détention de titres vifs en assurance vie n’est possible que sur une minorité de contrats. Dans le podium de notre comparatif des meilleures assurances vie, les assurance vie proposant des titres vifs sont Lucya Cardif, Linxea Spirit 2. Nous allons vous présenter l’offre de titres vifs disponibles sur ces deux contrats en commençant par le plus intéressant : Lucya Cardif.
Sachez par ailleurs que l’assurance vie luxembourgeoise, avec son univers d’investissement illimité, permet également d’investir sur des titres vifs avec des conditions intéressantes. Mais le ticket d’entrée (l’encours minimum du contrat) de l’assurance vie luxembourgeoise est (beaucoup…) plus élevé que celui des contrats Lucya Cardif et Linxea Spirit 2. On en reparle plus loin.
Assurance vie Lucya Cardif : un peu plus de 1000 actions en direct disponibles !
Le choix de titres vifs sur l’assurance vie Lucya Cardif (voir sur leur site) est réellement réjouissant !
On compte environ 500 actions américaines, plus de 300 actions cotées en euros (France, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas…), une centaine d’actions britanniques, une trentaine d’actions japonaises, et quelques actions norvégiennes, suédoises, finlandaises, néerlandaises, danoises, etc.
Investir et détenir des actions japonaises via un CTO peut présenter quelques complications. Utiliser l’assurance vie simplifie l’investissement et la détention des actions japonaises. L’assurance vie Lucya Cardif permet d’investir au Pays du Soleil Levant (Toyota Motor, Honda Motor, Sony, Nintendo, Softbank, Tokyo Electron, Daikin Industries, etc.).
Note de Ludovic : si je prends le soin de citer ici les actions nordiques (suédoises, danoises, finlandaises, norvégiennes), c’est tout simplement car c’est un marché actions historiquement performant. Le contrat Lucya Cardif donne accès à une grosse soixantaine d’actions de pays nordiques, dont des actions réputées telles que Novo Nordisk, Atlas Copco, DSV, Assa Abloy, Kone, Volvo, Nokia, etc.
Investir en titres vifs en pratique sur Lucya Cardif
Pour investir sur un titre vif au sein de l’assurance vie Lucya Cardif, il faut placer 3 000 euros minimum sur l’action. Un épargnant avec un petit patrimoine ne pourra donc pas se construire un portefeuille d’actions ultra-diversifié. En partant du principe qu’il faut éviter de mettre plus de 5 % de son portefeuille d’actions sur un titre en particulier, il faudrait une poche de 60 000 euros pour pouvoir placer 3 000 euros sur 20 actions.
L’épargnant peut envisager de loger quelques actions de choix en complément d’un panier de fonds cotés (ETF). C’est sûrement la stratégie la plus courante. Par exemple, avec une exposition globale en actions de 60 000 euros, l’investisseur peut faire le choix de placer :
- 45 000 euros en ETF World ;
- et 5 x 3 000 euros (15 000 euros) sur 5 belles valeurs de conviction.
Points pratiques :
- Les distributions d’actions gratuites sont bien traitées/bien prises en compte par l’assureur.
- Dans le cas des opérations sur titres (OST) optionnelles, c’est l’assureur qui a le choix des options.
- Si l’OST porte sur le choix du mode de distribution des dividendes (en espèces ou en actions), sachez que l’opération est transparente pour l’épargnant puisque les dividendes en espèces sont de toute façon automatiquement réinvestis sur les titres au sein du contrat Lucya Cardif.
- S’agissant des OST plus complexes liées à la vie de l’entreprise (l’entreprise sollicite le vote des actionnaires), c’est l’assureur qui a la main.
- Dividendes étrangers : exonération et récupération d’impôts sont appliquées en fonction du pays et de la typologie des titres. Concernant les titres US, la retenue à la source de 15 % est bien appliquée au même titre que sur un compte-titres individuel. Pour citer Cardif que nous avons interrogé : « Nous répercutons tous les événements qui ont lieu sur nos comptes titres sur les contrats des clients. »
👉 Pour en savoir plus : notre avis Lucya Cardif.
Assurance vie Linxea Spirit 2 : l’accès à près de 120 actions en direct
L’assurance vie Linxea Spirit 2 donne essentiellement accès des actions européennes, mais on trouve aussi une vingtaine d’actions américaines.
Il faut également investir minimum 1 000 € par action. (Le seuil était avant à 3 000 € par action).
On trouve majoritairement des actions françaises (LVMH, L’Oréal, Air Liquide, TotalEnergies, Michelin, Axa, BNP Paribas, Danone, Sanofi, Schneider, etc.), ainsi que les principales actions allemandes (SAP, Allianz, BMW, Mercedes, BASF, Bayer, etc.), espagnoles, et néerlandaises.
Parmi la vingtaine d’actions américaines disponibles sur l’assurance Linxea Spirit 2, on retrouve sans surprise les méga caps figurant en tête du S&P 500 : Microsoft, Apple, Alphabet, Amazon, Meta, Visa, Johnson & Johnson, Walmart, etc.
Il n’y a pas d’actions anglaises, japonaises, suisses… L’assurance vie Lucya Cardif donne accès à un choix d’actions beaucoup plus large que celui de Linxea Spirit 2.
Note de Ludovic : à titre personnel, je retrouve sur ce contrat la grande majorité des actions que j’apprécie et dont je suis personnellement actionnaire. Il manque toutefois quelques valeurs nordiques, britanniques et suisses pour compléter le tableau (ainsi que des actions japonaises pour les investisseurs souhaitant une allocation géographique semblable à celle d’un indice monde).
Note de Nicolas : zoom sur les frais. Que ce soit sur Linxea Spirit 2 ou Lucya Cardif 2, il n’y a pas de frais sur versement sur ces contrats. Mais les assureurs appliquent des frais de transaction (comme pour un CTO) sur les titres vifs : 0,60 % du montant investi ou désinvesti sur Linxea Spirit 2, et seulement 0,10 % sur Lucya Cardif. Donc au niveau des frais et du choix de titres vifs, Lucya Cardif l’emporte.
👉 Pour en savoir plus : notre avis Linxea Spirit 2.
Assurance vie Luxembourgeoise : un univers d’investissement en actions illimité
L’assurance vie luxembourgeoise permet de construire une allocation sur mesure avec un choix de supports illimité (on peut faire référencer ce que l’on veut). Ainsi, il est possible de loger des titres vifs dans une assurance vie luxembourgeoise.
Au-delà du choix pléthorique de titres, l’assurance vie luxembourgeoise comporte d’autres avantages spécifiques, dont le triangle de sécurité, un service client de grande qualité et l’accès au crédit Lombard.
👉 Notre article expliquant les avantages de l’assurance vie luxembourgeoise.
Note de Ludovic : le point restrictif est que l’assurance vie luxembourgeoise n’est accessible qu’aux épargnants disposant d’un capital minimum de 125 000 euros à placer. L’assurance vie luxembourgeoise est régulièrement proposée aux clients de notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine indépendant Prosper Conseil.
Conclusion
L’investissement en direct dans des titres vifs n’est pas la stratégie la plus simple pour gérer son patrimoine et s’exposer aux marchés actions. Toutefois, certains investisseurs ont à cœur de pouvoir investir en direct sur des valeurs de conviction. Auquel cas, nous avons vu qu’il existe des assurances vie grand public permettent de facilement loger des titres vifs.
L’avantage de l’assurance vie plutôt que le CTO est essentiellement d’ordre fiscal. L’assurance vie est une enveloppe capitalisante (1) sans frottement fiscal (tant que les gains sont réinvestis dans le contrat), avec (2) une fiscalité réduite à la sortie, et (3) la possibilité de transmettre son capital sans que les bénéficiaires n’aient à payer de droits de succession.
Quelle assurance vie ouvrir pour investir en titres vifs ? Pour le grand public, l’assurance vie Lucya Cardif est le contrat proposant le choix de titres vifs le plus large, et avec des frais de gestion très attractifs. Et pour les épargnants avec une surface patrimoniale importante (plus de 250 000 € à investir), l’assurance vie luxembourgeoise a des avantages supplémentaires. Pour en savoir davantage sur l’assurance vie luxembourgeoise, vous pouvez prendre contact avec notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine indépendant Prosper Conseil.
32 commentaires sur “Titres vifs en assurance vie : actions américaines, dividendes, etc.”
Tres bon article.
J’ajouterais deux points.
Désormais sur Linxea Spirit ou Meilleur placement Liberté, on peut acheter des actions pour 1000e et non plus 3000e minimum. C’est très intéressant. Ensuite, on peut également mettre 1000. Puis réarbitrer en enlevant 200, ou 300e de ce qu’on avait mis sur l’action. C’est une opération en 2 temps, mais qui n’est pas inintéressante. D’autant plus que l’arbitrage se fait tres vite.
En plus, on arrive très vite à se constituer un mini ETF USA quality avec la selection proposée. Ou même MSCI world Quality.
Deuxième point, c’est l’assurance Swiss Life chez Placement direct qui propose un superbe panier d’action. Mais il faut mettre 5000e minimum.
Pas simple.
Merci encore
Bonjour Axel,
Merci pour vos précisions !
J’ai mis à jour l’article.
En effet il y a aussi Placement-Direct Vie qui propose 300 titres vifs dans son contrat.
Mais les frais sont trop élevés selon nous : 0,80 % de frais de gestion annuels sur les ETF et actions titres vifs. Et 0,45 % de frais d’arbitrage sur les titres vifs actions (0,10 % sur les ETF).
Notre avis Placement-direct Vie.
Bonjour, merci pour cet article ! J’aurais une question sur les dividendes versés par les titres étrangers et automatiquement réinvestis. Vous mentionnez :
« Dividendes étrangers : exonération et récupération d’impôts sont appliquées en fonction du pays et de la typologie des titres. Concernant les titres US, la retenue à la source de 15 % est bien appliquée au même titre que sur un compte-titres individuel. Pour citer Cardif que nous avons interrogé : « Nous répercutons tous les événements qui ont lieu sur nos comptes titres sur les contrats des clients. » »
Cela ne nous dit toutefois pas si l’assureur paye en plus le fisc français avant de réinvestir les dividendes.
Je vois trois possibilités, en prenant l’exemple des titres américains :
– soit l’assureur paye 15% de retenue à la source, puis 15% au fisc français grâce au crédit d’impôt évitant la double-imposition, soit un total de 30%, exactement comme un particulier qui détiendrait un CTO. Il n’y a alors pas de différence entre réinvestir manuellement ses dividendes sur un CTO, et laisser l’assureur les capitaliser… aux frais de gestion de l’AV près (et le courtage, a priori minime).
– soit l’assureur ne paye que les 15% de retenue à la source parce qu’il s’arrange pour optimiser fiscalement, qu’il est au Luxembourg ou peut-être en Irlande… dans ces conditions, l’assureur réinvestit plus efficacement que le particulier.
– soit l’assureur paye les 15% de retenue à la source puis les 30% du fisc français, sans crédit d’impôt. Très inefficace, mais peu probable.
Si vous en savez plus, je suis preneur… je pense éventuellement contacter Cardif. En tant que client Lucya Cardif, j’ai posé la question à assurancevie.com, mais pas de réponse. Question trop technique, j’imagine.
Bonjour,
Je rebondis sur votre exemple pour éclairer votre compréhension de l’imposition d’un dividende américain en assurance vie :
L’assureur paie un précompte de 15 %. En l’absence de retrait de l’épargnant, 85 % du dividende brut est donc réinvesti dans le contrat.
Si l’épargnant réalise un retrait, c’est la part de plus-value sur le contrat qui est imposable, sans distinction entre dividendes, intérêts, coupons, et plus-values de cession de fonds. Cette imposition sera de 17,2 % si le contrat a plus de 8 ans (en profitant de l’abattement de 4600 euros sur les plus-values imposables).
L’épargnant ne peut pas utiliser de mécanisme de crédit d’impôt comme c’est le cas au sein d’un CTO.
Pour connaître le taux des précomptes pour chaque pays, il faudrait contacter l’assureur.
Bonjour, merci pour votre réponse. L’essentiel pour moi est de savoir que l’assureur n’est pas assujetti à la fiscalité française, et réinvestit donc 85% et non pas 70% des dividendes comme pourrait le faire un particulier. Cela peut être intéressant pour les actions à fort rendement en dividendes, peut-être même compenser les 0,5% de frais de gestion des meilleurs contrats Lucya Cardif ou Linxea Spirit 2. Calculs à faire !
Je vous confirme qu’il peut-être pertinent d’utiliser l’assurance vie pour investir en actions en profitant du cadre fiscal avantageux. D’autant plus pour loger des actions qui ne seraient pas éligibles au PEA (l’autre dispositif d’épargne fiscalement avantageux), je pense par exemple aux foncières cotées (SIIC) qui redistribuent l’essentiel de leurs bénéfices sous forme de dividendes.
Avec l’assurance vie, il y a aussi le point « optimisation de la succession » qui intéresse les épargnants souhaitant protéger leurs enfants (ou tout autre bénéficiaire désigné du contrat).
Bonjour Ludovic, je reprends cette conversation après plusieurs mois pour clarifier un point : qu’en est-il de la fiscalité des dividendes pour les actions françaises logées en AV ? Étant donné que l’assuré n’est pas réellement propriétaire des titres, mais que l’assureur les détient en réalité, est-ce que l’assureur peut faire valoir la non-fiscalisation des dividendes comme pour un PEA? D’autant qu’il s’agit probablement d’un fonds domicilié en Irlande ou au Luxembourg, donc en pratique étranger. La question se pose pour les actions de rendement comme Total : si les dividendes sont imposés à 30% il n’est pas intéressant du tout de les détenir en AV, car une grande partie des rendements composés sont perdus.
Merci d’avance, et j’en profite pour vous souhaiter un bel été!
Bonjour Magean,
Concernant les actions françaises logées dans une assurance vie : l’assureur ne supporte pas d’imposition sur les dividendes perçus.
Et concernant les fonds d’actions françaises (par exemple un ETF CAC 40) logées en assurance vie : ils sont généralement domiciliés en France et ne supportent pas d’imposition sur les dividendes, les fonds répliquent la performance du CAC « growth return » (performance de l’indice avec les dividendes bruts).
Fonds en Irlande ou au Luxembourg : il faut consulter les caractéristiques des fonds au cas par cas pour avoir plus d’infos sur la fiscalité.
Merci d’avoir répondu si vite!
Bonjour,
désolé mais je ne trouve pas la réponse à ma question : comment touche-t-on le dividende d’une action dans une assurance vie ? Je ne comprends pas ce que ça veut dire « tant que ça reste dans l’enveloppe ». De quelle enveloppe ? Le dividende est perçu sur le fonds euros ? Réinvestis en UC en actions ?
Merci pour votre éclairage
Mick
PS : fidèle lecteur de votre super site
Bonjour Mick,
Il y a différentes enveloppes en France pour investir : l’assurance vie, le PEA, le CTO, le PER.
Quand on touche des dividendes, ils sont dans tous les cas reversés dans l’enveloppe. Donc dans l’assurance vie si vous investissez via une assurance vie.
Les dividendes sont automatiquement réinvestis sur les titres au sein de l’assurance vie Lucya Cardif (la meilleure assurance vie pour investir sur des actions selon nous). Par exemple si vous avez des actions LVMH, si vous touchez des dividendes c’est votre ligne LVMH qui va gonfler d’autant.
Super réponse, merci beaucoup ! L’exemple est très concret.
Il ne me semble pas avoir lu cette info ailleurs sur le site alors merci pour l’éclairage.
Continuez comme ça !
bonjour,
Au décès du titulaire du compte-titres, y-a-t-il une exonération d’impôts et de prélèvements sociaux sur les plus-values latentes ?
Merci d’avance
Bonjour,
Au décès, les héritiers reçoivent les titres du CTO.
Les plus-values échappent a l’impôt et aux prélèvements sociaux.
Bonjour,
Afin de choisir les titres vifs, quels sont les critères de sélection et quel est le site qui présentent ces informations ?
Merci d’avance
Bonjour,
Je vous invite à lire notre article : le stock picking.
bonjour,
« Marché fermé » concernant les titres vifs sur le site Zonebourse signifie-t-il qu’un simple particulier ne peut pas investir dans ces titres ?
Merci bien
Bonjour,
Cela signifie simplement que la place boursière (le marché) sur laquelle le titre (actions, ETF, etc.) est coté est fermée au moment où vous consultez la fiche du titre. Les marchés actions sont ouverts du lundi au vendredi aux heures de bureau (les horaires exactes dépendent des places boursières). Et les marchés américains ouvrent l’après-midi (du fait du décalage horaire).
Bonjour,
Dans l’hypothèse où une action est bien éligible à l’assurance vie, est il possible de transférer des actions depuis un CTO vers une assurance vie ?
Bonjour,
Non impossible.
Vous devez d’abord vendre du CTO.
Puis acheter sur l’assurance vie.
(Ou alors vous gardez l’action sur les 2 enveloppes).
Bonjour,
Serait-il intéressant d’investir dans des titres vifs avec l’AVie Lucya sur le critère » Performance finale pour le titulaire du contrat » ? En effet, contrairement aux ETF, beaucoup de ces actions présentent des performances positives. De plus, les performances finales (déduites des 0,50% de frais totaux) des titres vifs sont vertigineuses : jusqu’à 2387 % pour Laboratorios Farmaceuticos (Consumer, non cyclical) ! Peut-on inclure sans inconvénients ces titres vifs dans les UC de l’AVie à la place des ETF dont les performances finales sont négatives ? Merci infiniment.
Bonjour,
Vous pouvez investir sur les titres vifs et les ETF de votre choix (dans la limite de ceux disponibles dans la gamme d’UC du contrat).
Mais attention au raisonnement : si vous comparez la plus forte performance parmi les titres vifs avec la pire performance parmi les ETF, c’est biaisé.
Et puis la performance est passée, les perfs passées ne préjugent pas des perfs à venir. Vous êtes en mesure de savoir quelle société fera +1000 % ces 2 prochaines années ?
D’ailleurs les ETF (en tout cas ceux que l’on préfère : ETF World, ETF S&P 500, etc.) ont eux d’excellentes performances depuis des décennies (je ne sais pas quels ETF vous avez vu avec des performances négatives, c’est surprenant).
Bonjour,
je cite :
« Les distributions d’actions gratuites sont bien traitées/bien prises en compte par l’assureur. »
J’ai des actions Air Liquide au sein de mon contrat d’assurance vie Linxea spirit 2. J’ai demandé à Linxea si je pouvais passer mes actions au nominatif administré comme sur un PEA par exemple, pour avoir le droit à 1 action gratuite pour 10 actions détenus au moins deux ans. Ils ont demandé à l’assureur Spirica qui a répondu que ce n’était pas possible car c’est l’assureur qui est propriétaire.
Les actions gratuites ne sont donc pas possible en assurance vie.
Sinon, en théorie c’est bien 3000€ d’investissement minimum par action mais j’ai pu arbitrer avec seulement 1000€.
Merci pour l’article.
Bonjour Kévin,
Merci pour l’info sur les 1000 € minimum (et pas 3000 €), bon à savoir !
Pour les distributions d’actions gratuites, a priori c’est OK chez Cardif, l’assureur nous l’a affirmé (ce point ne concernait que Lucya Cardif et pas Linxea Spirit 2).
Bonjour,
Si je comprends bien votre dernier retour, il est possible de passer ses titres au nominatif administré avec l’assurance vie Lucya Cardif ?
Bravo pour votre site qui est une vrai mine d’informations et de partage !
Bonjour Emilie,
Non ce n’est pas possible à ma connaissance.
Bonjour,
Les assurances vie donnent elles le montant qu’il est possible de retirer tout en bénéficiant de l’abattement de 4600 euros par an sur la part des gains sur les retraits en assurance vie ? Ou ce montant doit-il être calculé ?
Et pour confirmation, l’abattement est au travers de l’ensemble des AV et non pas par AV ?
Merci d’avance pour vos réponses
Bonjour Charles,
L’abattement est appliqué par le fisc sur l’ensemble de vos assurances vie, ce serait trop beau sinon 🙂
Le courtier et l’assureur ne donnent pas spontanément le montant à retirer correspondant, car justement il ignore si vous avez retiré sur d’autres contrats ailleurs.
Mais en pratique, de mon côté, avant retrait je demande toujours à mon courtier (Linxea, ASV . com) la somme à retirer pour optimiser l’abattement.
y’a t’il quand même la retenue a la source de 15% sur les dividendes us en assurance vie ?
Bonne question !
On se renseigne. Mais à voir s’il y a une « politique générale », ou s’il y a des différences de pratique selon les assureurs.
Bonjour ADI !
Merci pour cet article très clair.
J’ajouterais qu’un ETF (Lyxor) sur les SIIC est éligible au PEA: FR0011869304. Merci à la réplication synthétique 🙂
Bonjour David,
Merci pour le complément d’info 🙂